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La France, un pays précurseur[modifier | modifier le code]

La France est l’un des premiers pays à avoir et à utiliser des services secrets. C’est à partir de 1886 que la cryptographie militaire s’est développée. A partir de 1907 un colonel développe l’organisation de la section du chiffre qui sera rattachée à l’état-major de l’armée. En 1914 le décryptage diplomatique est pratiqué, les interceptions des communications ennemies pendant la guerre sont prises en charge par la section du chiffre. Bien que précurseur en la matière, les services de renseignement français ont pris du retard et ne sont pas encore à leur meilleur niveau en août 1914. C’est suite à ces retards que plusieurs bureaux de renseignements seront créés et c’est d’ailleurs grâce à cela que l’attaque allemande de Verdun fut connue avant l’assaut du 21 février 1916.

L'organisation des services de renseignement pendant la guerre[modifier | modifier le code]

La coordination des pays alliés[modifier | modifier le code]

À partir du 22 novembre 1914 , quelque mois après le début de la guerre, les Alliés, suite à une conférence, décident d’installer un bureau de renseignement commun à Folkestone. Il s’agit d’un port situé prés de Douvres qui accueille tous les ferries et navires des pays neutres, surchargés de passagers et de réfugiés venus de tous pays avec des motivations diverses. Cela va permettre un contrôle ainsi qu’un recrutement très fructueux pour les services secrets.

Presque un an après, en septembre 1915, Rotterdam devient un nouveau centre de renseignements suite à l’installation d’une barrière électrifiée entre la Belgique et les Pays-Bas par les Allemands, ce qui rend le passage de la frontière plus difficile. De plus, le contre-espionnage allemand connaît un développement rapide et par conséquent décime de nombreux réseaux alliés. Il n’a cependant pas dépisté tous les réseaux. Le moins touché fut celui de la Dame Blanche en Belgique. Ce réseau tiendra jusqu'à la fin de la guerre grâce à une charte sévère et secrète.

En plus de ces nombreux réseaux d'espionnage installés dans des pays alliés, la Suisse, bien qu’étant neutre, fut un véritable carrefour de la guerre secrète. C’est surtout pour le côté pratique que ce fut le cas, puisque la Suisse est au centre de l’Europe ainsi que voisine de l’Allemagne.

Différents types d'espionnage[modifier | modifier le code]

A partir de 1916, et peut-être même avant, les Allemands innovent avec un nouveau type d’espionnage : ils découvrent le véritable intérêt des interceptions de communication puisque les Français et les Anglais communiquent beaucoup par radio. Les Allemands créent alors le service d’écoute ou, comme ils l’appellent, l’Abhorchdienst, dont la station principale est basée à Neumünster. À la fin de 1916, les Allemands découvrent le procédé de codage anglais Playfair en une journée. En Belgique, dans leur quartier général de Spa, les Allemands utilisent d'autres méthodes pour intercepter les messages téléphoniques alliés. En effet, c'est grâce à des dispositifs à induction installés dans le sol ou par branchement sur les fils ennemis que cela leur est permis.

Une autre méthode d’espionnage a fait succès il s’agit des espionnes. En effet les services secrets britanniques et français y ont eu beaucoup recours dans les domaines militaires et stratégiques. En Belgique la particularité des espionnes est qu’étant souvent issues de familles riches ou de grande familles catholiques elles parlent l’allemand. Ces femmes travaillant à la croix rouge en tant qu’infirmières peuvent recueillir de nombreux renseignement au prés des soldats allemand blessé ainsi qu’au prés de la population . D’autres femmes, de milieux simples, se relaient pour surveiller 24h sur 24 tous les moindres faits et gestes des allemands aussi bien sur terre que dans les air , qu’elles notent avec précision sur des fiches envoyée ensuite aux Pays Bas .

L'efficacité de l'espionnage[modifier | modifier le code]

Même si au début il y eut de nombreuses erreurs, un manque de concertation, des fonds insuffisants et surtout une méfiance des Français vis-à-vis de l’espionnage, ce qui ne facilita pas le travail des services secrets, ceux-ci n’ont pu que s’améliorer.

En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les services secrets ont joué un rôle suffisamment important dans l’élaboration de stratégie des alliés et dans la protection de leurs pays. En effet ils ont tous eu recours à des espions. Et d’ailleurs la Belgique, Londres et Lille ont fait ériger un monument en l’honneur de leurs espions après 1918. Il y eut la même chose de faite à Paris, au Trocadéro, mais fut enlevée par les Allemands en 1940. La plupart de ces espions avaient repris du service dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]