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Nicole Proulx[modifier | modifier le code]

Pour les autres significations, voir Proulx (homonymie).

Gustav Klimt
Gustav Klimt en 1914,
photographié par Anton Josef Trčka[1].
Naissance
Décès
Activité
Maître
Élève
Mouvement
Distinction
Croix d'or du mérite artistique (1888)
Médaille d'or de l'Exposition universelle de 1900 à Paris
1er prix à l'Exposition internationale de Rome en 1911.
Œuvres principales

Nicole Proulx, né le 17 juillet 1946 à Montréal est une artiste peintre


t l'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne.

Peintre de figures, sujets allégoriques, nus, portraits, paysages, il est aussi dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries et de mosaïques, céramiste et lithographe.

Sommaire[modifier | modifier le code]

La jeunesse et les débuts[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Egon Schiele, Gustav Klimt en blouse bleue (1913), collection particulière.

Deuxième enfant d'une famille de sept, Gustav Klimt est né à Baumgarten le 14 juillet 1862, près de Vienne. Fils d'Ernst Klimt (1834 - 1892), orfèvre ciseleur de métaux précieux, et d'Anne Finster (1836-1915), chanteuse lyrique, il suit les cours de l'école des arts appliqués de Vienne de 1876 à 1883. Il y est l'élève de Ferdinand Laufberger et de Julius Victor Berger (de). En 1877, son frère cadet Ernst le rejoint. Ensemble, ils dessinent des portraits d'après photographies qu'ils vendent six gulden pièce.

En 1879, il débute comme décorateur dans l'équipe de Hans Makart à qui il rêvera de ressembler pendant un temps, en participant à l'organisation du Festzug (noces d'argent du couple impérial). La même année, les frères Klimt et leur ami Franz Matsch décorent la cour intérieure du musée d'Histoire de l'art.

En 1880, Gustav Klimt adhère au Künstlerhaus (la Compagnie des artistes), intermédiaire influent entre les artistes et leur public, qui se chargeait de les aider. L'événement le plus important dans ces années est l'achèvement de la décoration des pendentifs du grand escalier du Musée d'Histoire de l'art, qu'il mène à bien malgré le décès du maître d'œuvre de ce travail, Hans Makart, travail qui consolide encore sa réputation. Cette même année, le trio enchaîne les commandes : quatre allégories pour le plafond du palais Sturany à Vienne, plafond de l'établissement thermal de Karlsbad.

En 1883, il crée un atelier collectif appelé Künstler-Compagnie et travaille avec son frère Ernst Klimt, qui est orfèvre ciseleur, et Franz Matsch. Le trio réalise en particulier de nombreuses fresques, allégories et emblèmes dans un style académique ; la précision des portraits de Klimt est renommée. Il se voit confier la décoration de murs et plafonds de villas mais aussi de théâtres et édifices publics. En 1885, il décore la villa Hermès, dans le Lainzer Tiergarten, d'après les dessins de Hans Makart, le théâtre de Carlsbad en 1886, les plafonds du théâtre de Fiume en 1893. Entre 1886 et 1888, il peint l'escalier du Burgtheater à Vienne et le style de Klimt commence à se différencier de celui de son frère Ernst Klimt et de celui de Franz Matsch. Désormais chacun travaille pour son compte.

Les qualités artistiques de Gustav Klimt sont reconnues officiellement et il reçoit, en 1888, la croix d'or du Mérite artistique des mains de l'empereur François-Joseph. En 1890, il réalise la décoration du grand escalier du musée d'Histoire de l'art et reçoit le prix de l'empereur (400 gulden) pour l’œuvre représentant La Salle de l'ancien Burgtheater, Vienne. Ainsi, jusqu'en 1890, Gustav Klimt a un début de carrière fait d'une solide réputation de peintre décorateur répondant à des demandes officielles de peintures architecturales, mais sans réelle originalité. Par la suite, son art devient moderne et plus original. Il s'exprime totalement et librement, comme l'indiquent les inscriptions sur le tableau Nuda Veritas : « Si l’on ne peut par ses actions et son art plaire à tous, il faut choisir de plaire au petit nombre. Plaire à beaucoup n’est pas une solution. »

En 1892, son père meurt d'apoplexie — comme il mourra lui-même ; son frère Ernst Klimt meurt également la même année, ce qui provoque la dissolution de la Compagnie.

Années 1890 : rencontre d'Emilie Flöge et rupture avec l'académisme[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Portrait d'Emilie Flöge (1902), musée de Vienne.

Dès ses premières commandes personnelles (les pendentifs du grand escalier du musée d'Histoire de l'art), il se dégage des modèles académiques, inspiré par les estampes japonaises, le symbolisme et l'impressionnisme français.

Il prend pour compagne Emilie Flöge, qui tient une maison de couture, et se rapproche en ces débuts des années 1890 des écrivains Arthur Schnitzler, Hugo von Hofmannsthal et Hermann Bahr. En 1895, lors d'une exposition à Vienne, il découvre les œuvres de Max Liebermann, Félicien Rops, Julius Klinger, Arnold Böcklin et Auguste Rodin.

En 1892, à la mort de son frère, il doit assurer la sécurité financière de sa famille. Il amorce sa rupture avec l'académisme. En 1893, le ministre de la Culture refuse sa nomination à la chaire de peinture d'histoire des Beaux-Arts.

En 1894, il est chargé avec Franz Matsch de la décoration de l'aula magna de l'université. L'année suivante, Klimt reçoit à Anvers le grand prix pour la décoration de l'auditorium du théâtre du château Esterházy à Totis (Hongrie).

Avec plusieurs de ses amis, dont Koloman Moser, Joseph Maria Olbrich, Carl Moll, Josef Hoffmann, Max Kurzweil, Josef Engelhart (de) et Ernst Stöhr, il crée le 3 avril 1897 le groupe des sécessionnistes qui fonde en janvier 1898 une revue d'art intitulée Ver sacrum (« Printemps sacré »). Le groupe ambitionne de construire un édifice consacré aux arts. Klimt participe la même année à la fondation de l'Union des artistes figuratifs, appelée la Sécession viennoise avec 19 artistes du Künstlerhaus. Cette séparation marque le désir de nouveauté de Klimt et d'une multitude d'autres artistes face à « l'inflexible résistance au changement » de l'académisme viennois, responsable d'un véritable « obscurantisme » artistique. De son côté, le Künstlerhaus ne met pas réellement en place une transmission entre les artistes étrangers innovants et leurs confrères autrichiens.

Il devient président de cette association, dont l'objectif est de réformer la vie artistique de l'époque et de réaliser des œuvres d'art qui élèvent « l'art autrichien à une reconnaissance internationale à laquelle il aspire ». Il s'agit aussi de combler le fossé entre les arts dit mineurs, de rapprocher les objets utilitaires et les objets d'art — pour créer une œuvre d'art totale, selon une citation de Wagner —, de transformer le monde au moyen des arts. Les arts doivent éveiller les consciences et s'éloigner de toute compromission avec l'art et l'académisme établis.

Cette fondation est en quelque sorte la réponse au mouvement Art nouveau en France et au Jugendstil qui se développe en Allemagne. La revue Ver sacrum devient le moyen d'expression de la Sécession, et le porte-parole de cette volonté de changer le monde. Josef Maria Olbrich parvient à réaliser l'édifice dédié aux arts souhaité par Klimt, le palais de la Sécession, qui donne aux jeunes artistes figuratifs un lieu permanent d'exposition pour leurs œuvres, et cristallise comme une sorte de manifeste les idées du groupe : « À chaque époque son art, à tout art sa liberté. »

À partir de 1897, Klimt commence à passer ses étés avec Emilie Flöge dans le Kammer et la région de l'Attersee, où il peint ses premiers paysages. En 1898, il crée une affiche pour la première exposition de la Sécession.

Pallas Athéna[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Pallas Athéna (1898), huile sur toile, 75 × 75 cm, musée de Vienne.

En 1898, il peint le célèbre tableau Pallas Athéna, qui sera utilisé comme affiche à l'occasion de la deuxième exposition de la Sécession, lors de l'inauguration de l'édifice de Joseph Maria Olbrich. Il détourne la représentation traditionnelle du sujet, d'inspiration classique, en montrant sous le visage de la déesse une Gorgone tirant la langue, représentation traditionnelle de l'époque archaïque.

1900-1907 : La Philosophie, La Médecine et La Jurisprudence[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Ces toiles commandées par l'université de Vienne pour décorer le hall d'entrée ont été détruites par les nazis en 1945, et presque aucune trace n'a été trouvée. Il existe peu de représentations de cette œuvre.

  1. Serge Sanchez, Klimt, Éditions Gallimard, , p. 87.