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Les Charlots

https://www.nanarland.com/acteurs/acteur-charlots--les-charlots.html

https://www.nanarland.com/nanarland-tv-3-phil-des-charlots.html

http://www.dvdclassik.com/critique/les-bidasses-en-folie-zidi

https://sk.wikipedia.org/wiki/Les_Charlots

Création et débuts[modifier | modifier le code]

Rencontres et premiers groupes[modifier | modifier le code]

« Je l'ai rencontré à l'époque où j'étais en classe de philo au lycée Charlemagne. Je faisais du jazz avec des amis du lycée et au cours d'un de nos boeufs, j'ai fait la connaissance d'un saxophoniste qui était à mes yeux quelqu'un d'extrêmement compétent. Il savait lire la musique, alors que moi, je jouais à l'oreille. Il était capable de jouer des morceaux incroyables de Charlie Parker. Il m'en avait foutu plein la vue. Et un jour, il m'a dit que son frère jouait dans un groupe yéyé. Il m'a proposé d'aller jouer un soir avec eux, et de gagner 50 balles. Moi qui n'avait jamais eu d'argent de poche, je me suis dit pourquoi pas. Je suis donc allé rencontrer pour la première fois de ma vie un groupe de guitaristes. C'est un monde que je ne connaissais pas du tout. Et celui qui jouait de la basse, c'était Jean Sarrus. On est en 1963, j'ai 20 ans, et il en a 17. Et c'est une histoire qui dure, puisque aujourd'hui, nous travaillons encore ensemble. »

— Gérard Rinaldi, 2011[1].

Les Problèmes[modifier | modifier le code]

https://www.lefigaro.fr/cinema/l-oeil-de-l-ina-les-charlots-le-rire-populaire-au-temps-de-l-insouciance-20210403

https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-du-16-nov-2012-jean-sarrus-7772664570 : concerts houleux à cause de la rivalité entre Antoine et Johnny Hallyday, subissent des jets d'objets

Jean Sarrus à la basse, Gérard Rinaldi au saxo, Gérard Filipetti et Luis Rego aux guitares, Donald Rieubon et plus tard Jean-Guy Fechner à la batterie[2]

Le prestigieux magazine américain Rolling Stone les qualifie de « meilleurs musiciens français de studio »[3].


Philippe Manœuvre, [vidéo] Les Charlots ont joué Satisfaction devant les Rolling Stones sur YouTube, Les Grosses Têtes, .


Luis Rego est emprisonné au mois de février et sous le régime dictatorial de Salazar[4]

[4]

Antoine, ici en 2011,

Photo d'identité d'Antoine

L'émergence des Charlots[modifier | modifier le code]

Lors d'une tournée au Portugal, Luis Rego est arrêté pour désertion du service militaire (alors que le contingent est envoyé en Angola) et emprisonné durant deux mois sous le régime dictatorial de Salazar. Son nom apparaît dans une chanson écrite pour le soutenir, Ballade à Luis Rego, prisonnier politique, extraite du premier album du groupe (Antoine rencontre les Problèmes).

(https://www.youtube.com/watch?v=t4DYKZAllO4)

mai 68

Par son amie contestataire Dominique Grange, emprisonnée, Jean Sarrus apprend que les prisonniers chantent « Merci maton » aux gardiens[4].

Arrivée au cinéma[modifier | modifier le code]

phrase de Michel Ardan

(Départ de Luis Rego)[modifier | modifier le code]

Apogée commerciale[modifier | modifier le code]

...[modifier | modifier le code]

https://books.google.fr/books?id=abncDwAAQBAJ&pg=PT45&dq=les+charlots&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwilhO-J-tDpAhUJx4UKHY85DpsQ6AEIOTAC#v=onepage&q=les%20charlots&f=false

Connus dans le monde entier,

The Crazy Boys en anglais

Die Tollen Charlots en allemand

Cinque Matti en Italie, même lorsqu'ils ne sont plus cinq

Los Locos en espagnol

https://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/27/jamais-serieux


Gilles Botineau, « Le Grand Bazar ou la sacralisation des Charlots », Dossiers, sur CineComedies, .



En (1970 ou 1971), Gérard Rinaldi chante la chanson de la quadrille dans le dessin animé Lucky Luke sous le faux nom de « Gérard Dinal », son contrat avec les Charlots l'interdisant de se produire en solo[5].


Claude Zidi devient ainsi un réalisateur demandé de comédies (http://www.cinecomedies.com/news/evenements/hommage-a-gerard-filipelli/)

Super-productions[modifier | modifier le code]

https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-du-16-nov-2012-jean-sarrus-7772664570

succès international : d'après Jean-Guy Fechner, Les Fous du stade, sous le titre anglais The Crazy Boys at the Games, aurait enregistré 50 millions d'entrées en Inde et serait l'un des films les plus vus là-bas, devant même Titanic

Avec les précédents succès, Christian Fechner construit sur les Charlots des super-productions comiques reposant sur des budgets élevés et des campagnes de promotion importantes[6],http://www.cinecomedies.com/news/evenements/hommage-a-gerard-filipelli/.


Le diptyque sur les trois mousquetaires


Les Charlots parodient la célèbre photographie Raising the Flag on Iwo Jima sur l'affiche du film Les bidasses s'en vont en guerre.

Retour aux bidasses

  • Ce film est la suite directe des Bidasses en folie. Luis Rego, qui avait quitté le groupe peu après la sortie du premier film en 1971, ne réapparait pas dans ce second volet. De son côté Jean-Guy Fechner, qui avait rasé sa barbe dans les autres films des Charlots sortis entre-temps, se l'est laissée repousser pour la première scène afin d'assurer la continuité de l'histoire. Quant à Jean Sarrus, il apparaît pour la première fois avec sa moustache. Par ailleurs, ce dernier s'est cassé la jambe dans un accident de moto peu avant le début du film, en conséquence toutes les scènes où il se déplace sont effectuées par une doublure.
Le village flottant d'Aberdeen dans le port de Hong Kong, lieu de tournage du film d'espionnage comique Bons baisers de Hong Kong en 1975.

À l'été 1975, Christian Fechner lance ensuite une parodie de James Bond et de films d'arts martiaux, Bons baisers de Hong Kong, dont il confie la réalisation au cascadeur Yvan Chiffre, par ailleurs ami des Charlots[7],[8],[S 1]. En plus de la classique séquence du gun barrel, le producteur s'offre la présence de personnages des véritables films de l'espion britannique avec leurs interprètes habituels : Bernard Lee en M, patron du MI6, et Lois Maxwell dans le rôle de la secrétaire Miss Moneypenny[7],[8],[9]. L'acteur américain Clifton James, apparu en shérif benêt dans deux James Bond à la même époque, joue un agent de la CIA[7],[8]. Ils sont également entourés de Kuan Shang, Simon Yuen, célèbres comédiens du cinéma hongkongais, et David Tomlinson, ainsi que d'un caméo de Léon Zitrone[8]. Surtout, les quatre Charlots dans leurs rôles d'espions font face à la vedette américaine Mickey Rooney, campant un admirateur fou qui enlève la reine d'Angleterre, incarnée par le sosie Huguette Funfrock[7],[8]. Le montage mêle des images de la visite de la vraie Élisabeth II à Hong Kong quelques mois plus tôt à des scènes tournées pour l'occasion avec le sosie[7].

Le film est tourné sur les quais de la Seine, au château de Vaux-le-Vicomte (pour les intérieurs du palais de Buckingham), sur une ligne ferroviaire historique en France pour des scènes censées se dérouler en Chine, dans les rues de Hong Kong et dans les décors extérieurs des studios de la Shaw Brothers[7]. Là-bas, l'équipe fait face à certains interdictions de tournage dues au sujet du film, Hong Kong étant une colonie britannique, et à des menaces de la part de truands chinois, notamment l'enlèvement de l'actrice Kuan Shang[7].



[S 2].


Désireux de poursuivre leurs expériences des drogues, les Charlots espèrent découvrir les fameuses fumeries d'opium mais n'accèdent qu'à de prétendues pilules de LSD, qui s'avèrent finalement n'être que de puissants somnifères[7],[S 3]. Ils partent également avec Bézu acheter de la drogue dans le quartier louche de Kowloon[S 4].

Mickey Rooney interprète une chanson intitulée Georges Super Star et Gérard Rinaldi chante le générique du film en anglais, From Hong-Kong With Love, évocation des génériques bondiens[8].

Le groupe d'acteurs-chanteurs passe ensuite dans d'autres pays asiatiques où leurs précédents films connaissent un triomphe, notamment la Thaïlande et l'Inde[7],

Super-production d'envergure internationale[10], Bons baisers de Hong Kong, sorti en décembre 1975, enregistre 2,7 millions d'entrées en un an en France[11],[12].




À la fin de son exploitation, le film totalise entrées.


sur Kaamelott : Il bat ainsi le record d'un spectateur américain qui avait vu 191 fois le film Avengers: Endgame et d'un autre qui avait vu 103 fois Avengers: Infinity War[14].


Le , les quatre Charlots participent à l'inauguration de TF1 : https://www.gettyimages.ca/detail/news-photo/jean-cazeneuve-with-les-charlots-at-the-inauguration-of-tf1-news-photo/111073788

Avec les Charlots, Fechner peut réaliser ses rêves de cinéma, produire des genres coûteux qu'il aime (cape et d'épée, film de guerre, espionnage) et rencontrer des artistes qu'il admire (Hunebelle sur les Charlots mousquetaires ou des acteurs célèbres comme Mickey Rooney ou les seconds rôles de James Bond dans Bons baisers de Hong Kong, Louis de Funès).

L'animateur Guy Lux suggère de réaliser Les Charlots dans l'Espace[6].

Jean-Guy Fechner raconte qu'il a, le même jour, appris la rupture du groupe d'avec son frère et a reçu l'accord signé de John Wayne pour leur projet[15].

Brouille et séparation avec Christian Fechner[modifier | modifier le code]

Un projet avec Bertrand Blier est au cœur de la séparation des Charlots et de leur producteur-manager Christian Fechner.

https://books.google.fr/books?id=b7G2DwAAQBAJ&pg=PA74&dq=les+charlots&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwilhO-J-tDpAhUJx4UKHY85DpsQ6AEIMDAB#v=onepage&q=les%20charlots&f=false

https://books.google.fr/books?id=c214Ioxho1gC&dq=definitivement+charlots&hl=fr&source=gbs_navlinks_s


En 1972, le producteur Christian Fechner invite Louis de Funès à déjeuner, pour le rencontrer et lui proposer de produire un film avec lui[16]. À cette époque, le dernier film de l'acteur est La Folie des grandeurs et son prochain sera Les Aventures de Rabbi Jacob, tous deux de Gérard Oury. Il déclare même ne vouloir plus tourner qu'avec ce réalisateur, déjà derrière Le Corniaud et La Grande Vadrouille[16]. De son côté, Christian Fechner est un jeune producteur de musique et de cinéma qui enchaîne lui aussi les succès : après avoir produit le chanteur Antoine, il a transformé les musiciens de celui-ci, Les Problèmes, en un groupe de chanteurs et d'acteurs nommé les Charlots[16]. Le premier film des Charlots, Les Bidasses en folie de Claude Zidi, a été un triomphe commercial, parmi les plus importants de 1971, dépassant même La Folie des grandeurs[16]. En 1972, les Charlots apparaissent dans deux films : Les Fous du stade de Zidi et Les Charlots font l'Espagne de Jean Girault, qui enregistrent presque dix millions d'entrées réunis[16]. Auréolée de ces succès, l'invitation du jeune producteur ne peut donc qu'être acceptée par l'acteur[16].

« C'est chez Lasserre que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. C'était aussi la première fois que j'allais chez Lasserre, mais je pensais que ça faisait grand producteur. Plus tard, j'ai découvert qu'il se fichait d'aller dans de très grands restaurants. Le déjeuner a été formidable : j'étais à la fois un jeune producteur en plein triomphe et un fan absolu de Louis de Funès. À l'époque, il n'y avait pas de magnétoscope et de films en cassette, alors je collectionnais les films en 35 mm et j'avais installé une salle de projection chez moi. Très souvent, les Charlots et moi nous nous passions deux films de de Funès de minuit à quatre heures du matin, et je connaissais par cœur ses dialogues. À ce déjeuner, je lui en ai récité et je pense que ça l'a amusé. Il était l'homme le plus courtisé du cinéma et je crois qu'il avait une petite revanche à prendre sur les gens de ce métier, notamment les producteurs. Je pense que ça lui a fait très plaisir de voir un très jeune producteur — j'avais vingt-sept ou vingt-huit ans — en plein succès et fan de ses films, qui lui disait rêver de travailler avec lui. »

— Christian Fechner[17].

Le producteur imagine réunir Louis de Funès et les Charlots, dans un projet de film inspiré de leur chanson Merci Patron, où il incarnerait ledit patron. Ses ouvriers, incarnés par les Charlots devaient notamment séquestrer leur patron, comme cela se faisait beaucoup à l'époque[18]. Le film serait réalisé par Jean Girault et scénarisé par son acolyte Jacques Vilfrid, fidèles collaborateurs funésiens, et les dialogues écrits par Michel Audiard[19]. Les Charlots rencontrent leur futur partenaire dans les coulisses de la reprise d'Oscar, au théâtre du Palais-Royal, mais le projet est finalement abandonné, en raison des nombreux autres projets des uns et des autres[17],[20]. André Bézu, attaché de presse des Charlots à l'époque, note qu'Audiard et les Charlots venaient d'univers trop différents, l'un étant de la « génération vin rouge », les autres de la « génération pétard »[19].

Néanmoins, l'idée d'un film avec Louis de Funès produit par Fechner reste en suspens pendant un an, en attendant une idée. Un soir, lors d'un dîner au Petit Colombier, rue des Acacias, le réalisateur Claude Zidi imagine un sujet de film[21] : « Le garçon me demande à propos d'un poulet : « L'aile ou la cuisse ? ». J'ai trouvé que ça ferait un bon titre de film. Avec des amis, nous avons lancé la conversation sur le guide Michelin et sur la « malbouffe » qui commençait à sévir. Ainsi sont nés Duchemin et Tricatel, amalgame entre Borel, l'inventeur des restoroutes, et Ducatel, candidat farfelu aux présidentielles »[22]. Christian Fechner apprécie le titre et le sujet trouvés par Zidi. Ils viennent proposer ce nouveau projet à Louis de Funès dans les coulisses de La Valse des toréadors à la Comédie des Champs-Élysées, et lui annoncent que le film l'associerait avec un jeune comédien de la génération montante, Pierre Richard, qui enchaîne les succès depuis Le Distrait, sa première réalisation, et avec qui Zidi venait de tourner La moutarde me monte au nez et La Course à l'échalote[17]. Le film verrait Louis de Funès et Pierre Richard dans les rôles d'un critique gastronomique influent et de son fils nullement intéressé par la reprise de l'entreprise paternelle, qui s'allient pour contrer les manigances d'un industriel de la restauration[17],

Le projet de L'Aile ou la Cuisse aurait aussi été un temps prévu avec les Charlots. Jean-Guy Fechner, également frère de Christian Fechner, évoque en 2013 une version de l'histoire où l'un des Charlots — probablement Gérard Rinaldi, leader du groupe — serait le fils de de Funès et les trois autres ses amis du cirque, et où les scènes du cirque auraient été plus longues et importantes ; selon lui, ce projet ne s'est pas fait à cause de la séparation entre les Charlots et Christian Fechner en 1976, à la suite d'une brouille[20],[23]. Jean Sarrus explique en 2014 que les Charlots devaient d'abord faire Merci Patron avec Louis de Funès puis L'Aile ou la cuisse, où ils auraient incarné « ses trois enfants »[18]. Selon le journaliste Gilles Botineau, les Charlots auraient été dans le film plusieurs employés de Duchemin[19].


Bertrand Blier

photo de Blier : La brouille entre Christian Fechner et les Charlots auraient pour départ un scénario proposé par Bertrand Blier.

un procès avec Fechner[24]

Lancé par le succès des Charlots, Fechner s'est diversifié en produisant des films de Pierre Richard, puis avec Louis de Funès, et va s'établir durablement comme un producteur de films populaires les décennies suivantes[24].

hong-kong : Le groupe est soumis à des cours d'anglais intensifs[S 5].

Les Charlots en trio et déclin[modifier | modifier le code]

Nouveaux films et théâtre[modifier | modifier le code]

Nouveaux films, théâtre, derniers succès musicaux

Le trio s'isole dans une villa de Saint-Tropez pour écrire eux-mêmes un film[S 6]. Il n'aboutissent à aucun scénario, mais écrivent de nombreuses chansons paillardes, dont Histoire merveilleuse[S 7].

[Album de chansons paillardes] L'album et la chanson-titre remportent un grand succès[S 7].

Bézu leur présente le producteur Jacques Dorfmann, qui instigue un projet entre les Charlots et Gérard Oury[S 8]. Gérard Oury laisse un synopsis sur lequel Jacques Lanzmann élabore le scénario de Et vive la liberté ![S 9]. Serge Korber, qui revient du cinéma pornographique, met en scène le film[S 9]. Le tournage se déroule principalement au Maroc, pour profiter d'un coûteux décor de fort construit pour Il était une fois la Légion peu avant[S 9]. La Gaumont impose une intense promotion, avec des avant-premières dans deux villes par jour, grâce à un jet mis à la disposition des Charlots[S 10]. Et vive la liberté !, sorti en , n'enregistre que 1,2 millions d'entrées en un an[25], soit bien moins que les précédents films du groupe[12]. Ironie du sort, les Charlots subissent la concurrence de la saturation des films de bidasse de ces années-là, genre qu'ils ont eux-mêmes crée[6]. Dorfmann, qui avant la sortie du film leur proposait un contrat pour cinq films avec cinq millions de francs d'avance, ne réitère pas d'offre après ce demi-succès[S 10]. Les Charlots partent également promouvoir le film dans d'autres pays, dont l'Inde et les Pays-Bas, où Gérard Rinaldi frôle l'overdose mortelle[S 11].

Andréas Voutsinas

https://www.avoir-alire.com/les-charlots-contre-dracula-la-critique-du-nanar

Charlots contre Dracula : le premier à ne pas dépasser le million d'entrées[12]


https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-du-16-nov-2012-jean-sarrus-7772664570 : La Cuisine des Anges, tournée mondiale, notamment en Asie où ils jouent en français tandis que le public lit le texte dans sa langue dans un livret

La Cuisine des anges, pièce de théâtre d'Albert Husson, à la Comédie-Caumartin

adapté en 1955

[vidéo] Les Charlots La Cuisine des anges - Archive INA sur YouTube

« La Cuisine des anges d'Albert Husson Création 1978 », sur www.lesarchivesduspectacle.net, .

en Afrique : On a joué dans des mines d'uranium, des hôpitaux, des écoles, des champs d'ananas[26]

Derniers succès musicaux[modifier | modifier le code]

profitant de l'essor de l'aérobic, symbolisé par l'émission Gym Tonic de Véronique et Davina, lancent la chanson L'Apérobic, qui se moque du phénomène et où Rinaldi utilise à nouveau son accent de paysan berrichon. La chanson, disque de ..., est le dernier succès du groupe. chant du cygne

https://www.francebleu.fr/emissions/l-ete-sera-kitsch-avec-jean-pierre-foucault/l-aperobic-par-les-charlots

album de parodies :

https://www.youtube.com/watch?v=81gcMPeYFC4 chantent avec Jeanne Mas


Le dernier film du contrat avec Christian Ardan est Charlots Connection[S 2]. Le film parodie les films policiers de l'époque, mais comporte aussi une scène où tous les personnages jouent les hommes préhistoriques[6]. Charlots Connection sort en et, échec relatif, comptabilise 578 239 entrées[12].

Télévision et départ de Gérard Rinaldi[modifier | modifier le code]

Gérard Rinaldi

En , Gérard Rinaldi annonce à Phil et Jean quitter le trio, attiré par d'autres projets[S 12].

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20120303_00125867

https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-du-16-nov-2012-jean-sarrus-7772664570

d'abord opportunité au théâtre : 1986-1989 : Double mixte de Ray Cooney, mise en scène Pierre Mondy, théâtre de la Michodière, avec Christian Clavier

Le réalisateur Francis Girod lui offre son premier rôle dramatique dans Descente aux enfers[27].

Avec Richard Bonnot et dernier film[modifier | modifier le code]

[S 13]

(Dernière réunion : Le Retour des Charlots, sans Gérard Rinaldi)[modifier | modifier le code]

https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-du-16-nov-2012-jean-sarrus-7772664570

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À la fin des années 1980, Christian Ardan accepte de payer Jean Sarrus pour écrire un scénario de film sans rapport avec les Charlots, La Guerre du rock[S 14]. Le producteur se désintéresse du projet et s'enquiert régulièrement auprès de Sarrus des rapports entre les membres du groupe : Ardan lui propose finalement de réunir les Charlots dans un nouveau film, lui offrant de plus le poste de réalisateur[S 14]. N'ayant plus de contact avec Gérard Rinaldi depuis la rupture de 1986, Jean Sarrus décide à contrecœur de ne pas le contacter pour ce film, en étant conscient qu'il se prive d'un élément marquant[S 14]. Il peine à écrire, d'autant plus qu'il anticipe le possible insuccès du film, et se voit aider par Richard Balducci[S 14]. Le film rassemble comme Charlots : Richard Bonnot, Phil et Jean Sarrus, ainsi que Luis Rego, le retour de ce Charlot historique devant rassurer face à l'absence de Rinaldi[S 14]. Ils sont entourés du clown américain Jango Edwards[S 14], et des humoristes Guy Montagné et Gustave Parking[6]. À Lisbonne pour les repérages, Jean Sarrus y a retrouvé par hasard Christian Fechner (tournant La Gamine), qu'il n'avait pas revu depuis 1975[S 14]. Sorti en , Le Retour des Charlots, voué à l'échec, est un « bide » retentissant, passant totalement inaperçu[S 14],[6], avec seulement 15 883 entrées[12].

https://www.leparisien.fr/ce-charlot-est-un-vrai-pro-09-02-2008-3296041975.php : Il anime, de 1992 à 1996, l'émission Country Box sur Canal Jimmy, consacrée à la musique country. crée des festivals de musique country

(https://www.rtl.be/people/potins/divorce-incendie-retour-a-l-anonymat-jean-sarrus-les-charlots-j-ai-tout-perdu--637891.aspx)

Jean Sarrus, lui, survit en faisant des animations dans des supermarchés durant trois ans, avant de rejoindre Europe 2 pour travailler sur Radio Saint-Tropez, [28].


Le trio restant des Charlots se sépare en 1997.

En 1998, Jean, Phil et Gérard reprennent contact pour mener une action judiciaire envers les producteurs du film Les Charlots contre Dracula, pour lequel ils ne touchent aucun droit, bien qu'étant à la fois interprètes et scénaristes[S 15]. Réconciliés, Sarrus et Rinaldi entament un projet de documentaire sur les Charlots pour la télévision, intitulé Les Charlots sont ils vraiment cons ou font-ils semblant ?, fondé sur les archives de l'INA, recensant plus de cinq cents passages télévisés[S 15].

Leur lent déclin des années 1980 et 1990 laisse dans l'esprit du public l'image d'un groupe qui semble toujours avoir été « ringard », effaçant leur popularité réelle des années 1960 et 1970, où ils étaient considérés comme subversifs et à la mode, représentants d'une certaine jeunesse[3].

Retours nostalgiques et reformations[modifier | modifier le code]

Grâce à l'affaire judiciaire sur Les Charlots contre Dracula, Jean Sarrus et Gérard Rinaldi ont renoué des liens amicaux[S 16]. Désireux de reformer les Charlots, Sarrus lui propose de remonter sur scène ensemble mais Rinaldi refuse[S 16]. Il considère que les Charlots, s'ils étaient pertinents dans leurs rôles de « jeunes cons » à l'époque, sembleraient désormais totalement dépassés au début des années 2000[S 16]. Sarrus pensait écrire de nouveaux sketchs et chansons sur leur génération, adaptés au monde d'alors, et s'avère déçu de la réponse de Rinaldi[S 16]. En compensation, il écrit un livre retraçant l'épopée du groupe, 100% Charlots, paru en 2004, dont Rinaldi écrit la préface[S 17]. Rinaldi est le seul du groupe à accepter d'apparaître avec Sarrus pour la promotion du livre dans les médias[S 17]. Seuls CaueTivi, Les Grosses Têtes et Patrick Sébastien les reçoivent, toutes les autres émissions réclamant les Charlots au complet ou rien[S 17].

Finalement, Rinaldi et Sarrus se réunissent en duo pour réenregistrer leurs tubes des Charlots, donnant le disque Les Charlots 2008[S 18], [29],[1]. S'imaginant ce que le groupe aurait chanté à cette époque s'ils ne s'étaient pas séparés, ils écrivent quelques chansons sur les styles musicaux à la mode, dont le slam T'as les sixties, sur les gens de leur âge[S 19]. Gérard Rinaldi considère néanmoins qu'ils n'ont pas « reformé le groupe du tout ! (…) On ne peut pas dire que les Charlots se soient reformés, on a décidé de retravailler à deux pour évoquer les Charlots, c'est différent »[1].

[S 13]

[1]

[S 13]

Son retour médiatique auprès de Sarrus était aussi motivé par la volonté de promouvoir son futur album solo Chansons de ma jeunesse' et d'autres projets personnels (http://danslombredesstudios.blogspot.com/2012/03/gerard-rinaldi-bye-bye-deja.html)

Phil ne participe plus aux reformations des Charlots mais retrouve parfois Luis Rego pour des bœufs (https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/cetait-linsouciance-et-la-gentillesse-le-dernier-des-charlots-pleure-son-ami-phil-31-03-2021-7JI7CFWTJNC4PIBCPHRTWCKSD4.php)

Au milieu des années 2010, Jean Sarrus monte le seul en scène 100% Charlots, tiré de l'histoire des Charlots et mêlé de chansons[S 20],[28],[30]. En 2012, il publie un nouveau livre sur le groupe et sa vie, Définitivement Charlots[2].

Au début des années 2020, Sarrus monte un nouveau seul en scène, Le Charlot fait son cinéma, et poursuit les Charlots avec Fechner et Bonnot, notamment avec un nouvel album et une bande-dessinée[26],[31].

Les Charlots et ceux qui les ont côtoyés font l'objet d'interviews par le documentariste amateur Maxime Delavant, qui en tire le film Les Charlots intime.

également actions de l'admirateur Thierry Hulsbosch : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20130117_00256435 Festival organisé à l'initiative de Thierry Hulsbosch , belge né en 1975...premier festival dédié au groupe...et unique festival... Ce passionné du groupe depuis 1983...et collectionneur de tout ayant trait aux Charlots...est devenu l'historien et archiviste du groupe au fil des années...

LES CHARLOTS - THE STORY - SONT-ILS VRAIMENT CONS OU FONT-ILS SEMBLANT ? PARTIE 1

https://www.nanarland-blog.com/les-charlots-remontent-sur-scene-en-belgique/

  • Mort de Phil

http://www.cinecomedies.com/news/evenements/hommage-a-gerard-filipelli/

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/gerard-filippelli-membre-du-groupe-les-charlot-est-mort-a-78-ans_4354191.html

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/cetait-linsouciance-et-la-gentillesse-le-dernier-des-charlots-pleure-son-ami-phil-31-03-2021-7JI7CFWTJNC4PIBCPHRTWCKSD4.php

http://www.cinecomedies.com/dossiers/jean-sarrus-le-retour-dun-charlot-en-folie/

Filmographie[modifier | modifier le code]


https://www.unifrance.org/film/1536/la-grande-java

La Grande Java
(1970)
Les Bidasses en folie
(1971)
Les Fous du stade
(1972)
Les Charlots font l'Espagne
(1972)
Le Grand Bazar
(1973)
Les Quatre Charlots mousquetaires
(1974)
À nous quatre, Cardinal !
(1974)
Les bidasses s'en vont en guerre
(1974)
Bons baisers
de Hong Kong

(1975)
Et vive la liberté !
(1978)
Les Charlots en délire
(1979)
Les Charlots contre Dracula
(1980)
Le Retour des bidasses en folie
(1983)
Charlots Connection
(1984)
Le Retour des Charlots
(1992)
Réalisation Philippe Clair Claude Zidi Jean Girault Claude Zidi André Hunebelle Claude Zidi Yvan Chiffre Serge Korber Alain Basnier Jean-Pierre Desagnat Michel Vocoret Jean Couturier Jean Sarrus
Scénario Philippe Clair Jacques Vilfrid Jean Halain Gérard Rinaldi
Claude Zidi Claude Zidi Claude Zidi Christian Fechner Jacques Lanzmann Pierre Uytterhoeven Jean Sarrus Richard Balducci
Michel Ardan Jacques Fansten Michel Fabre Jean Bouchaud Albert Kantof Gérard Filippelli René Havard
Georges Beller Jean-Paul Farré
Photographie Carlo Tafani David Carretero Stéphane Le Parc
Musique Aaron Schroeder Alexandre Azaria Bruno Coulais
David Grover
Production Michel Ardan Christian Fechner
Reteitalia
Société de production Gaumont
Reteitalia
Nationalité Drapeau de la France France
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Sortie
Charlots présents Gérard Rinaldi Richard Bonnot
Jean Sarrus
Gérard Filippelli
Luis Rego Luis Rego Luis Rego
Jean-Guy Fechner

Succès musical[modifier | modifier le code]

http://www.encyclopedisque.fr/artiste/985.html

https://lescharts.com/showinterpret.asp?interpret=Les+Charlots&order=year

http://www.infodisc.fr/Ventes_Albums_Tout_Temps.php?debut=9750

Analyse[modifier | modifier le code]

thèmes et image du groupe

Dans les années 1970, les Charlots représentent « la jeunesse soixante-huitarde, antigaulliste et libertaire » de l'époque, ce qui explique leur succès[3]. Dans leurs films et leurs chansons, ils se montrent avec des cheveux longs, rêveurs, jouisseur et attirés par les filles, refusant tout travail et encore moins la conscription[3].

service militaire[24]

grande distribution[24]

La chanson Merci Patron peut être vu comme un appel à l'autogestion ouvrière[3].

talents divers, qualité musicale, références des chansons

talent de Gérard Rinaldi : http://danslombredesstudios.blogspot.com/2012/03/gerard-rinaldi-bye-bye-deja.html : « De par son exceptionnelle voix et son charisme, Gérard devient le leader du groupe. Son don pour l’imitation fait mouche comme en témoignent son Gainsbourg de « Sois érotique », Luis Mariano de « Paulette, la reine des paupiettes » (parodie des « espagnolades » de l’époque), Jacques Dutronc de « Je suis trop beau », Tino Rossi de « Je chante en attendant que ça sèche » et ses très nombreuses « chansons à accent » (berrichon, arabe, etc.). »

Refs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Jean Sarrus, Définitivement Charlots, 2012[modifier | modifier le code]

  1. Sarrus 2012, p. 328.
  2. a et b Sarrus 2012, p. 423.
  3. Sarrus 2012, p. 331.
  4. Sarrus 2012, p. 333.
  5. Sarrus 2012, p. 439.
  6. Sarrus 2012, p. 355.
  7. a et b Sarrus 2012, p. 356.
  8. Sarrus 2012, p. 357.
  9. a b et c Sarrus 2012, p. 361.
  10. a et b Sarrus 2012, p. 362.
  11. Sarrus 2012, p. 365.
  12. Sarrus 2012, p. 434.
  13. a b et c Sarrus 2012.
  14. a b c d e f g et h Sarrus 2012, p. 447.
  15. a et b Sarrus 2012, p. 474.
  16. a b c et d Sarrus 2012, p. 489.
  17. a b et c Sarrus 2012, p. 490.
  18. Sarrus 2012, p. 492.
  19. Sarrus 2012, p. 493.
  20. Sarrus 2012, p. 498.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Interview de Gérard Rinaldi », sur IdolesMag, (consulté le ).
  2. a et b Serge Lacroix, « “Jamais sérieux !” », sur www.estrepublicain.fr, L'Est républicain, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Pour une réhabilitation des Charlots », sur www.nouvelobs.com, Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  4. a b et c Christian Eudeline, « Schnock n°24, Les Charlots : « Ça a même failli devenir un film avec Louis de Funès… » (Extrait) », sur www.la-tengo.com, (consulté le ).
  5. Rémi Carémel, « Vidéo confinée n°1: I'm a poor lonesome cowboy (Lucky Luke: Daisy Town) », sur Dans l'ombre des studios, .
  6. a b c d e et f « Les Charlots », sur Nanarland (consulté le ).
  7. a b c d e f g h et i Philippe Lombard, « Bons Baisers de Hong Kong (1975) », Histoires de tournages, sur devildead.com, .
  8. a b c d e et f « Bons Baisers de Hong Kong », sur Nanarland (consulté le ).
  9. (en) Wesley Alan Britton, Onscreen and Undercover : The Ultimate Book of Movie Espionage, Praeger, , 208 p. (ISBN 9780275992811, lire en ligne), p. 149.
  10. (en) Richard A. Lertzman et William J. Birnes, The Life and Times of Mickey Rooney, Gallery Books, , 624 p. (ISBN 9781501100987, lire en ligne), p. 426.
  11. Fabrice Ferment/CNC, « Cote Officielle 1975 », sur www.top-france.fr (consulté le ).
  12. a b c d et e Renaud Soyer, « Les Charlots box office », sur Box-office Stoy, (consulté le ).
  13. Bons baisers de Hong Kong sur devildead.com
  14. « Insolite : un Américain regarde 191 fois le film Avengers : Endgame au cinéma et décroche le record de visionnage », Sud Ouest, .
  15. Chapeau 2019, p. 276.
  16. a b c d e et f Dicale 2009, p. 440.
  17. a b c et d Dicale 2009, p. 441.
  18. a et b [vidéo] Jean Sarrus, la mémoire des Charlots sur YouTube, 2014.
  19. a b et c Gilles Botineau, « Papy Louis fait de la résistance », chapitre « Le retour », Catalogue de l'exposition à la Cinémathèque, p. 134-139, 2020.
  20. a et b Maxime Delavant, [vidéo] Merci Patron Les Charlots et Louis de Funès Projet abandonné sur YouTube, 2013.
  21. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ZidiDocumentaire
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  23. Maxime Delavant, [vidéo] Les Charlots 1976 l'année de la rupture sur YouTube, 2018.
  24. a b c et d Les Charlots au bout du Phil, Nanarland, 2009. Documentaire avec Gérard Filippelli, Christophe Lemaire et François Kahn.
  25. Fabrice Ferment/CNC, « Cote Officielle 1978 », sur www.top-france.fr (consulté le ).
  26. a et b Frédéric Sauron, « Jean Sarrus : « On avait énervé Mick Jagger », sur www.leprogres.fr, Le Progrès, .
  27. Jean-François Lauwens, « Gérard Rinaldi ne fait plus le Charlot », sur lesoir.be, Le Soir, (consulté le ).
  28. a et b « Jean Sarrus, des Charlots : “On a dû tout vendre, une vraie descente aux enfers” », sur www.purepeople.com, (consulté le ).
  29. (en) « Les Charlots ‎– Les Charlots 2008 », sur Discogs, CD, éditions Gérard Tempesti, Warner Music.
  30. Fred Sauron, « Jean Sarrus : “Mon spectacle revisite la carrière des Charlots en chansons et anecdotes” », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
  31. Frédéric Sauron, « Jean Sarrus a enregistré un nouvel album avec Les Charlots », sur www.leprogres.fr, Le Progrès, .