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Anciens combattants de la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Un ancien combattant est un des millions de volontaires ou de mobilisés engagés dans la guerre. Une guerre produit naturellement des anciens combattants. On divise les anciens combattants en plusieurs catégories : les mutilés, les blessés (légèrement ou gravement), les combattants du front mais aussi ceux qui n'ont pas combattu directement comme l'arrière (femmes, enfants ou même fiancées) où ils ont tous servi dans les états majors.

Quelle que soit la place où ils se trouvaient pendant la guerre, les anciens soldats avaient beaucoup de demandes, qu'elles soient matérielles ou morales. Tous avaient un rôle dans la guerre, qu'il soit moral ou matériel. La Première Guerre mondiale a touché les soldats, leur corps mais aussi leur esprit. En rentrant chez eux, les anciens combattants ont le sentiment de ne plus être eux-mêmes. Ils ont alors une autre vision de la vie. Parfois ils changent physiquement mais changent toujours mentalement. En général, les anciens combattants parlent peu de la guerre mais ils ne l'oublient pas cependant. Il y a plus de 1 450 000 militaires morts ainsi que environ 6 441 000 survivants dont une moitié de blessés. Près de 15% de ces personnes ont servi à l'arrière ou au auxiliaire. En revenant chez eux, les anciens combattants ont l'impression de ne plus être eux même. Pour ces soldats, la guerre pris fin pour les tous premiers avant l’armistice ou même deux ou trois ans plus tôt.


Naissance et fonctionnement des associations[modifier | modifier le code]

L'histoire des anciens combattants est généralement celle de leurs associations. Les toutes premières associations firent leur apparition en 1916. Les deux plus grandes organisations sont l'Union fédérale des mutilés (U.F.) (qui ne comprend pas que des mutilés) et l'Union nationale des combattants (U.N.C), qui regroupe environ 2 millions d'adhérents. Elles réunissent près de la moitié des effectifs. Ils sont alors près de 3 millions de soldats rescapés à rejoindre les associations dans les années 30. Malgré leur poids dans la société, les associations ne rassemblent pas tous les anciens combattants. Certains soldats qui ne se sont pas inscrits à diverses associations d'anciens combattants pensent que leur devoir est accompli et qu'ils ne veulent pas en parler. Les associations eurent beaucoup plus de succès dans les villages que dans les villes. Les associations d'anciens combattants existent dans chaque pays. Mais plus particulièrement en France où celles-ci sont puissantes avec à l'époque (1930) plus de 3 millions d'adhérents. Les plus importantes associations à l'époque sont l'UF qui ne regroupe que des mutilés et l'UNC. Elles réunissaient alors plus de la moitié des effectifs. Près de 3 millions d'anciens combattants rejoignent les associations.

Malgré leur présence, les associations ne regroupent pas l'ensemble des anciens combattants. Une association d'anciens combattants fait naître un lien identitaire. Les associations ont bien plus de succès dans les villages que dans les villes. Les associations d'anciens combattants sont très présentes dans le domaine de la commémoration. Elles créèrent avec l'accord des pouvoirs publics le « Jour du Souvenir » qui est placé le jour de l'anniversaire de l'armistice. Pourquoi les associations ont-elles vu le jour? Tout simplement pour répondre aux attentes des soldats blessés qui étaient placés dans des hôpitaux bondés pour pouvoir avoir les soins nécessaires pour guérir mais ce n’était pas la seule raison, elles ont aussi été crée pour apporter aides et soutiens. Elles ont un lien avec l’Etat. Ceux sont des citoyens qui veulent défendre leur droit. Il y a deux mouvements de création d’associations d’anciens combattants. Les premières se forment pendant la guerre de 14-18. Pendant cette période, les associations des mutilés et des réformés se créèrent. Les réformés étaient des soldats renvoyés car l’armée avait décidé que ces personnes ne pouvaient plus la servir, cette décision pouvait être provisoire ou au contraire définitive. Cet ordre est prononcé par un regroupement de médecins militaires. Un effet de mécontentement était produit car les soldats blessés devaient attendre longtemps avant de pouvoir passer devant une commission de réforme. Cependant celles-ci étaient pleines car les blessés figurés en grand nombre et les médecins en petit effectif. L’armée voulait à tout prix éviter la réforme. Une fois la liberté retrouvée, les réformés avaient du mal à vivre normalement cependant l’Etat leur donnait de petites allocations Une loi sur les allocations avaient été voté en 1831. Elle avait au début été crée par une armée de métier, exemple de ceux qui avec un handicap physique ne pouvaient pas reprendre leur métier. Un homme qui n’est pas blessé que physiquement, mais en temps de guerre, les vrais blessés sont les blessures physiques et non mentales. Si ces blessures sont mentales, on le traitera alors d’embusqué. Une des revendications des réformés en 1917 est de pouvoir créer un insigne pour pouvoir éviter ces traitements. Les revendications matérielles mais aussi reconnaissances morales ont poussé les mutilés à exister tous ensemble. Les mutilés désignent l’ensemble des réformés. Les associations se fondent dans des centres de rééducation, dans les dépôts ou des hôpitaux. La création du journal des mutilés en mai 1916 leur donne du pouvoir car de plus en plus de personnes vont s’intéresser au journal. Le journal convoque alors à Paris, toutes les associations pour demander un droit de réparation. Les anciens combattants avaient un effectif plus grand que les mutilés.

Influence sociale et politique[modifier | modifier le code]

En cas de guerre, il n'était pas simple pour les associations d'anciens combattants de ne pas prendre partie dans plusieurs opinions politiques. En général il y a plusieurs organisations qui se créent dans un même pays. Exemple en France: plusieurs associations soutenaient les aveugles de guerre mais d'autres associations sont apparues. Il était dans ce cas là difficile de différencier leurs tendances politiques. Les anciens combattants étaient patriotes mais certainement pas nationalistes mais ils étaient plus pacifistes. L'U.F est un mouvement de gauche alors que l'U.N.C est au contraire de droite. L'U.N.C a eu un rôle important lors de la journée du 06/02/1934 car comme certaines organisations, l'U.N.C dit haut et fort son idéologie politique comme l'A.R.A.C (association républicaine des anciens combattants). Les Croix-de-feux (petite organisation d'ancien combattants "les décorés au péril de leur vie") participèrent aussi à l'action du 6/02. Mais elle n'attire cependant pas beaucoup d'anciens combattants. Dans ce groupe, toutes les opinions politiques y sont représentées. Le contexte politique a alors un rôle majeur. Afin que des grèves ne se déclenchent, le gouvernement prévoit d’exonérer les militaires ainsi que les veuves des impôts dus pendant les années de la guerre. Ex : si le revenu est inferieur à 5000 francs, il y a une prime de démobilisation de donnée majorée de 20francs par mois de séjour de front.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Jacques Becker « Anciens combattants » dans Inventaire de la Grande Guerre sous la direction de François Lagrange
  • Antoine Prost « Les anciens combattants » dans ...
  • Dossiers de l'actualité 104 ( 04/2008 ), « Derniers témoins de la grande guerre mondiale » de Bernard Gorce et Denis Peiron
  • Le Monde 18596 ( 09/11/2004 ), « La france ne compte plus que 15 survivants de 1914 - 1918 »
  • Les chemins de la mémoire n°199 ( 11/2009 )