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CILRECO, Comité international de liaison pour la réunification et la paix en Corée

Comité international de liaison pour la réunification et la paix en Corée
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Objet social
Contribuer à la formation d'un large mouvement de solidarité avec le peuple coréen dans sa lutte pour accomplir la réunification indépendante et pacifique de la Corée.Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Châtillon (92320)Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Vice-présidente
Personnes clés
Site web

Le Comité international de liaison pour la réunification et la paix en Corée (abrégé en CILRECO) est une organisation internationale créée en juin 1977, qui regroupe toutes les associations d'amitié avec la Corée du Nord. Elle a pour objectif d’œuvrer à la réunification de la Corée. Elle siège à Paris.

Historique[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

Le Comité d'amitié de Belgique organise les 21 et 22 février 1977 à Bruxelles une conférence mondiale sur le sujet de la réunification coréenne[1]. 160 délégués provenant de 50 pays (ou 68 pays[2]) participent à cette conférence[3]. À la fin des deux jours, les participants se sont mis d'accord sur l'idée « Comité International de Liaison » visant à « soutenir de façon permanente la lutte du peuple coréen pour sa réunification »[1], cette mission fut délégué à un « Comité provisoire »[1].

Les 25 et 26 juin 1977 le comité provisoire s'est réuni à Alger et a adopté les statuts du CILRECO[1]. L'association est alors officiellement créée[4] et son siège est fixé à Paris[1].

Une seconde conférence mondiale s'est organisé à Tokyo en novembre 1978, lors de laquelle toutes les organisations participantes furent officiellement informé de la création du CILRECO[1].

Activités[modifier | modifier le code]

L'organisation est membre du « Comité spécial des ONG pour le désarmement et la paix » auprès des Nations-Unies[1].

Elle organise des conférence en Europe[5].

Dans les années 1990, le CILRECO a émis un appel pour obtenir la libération de l’étudiante sud-coréenne Rim Sou Kyeung[6].

Organisation[modifier | modifier le code]

L'organisation résulte des échanges lors de la première conférence en Belgique et ce construit autour de plusieurs axes[1] :

  • informer, animer, et coordonner les efforts des membres
  • rassembler les organisations, les politiques, les personnes en faveur de la réunification
  • structuration démocratique pour la fixation d'objectif

Les conférences mondiales définissent les axes d'orientation et les actions a mener[1].

L'organisation regroupe des politiciens, des intellectuels et des professeurs favorables à la Corée du Nord[5].

Membres[modifier | modifier le code]

L'organisation regroupe les associations d'amitié avec la Corée du Nord, comme l'AAFC[7].

Direction[modifier | modifier le code]

La première équipe de direction est créée lors de la conférence des 25 et 26 juin 1977 à Alger, elle est composé de[1] :

  • Secrétaire général : Guy Dupré[1]

En 1979, suite au décès de Lelio Basso en décembre 1978, un nouveau président est élu, Lucio Mario Luzzatto (it) le remplace[1]. Au même moment un cinquième vice-président, Stanley Faulkner, est élu[1].

En 1987, suite au décès de Luzzatto en décembre 1986, il est décidé de créer la présidence d'honneur lors d'une session extraordinaire[1]. La 4ème conférence internationale de novembre 1988 à Vienne approuve cette décision et nomme différents membres à la présidence d'honneur[1] :

Deux vice présidents sont nommés au même moment[1]  :

Dans les années 1990, de nombreuses personnalités s'ajoutent à la présidence d'honneur ou à la vice-présidence[1] :

Objectif[modifier | modifier le code]

Les statuts précisent[1] :

« Le Comité International de Liaison pour la Réunification Indépendante et Pacifique de la Corée a pour but de contribuer à la formation d'un large mouvement de solidarité avec le peuple coréen dans sa lutte pour le retrait des troupes américaines de Corée du Sud, pour mettre en échec la manœuvre de création des "2 Corées", pour s'opposer à la division de la Corée, pour mettre un terme à la dictature fasciste en Corée du Sud et pour accomplir la réunification indépendante et pacifique de la Corée »

Elle a pour objectif la réunification de la Corée[5].

Publications[modifier | modifier le code]

L'organisation publie le bulletin mensuel « Pour une Corée réunifiée et indépendante » en anglais et en français[1] ainsi que « La Corée est Une »[8]. Elle publie des études sur la Corée[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y « Historique » [archive du ] Accès libre, sur Cilreco (consulté le )
  2. Paul-Emmanuel Babin, « MATHY Paula, dite Paulette, épouse PIERSON. », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. Association d'amitié franco-coréenne, « Un document secret exceptionnel : le rapport de l'ambassade de Hongrie en Corée après la conférence de Bruxelles pour la réunification (février 1977) », sur Association d'amitié franco-coréenne (consulté le )
  4. « Comité international de liaison pour la réunification indépendante et pacifique de la Corée | UIA Yearbook Profile | Union of International Associations », sur uia.org (consulté le )
  5. a b et c (ja) « 尹美香氏の欧州「親北派」との関係 | オピニオンの「ビューポイント」 » (consulté le )
  6. « APPEL INTERNATIONAL POUR RIM », sur L'Humanité, (consulté le )
  7. Florent Charles, « La question coréenne et le problème de la réunification », HALSHS, Université Nice Sophia Antipolis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. BnF, « Notice de périodique - La Corée est Une » Accès libre, sur Catalogue BnF (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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