Utilisateur:Domenjod/brouillon5

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

BROUILLON DE L'ARTICLE : Direction de l'ordre public et de la circulation


La Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) est l'une des six grandes directions de police, dites « directions actives » de la préfecture de police de Paris (PP). Elle est chargée du maintien de l'ordre public lors des manifestations festives ou revendicatives sur la voie publique, de la protection du siège des institutions de la République et des représentations diplomatiques, du contrôle du respect des dispositions du code de la route et, en particulier, de la prévention et de la lutte contre la délinquance et les violences routières.

Depuis le décret n° 2009-898 du , la DOPC est également compétente pour les trois départements dits « de la petite couronne » soit les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne[1].

Historique[modifier | modifier le code]

La direction de l'ordre public et la circulation (DOPC) a été créée en 1999 avec un double objectif : recentrer les commissariats sur leur activité première de lutte contre la délinquance et disposer d'unités et de services spécialisés et adaptés aux spécificités de l'ordre public à Paris [2].

Son existence constitue une exception dans l'organisation de la police qui partout ailleurs en France ne dissocie pas la gestion de l'ordre public de celle de la sécurité de proximité. Elle est justifiée par la particularité de Paris en tant que ville, capitale et siège d'une zone de défense et de sécurité [3].

Sa compétence, comme celle de l'ensemble de la Préfecture de Police était initialement limitée à la seule ville de Paris. Elle a été élargie à la petite couronne en 2009 puis, en 2017, aux trois aéroports de la région parisienne [4].

Missions[modifier | modifier le code]

La direction de l’ordre public et de la circulation est chargée à Paris et dans la région parisienne [5] :

  1. du maintien de l’ordre public.
  2. de la protection du siège des institutions de la République et des représentations diplomatiques.
  3. de la sécurité des déplacements et séjours officiels, notamment ceux du chef de l'État.
  4. du contrôle du respect des dispositions du code de la route et, en particulier, de la prévention et de la lutte contre la délinquance et les violences routières.
  5. de la régulation de la circulation routière.
  6. de la protection du tribunal de Paris et de la garde de la zone d’attente.
  7. de la garde et des transferts des détenus et retenus.
  8. de la sécurisation opérationnelle de secteurs de la capitale.

Certaines de ces missions sont partagées avec d'autres directions de la Préfecture de Police (voir ci-dessous) ou avec la garde républicaine (sécurité du Palais de l'Élysée ou du Palais de Justice par exemple).

Organisation[modifier | modifier le code]

La direction de l’ordre public et de la circulation s'appuie sur un état-major et quatre sous-directions [5],[6] :

  • la sous-direction de l’ordre public de l'agglomération parisienne, qui est dotée d'une salle d'information et de commandement spécialisée [7] ;
  • la sous-direction régionale de la circulation et de la sécurité routières [8] ;
  • la sous-direction de la protection des institutions, des gardes et des transferts de l'agglomération parisienne [9]  ;
  • la sous-direction de la gestion opérationnelle qui assure l'ensemble des fonctions de support de la DOPC (ressources humaines, équipement, immobilier et finances).

Elle comporte également le Service d'ordre public de nuit, qui est placé sous l'autorité directe de son directeur adjoint [10]

Moyens[modifier | modifier le code]

Pour remplir ses missions, la DOPC met en œuvre deux types d'unités [N 1] :

Unités internes[modifier | modifier le code]

  • Pour la sous- direction de l'ordre public, les sept compagnies d'intervention (CI)[11],[N 2] qui sont des unités permanentes dont la mission principale est le maintien de l'ordre. Leurs missions et leur organisation sont proches de celles des CRS. Il existe également des Brigades de répression de l'action violente motorisées ou BRAV-M qui sont des unités non-permanentes, crées lors de grandes manifestations. Elles sont constituées de personnels chargés d'opérer à moto [N 3]. Enfin, cette sous-direction comporte également des unités spécialisée telles que la Brigade d'intervention (BI) [N 4], spécialisée dans la sécurisation et l'intervention dans les palais nationaux et ministères ou dans la protection lors d'évènements sur la place publique.
  • Pour la sous-direction de la circulation et de la sécurité routières, diverses unités appelées compagnies motocyclistes ou compagnies de circulation et de sécurité routière ainsi que d'autres unités spécialisées dans la prévention, la surveillance ou le contrôle d'activité dans tous les domaines du transport terrestre (allant des taxis aux transports en communs routiers et au métro).
  • Pour la sous-direction de la protection des institutions, des gardes et des transferts, différentes unités spécialisées dans la surveillance, la protection ou l'intervention sur ou autour des sites gouvernementaux ou de l'administration judiciaire (Tribunal de Paris [N 5] etc.).

Unités externes[modifier | modifier le code]

Ce sont des unités placées temporairement pour emploi auprès d'elle, dont :

Quelques chiffres significatifs[modifier | modifier le code]

Les chiffres suivants sur l'activité de la DOPC relevés en 2023 sur le site de la Préfecture de Police ne sont pas datés précisément mais donnent une idée de l'activité de cette direction [10]

  • 7 000 manifestations et événements festifs ou sportifs
  • 500 voyages officiels
  • 8 millions de déplacements motorisés par jour entre Paris et la banlieue

Par ailleurs la cour des Comptes relève le nombre d'évènements d'ordre public - et la progression de 39% de ce chiffre - enregistrés par la DOPC entre les années 2010 et 2017 [14].

  • 2010 : 5889
  • 2017 : 8187

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il n'est présenté ici qu'une synthèse. Le détail de l'organisation figure dans l'arrêté n°2019-00243 relatif aux missions et à l’organisation de la direction de l’ordre public et de la circulation - consultable en ligne (voir liens externes ci-dessous)
  2. à ne pas confondre avec les compagnies de sécurisation et d'intervention (CSI) qui appartiennent à la DSPAP
  3. Le maintien de l'ordre à proprement parler n'est pas effectué en moto (contrairement aux voltigeurs des années 1970), mais ce mode de déplacement doit permettre aux policiers de se constituer en petits groupes très mobiles et réactifs, afin de s'adapter à la stratégie des groupes violents
  4. à ne pas confondre avec la Brigade de recherche et d'intervention (BRI-PP), qui dépend de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris
  5. Au Palais de Justice, c'est la Gendarmerie qui assure ces fonctions
  6. En France, les policiers et les gendarmes mobiles qui assurent le maintien de l'ordre ne traitent pas le volet judiciaire résultant des interpellations effectuées, même s'ils possèdent une qualification d'officier de police judiciaire (OPJ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret n° 2009-898 du 24 juillet 2009 relatif à la compétence territoriale de certaines directions et de certains services de la préfecture de police, (lire en ligne)
  2. Cour des comptes La Préfecture de Police de Paris - Réformer pour assurer la sécurité dans l'agglomération parisienne - Rapport public Thématique - Décembre 2019 p 134
  3. Cour des comptes - p 135
  4. Cour des comptes p 11-12
  5. a et b Arrêté n°2019-00243 relatif aux missions et à l’organisation de la direction de l’ordre public et de la circulation - consulté le 26 février 2023 (voir en lien externe ci-dessous - voir également Gérard Vannier - La Préfecture de Police, Une institution atypique au cœur de la Cité - Éditions du huitième jour 2007 p 107
  6. Gérard Vannier - La Préfecture de Police, Une institution atypique au cœur de la Cité - Éditions du huitième jour 2007 p 104-108
  7. Vanier p 104
  8. Vanier p 105
  9. Vanier p 105
  10. a et b Présentation de la DOPC sur le site de la Préfecture de police https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/presentation/les-directions-et-services/directions-de-police-active/la-direction-de-lordre-public-et-de-la-circulation consulté le 26 février 2023
  11. Assemblée nationale - Rapport no 2794 fait au nom de la commission d'enquête chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens. Enregistré le . p 74, 91. Accessible en lien externe.
  12. Cour des comptes p 137
  13. Cour des comptes p 135, 138-139
  14. Cour des comptes p 133

Bibliograhie[modifier | modifier le code]

  • Cour des comptes : L'ordre public, une charge croissante, une organisation sous tension p 132-144 in La Préfecture de Police de Paris - Réformer pour assurer la sécurité dans l'agglomération parisienne - Rapport public Thématique - La documentation française - Décembre 2019 202 p - (ISBN 978211157127-3)
  • Gérard Vannier : Le maintien de l'ordre : La Direction de l'ordre public et de la circulation p 104-115 in La Préfecture de Police - une institution atypique au cœur de la Cité, Les Éditions du Huitième Jour, 2007, 207 pages (ISBN 9782914119856)
  • Assurer l'ordre public à Paris, Gérer la circulation routière dans la capitale, in La Préfecture de Police - Nouvelle Arche de Noé Editions, Paris, 2003 44 p. (ISBN 2843680360)
  • Assemblée nationale - Rapport no 2794 fait au nom de la commission d'enquête chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens. Enregistré le . p 55, 71, 94, 261-266, 287. Accessible en lien externe.
  • Assemblées nationale - Rapport du Défenseur des droits sur Le maintien de l’ordre au regard des règles de déontologie p 11-14, décembre 2017 116 p. Accessible en lien externe.
  • Christophe Korell, Police nationale, l'envers du décor p 140-148 Denoël, 2021, 329 p (ISBN 9782207162637)
  • Laurence Beneux, BI: Brigade d'intervention, Le Cherche Midi, janvier 2020, 192 p, (ISBN 978-2749163536) (Unité d'intervention principale de la DOPC)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


=====================================================[modifier | modifier le code]

La Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) est l'une des six grandes directions de police, dites « directions actives » de la préfecture de police de Paris (PP). Elle est chargée du maintien de l'ordre public (manifestations festives ou revendicatives sur la voie publique), de la protection du siège des institutions de la République et des représentations diplomatiques, du contrôle du respect des dispositions du code de la route et, en particulier, de la prévention et de la lutte contre la délinquance et les violences routières.

Depuis le décret n° 2009-898 du , la DOPC est également compétente pour les trois départements dits « de la petite couronne » soit les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne[1].

Missions[modifier | modifier le code]

Au sein de la préfecture de police, la DOPC assure quatre missions prioritaires :

  • Gérer la circulation et encadrer les grands événements ;
  • Garantir l’ordre public ;
  • Fluidifier et sécuriser le trafic routier régional ;
  • Protéger les institutions.

Organisation et moyens[modifier | modifier le code]

La Direction de l’ordre public et de la circulation s'appuie sur un état-major et quatre sous-directions[2] :

  • la sous-direction de l’ordre public de l'agglomération parisienne, qui est dotée d'une salle d'information et de commandement spécialisée ;
  • la sous-direction régionale de la circulation et de la sécurité routières ;
  • la sous-direction de la protection des institutions, des gardes et des transferts de l'agglomération parisienne ;
  • la sous-direction de la gestion opérationnelle.

La sous-direction de l'ordre public de l'agglomération parisienne comprend deux divisions opérationnelles :

  1. La division d'information et d'intervention : cette division comprend le service du groupement des compagnies d’intervention et le service du groupement d’information de voie publique.
    • Les compagnies d’intervention de la DOPC, sont spécialisées dans le maintien de l'ordre et le rétablissement de l'ordre (encadrement de manifestations, émeutes, etc.), ainsi que le renfort aux autres unités pour la protection des palais nationaux et la sécurisation d’événements divers. Chaque compagnie compte une ULI2R (Unité Légère d'Intervention et de Réaction Rapide), chargée en temps normal des mêmes missions que le reste de la compagnie mais susceptible d'être engagée en priorité sur des missions dangereuses, et de servir de primo-intervenant en cas d'attaque terroriste avant l'arrivée des unités spécialisées.
    • Le SGIVP (Service du Groupement d'Information de la Voie Publique), comprenant plusieurs BIVP (Brigades d'Information de la Voie Publique), chargées de missions d'observation de la voie publique (formation et mouvements de groupes, préparations d'actes violents, etc.), lors d'événements sensibles, d'aide aux unités d'enquête dans ce cadre, mais aussi d'appui et d'éclairage aux unités en uniforme lorsqu'elles doivent intervenir en cas d'incidents.
  2. La division des unités opérationnelles spécialisées : cette division comprend le service de soutien opérationnel et le groupe d'intervention et de protection (GIP).
    • Le service de soutien opérationnel regroupe les moyens spécialisés à disposition de la DOPC pour l'organisation des dispositifs de maintien de l'ordre public.
    • Le GIP comprend la brigade d'intervention (BI) et la brigade de protection (BP). La brigade d'intervention est principalement chargée d'intervenir en cas d'attaque des palais nationaux, ministères et des personnalités s'y trouvant, mais ses missions quotidiennes incluent également les missions de sécurisation (notamment avec des tireurs de précision en « couverture haute ») lors de manifestations nécessitant la protection de personnalités. Par ailleurs, la BI apporte son expertise aux autres services de la préfecture de police lors d'interpellations judiciaires. Elle peut renforcer, en cas de crise (terrorisme, prise d'otage), la Brigade de recherche et d'intervention de la préfecture de police (BRI-PP, qui dépend de la direction de la Direction régionale de la police judiciaire de Paris) dans ses missions de libération d'otages, de lutte contre le grand banditisme et le contre-terrorisme.

Par ailleurs, la DOPC dispose d'unités placées temporairement pour emploi auprès d'elle, dont :

  • Les BRAV-M (Brigades de Répression des Actes de Violence Motorisées), sont des unités permanentes, formées tout les jours , mais formée notamment les jours de grands événements fortement susceptibles de dégénérer, sur la base de membres du SCM , de CSP et des compagnies d'interventions citées plus haut et des unités motocyclistes (compagnie motocycliste de la DOPC, CSI, escadron motocycliste de la garde républicaine). Elles sont chargées d'opérer à moto dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre. Le maintien de l'ordre à proprement parler n'est pas effectué en moto (contrairement aux voltigeurs des années 1970), mais ce mode de déplacement doit permettre aux policiers de se constituer en petits groupes très mobiles et réactifs, afin de s'adapter à la stratégie des groupes violents ;
  • Les unités de force mobiles (UFM) appartenant à la Gendarmerie nationale avec les escadrons de gendarmerie mobile (EGM) ou à la Police nationale avec les compagnies républicaines de sécurité (CRS).

La sous-direction régionale de la circulation et de la sécurité routières comprend un état-major régional et trois divisions opérationnelles :

  1. L'état-major régional de la circulation : il comprend le centre d’information et de commandement régional de circulation, le service de coordination opérationnelle régionale et le service régional d’études d’impact.
  2. La division régionale motocycliste (DRM) : cette division comprend le service des compagnies motocyclistes et les trois compagnies territoriales de circulation et de sécurité routières.
    • Le Service des Compagnies Motocyclistes (SCM) est chargé, à moto, des missions de sécurité routière et de lutte contre les infractions routières dans Paris, ainsi que les escortes de véhicules d'urgence ou de convois officiels, mais aussi du renfort aux compagnies centrales de circulation ou à la compagnie du périphérique lors de missions de contrôle routiers.
    • Les Compagnies Territoriales de Circulation et de Sécurité Routière (CTCSR), au nombre de trois (une par département de la petite couronne), sont chargées des mêmes missions que les compagnies centrales de circulation et du SCM (motocyclistes) dans chacun de ces départements.
  3. La division régionale de la circulation (DRC) : cette division comprend le service des compagnies centrales de circulation et le service de circulation du périphérique.
    • Le Service des Compagnies Centrales de Circulation (SCCC) est composé de quatre compagnies, dont une de nuit, chargées d'assurer la fluidification de la circulation routière, de procéder aux opérations de sécurité routière dans Paris intra-muros (contrôles routiers, vitesse, alcoolémie, etc.), de missions de déviation de la circulation lors de rassemblements ou d’événements bloquant les grandes artères ainsi que du renfort de l'encadrement d’événements neutralisant la circulation (arrivée du tour de France, commémorations, événements culturels, etc.). L'UROC (Unité de Renfort Opérationnel de la Circulation) dépend de ce service.
    • Le Service de Circulation du Périphérique (SCP) est essentiellement dédié aux missions de police de la route (contrôles de vitesse, d'alcoolémie et infractions diverses), à la prévention et à la sécurisation des accidents sur le périphérique parisien ainsi qu'à la fluidification du trafic et aux opérations d'ouverture et de fermeture du boulevard. L'URR (Unité de Répression Routière) relève notamment de ce service. Il dispose également d'une salle d'information et de commandement dédiée.
  4. La division régionale de la sécurité routière (DRSR) : cette division comprend l'unité de traitement judiciaire des délits routiers, l'unité de contrôle des transports de personnes, l'unité d'éducation et d'information routières et la compagnie de police routière.
    • L'Unité de Traitement Judiciaire des Délits Routiers (UTJDR) est chargée des enquêtes relatives aux délits routiers et du traitement judiciaire (garde à vue, audition, etc.) des personnes interpellées par les autres unités pour des délits routiers.
    • L'Unité de Contrôle des Transports de Personnes (UCTP), plus connue sous son surnom de "Boers", assure le contrôle des taxis et VTC pour lutter contre les éventuels manquements à la réglementation ainsi que l'exercice illégal de ces professions réglementées.
    • L'Unité d’Éducation et d'Information Routières est chargée des missions de prévention et de sensibilisation à la sécurité routière auprès de divers publics, notamment dans les établissements scolaires et les salons, festivals ou événements dans lesquels la police nationale est représentée.
    • La compagnie de police routière comprend notamment l'unité de contrôles routiers (UCR) qui est chargée de la recherche des infractions routières, essentiellement à l'aide de patrouilles routières et de véhicules banalisés.

En outre, les CRS autoroutières nord, sud, est et ouest Île de France, sont placées pour emploi sous l'autorité fonctionnelle de la sous-direction régionale de la circulation et de la sécurité routières. Elles sont chargées de la sécurisation des autoroutes franciliennes, des missions de police de la route et de sécurisation des accidents sur ces axes.

Aussi, l'Unité de vidéoverbalisation (UVV), opérant depuis les locaux de la préfecture de police, constate et relève les infractions au code de la route à l'aide du réseau de vidéoprotection déployé dans la capitale.

La sous-direction de la protection des institutions, des gardes et des transferts de l'agglomération parisienne comprend deux divisions opérationnelles :

  1. La division de sécurisation et de protection des institutions (DSPI) : cette division comprend le service de protection et de sécurisation et le service de garde des institutions.
    • Le service de protection et de sécurisation comprend l’unité générale de protection, l’unité mobile d’intervention et de protection et l’unité de sécurisation opérationnelle de la capitale.
      • L'Unité Générale de Protection (UGP) est consacrée à la protection des palais nationaux et des personnes menacées, le plus important travail consiste en des gardes statiques (factions) ;
      • L'Unité Mobile d'Intervention et de Protection (UMIP) effectue des patrouilles mobiles régulières entre les lieux menacés (palais nationaux, ministères, mais aussi les représentations diplomatiques les plus importantes ou les plus menacées). L'unité est organisée avec six circuits et sur chacun d'entre eux, deux véhicules, de manière à ne pas effectuer de gardes statiques devant ces lieux et à pouvoir, en cas de problème en un point, de rapidement monter un puissance par l'arrivée des autres patrouilles de l'unité. L'UMIP dispense également des conseils de sécurité aux responsables de ces lieux.
    • Le service de garde des institutions comprend la compagnie de garde de l’Élysée et la compagnie de sécurisation de la Cité.
      • La Compagnie de Garde de l’Élysée (CGE) est chargée de la protection extérieure du Palais de l'Élysée (les missions de protection intérieure, les services l'honneur et la protection directe du président de la République reviennent à la Garde républicaine et au GSPR) ;
      • La Compagnie de Sécurisation de la Cité (CSC) est responsable de la protection de la caserne de la Cité, abritant le siège de la préfecture de police, ainsi que d'autres sites dépendant de la préfecture.
  2. La division des gardes et escortes (DGE) : cette division comprend le service de garde et de sûreté du tribunal de Paris et la compagnie de transferts, d’escortes et de protections.
    • Le service de garde et de sûreté du tribunal de Paris comprend :
      • Le Service de Sécurisation du Tribunal de Paris (SSTP) qui est chargé de la protection du tribunal, de la surveillance des audiences ainsi que de l'escorte des prévenus entre les salles d'audience et le dépôt. Ce service ne se charge que du nouveau tribunal situé porte de Clichy. Sur le site historique du palais de justice de l'île de la Cité, ces missions sont assurées par le commandement militaire du palais de justice de Paris, à l'aide d'effectifs de la Gendarmerie mobile et de la Garde républicaine ;
      • L'Unité de garde du dépôt du palais de justice qui assure la garde des détenus présents dans le dépôt du palais de justice, où ils attendent d'être jugés ou d'être conduits en prison.
    • La Compagnie de Transferts d'Escorte et de Protection (COTEP) est chargée du transfert de détenus entre différents centres de rétention ou d'un centre de rétention vers le palais de justice (notamment des individus à risque) et des reconduites à la frontière des personnes expulsées.

En outre, le Service de garde des centres de rétention administrative (CRA) de Paris assure la garde des personnes retenues au sein des CRA de Paris et de la petite couronne. Pour les centres hors de la zone de compétence de la préfecture de police de Paris, cette mission revient à la police aux frontières.

La sous-direction de la gestion opérationnelle assure, quant à elle, l'ensemble des fonctions supports de la DOPC notamment les ressources humaines, l'équipement, l'immobilier et les finances.

Bilan annuel en chiffres[modifier | modifier le code]

Selon les informations communiquées par la préfecture de police, l'activité de la DOPC peut se mesurer à l'échelle du nombre d'événements ou d'infractions gérés ou constatés annuellement[3]

  • 5 200 évènements festifs, sportifs, inaugurations et cérémonies
  • 2 300 opérations de maintien de l’ordre, dont 1 600 manifestations revendicatives
  • 500 voyages officiels
  • 8 millions de déplacements motorisés par jour entre Paris et la banlieue
  • 25 000 infractions à la vitesse constatées par les policiers
  • 576 000 procès-verbaux relevés par 11 radars automatiques fixes, dont 8 sur le boulevard périphérique, et 5 radars automatiques embarqués à bord de véhicules
  • 79 000 contrôles d’alcoolémie

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret n° 2009-898 du 24 juillet 2009 relatif à la compétence territoriale de certaines directions et de certains services de la préfecture de police, (lire en ligne)
  2. Arrêté préfectoral n° 2019-00243 relatif aux missions et à l'organisation de la direction de l'ordre public et de la circulation
  3. Présentation de la DOPC sur le site de la préfecture de police. Voir liens externes ci-dessous.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


GendLoc est le nom d'un système de géolocalisation par GPS développé par la Gendarmerie nationale française pour la gestion des secours. Créé en 2012 sur initiative personnelle d'un gradé de l'Arme et mis en œuvre depuis , son emploi a été étendu à l'ensemble des unités de montagne de la Gendarmerie nationale puis aux unités de secours de différents services (Police, pompiers, SAMU etc.) après deux ans de tests. Le code source du procédé a ensuite été diffusé en open source (code source ouvert) afin de permettre à d'autres développeurs (universitaires, chercheurs, etc.) de contribuer à son développement.

Présentation[modifier | modifier le code]

Assistance à un randonneur égaré à l'aide de l'application GendLoc - PGHM de La Réunion

GendLoc est un système de géolocalisation qui utilise la puce GPS dont sont dotés les téléphones intelligents (smartphones). Le système ne nécessite aucune installation particulière sur le téléphone (application) et peut fonctionner dès qu'un réseau est disponible, même en conditions dégradées[1],[2].

La localisation est consentie, c'est-à-dire que c'est le demandeur qui en autorise puis en maîtrise l'emploi. Sur appel au centre de secours (en composant le 17 ou le 112), le demandeur reçoit un SMS contenant un lien hypertexte. En cliquant sur ce lien, les coordonnées de sa position sont envoyées et un opérateur peut visualiser cette position sur son écran (un point rouge apparaît sur la carte, ainsi que les coordonnées GPS du demandeur)[1].

Le recours à ce système procure un gain de temps considérable dans la localisation de victimes potentielles par les équipes de secours et dans l'acheminement de ces secours[3]. Mais dans un très grand nombre de cas (randonneurs égarés), il permet de proposer une assistance à distance et de réaliser d'importantes économies en rendant inutile l'emploi de ressources rares et coûteuses (personnel, véhicules, hélicoptères etc.)[4].

L'inventeur du système est l'adjudant Olivier Favre, du PGHM de Versoud (38)[4],[5],[6]. Le code source a par la suite été diffusé en open-source, dans le domaine public, pour favoriser le développement du système[6],[7],[8].

Conditions d'emploi[modifier | modifier le code]

  • le téléphone mobile doit être un smartphone, avec la fonction GPS activée
  • le système fonctionne avec les principaux systèmes d’exploitation (Android, iOS, etc.).
  • le fonctionnement ne nécessite aucune installation ou aucun téléchargement préalable. En fait, l'application n'est pas sur les outils des personnes secourues, qui n'ontr rien àcquérir ou à installer, mais sur le système d'information des secouristes, comme le PGHM.
  • emploi en France (y compris outre-mer)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Luc Barre, « Voici comment fonctionne GendLoc, l'application permettant aux gendarmes de localiser les personnes perdues, blessés ou isolées », La Montagne,‎ (lire en ligne)
  2. Gabrielle Serraz - Les Echos Ecrans géants et pisteurs géolocalisés à Val Thorens pour plus de sécurité- publié le 11 février 2019 https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/val-thorens-teste-des-systemes-de-securite-pour-plus-de-securite-963494
  3. (en) Kingsley Jones, « Mountain Rescue », dans Tour Du Mont Blanc. The Most Iconic Long-distance, Circular Trail in the Alps with Customised Itinerary Planning for Walkers, Trekkers, Fastpackers and Trail Runners, Vertebrate Publishing, (ISBN 9781912560738, lire en ligne)
  4. a et b Solenne Barlot, « Allier : comment 2 parapentistes ont été secourus grâce au système de géolocalisation de la gendarmerie », France 3 Régions,‎ (lire en ligne)
  5. « "Gend Loc", l'application qui sauve des vies », sur actu.fr,
  6. a et b « Sécurité en montagne : il a inventé le saint-bernard électronique », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  7. Guillaume Champeau, « Depuis un an, une appli open source de la Gendarmerie sauve des vies », Numerama,‎ (lire en ligne)
  8. « Gendloc : le PGHM vous retrouve en un clin d’oeil ! », U-Trail,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]