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Les chapiteaux du portail occidental :[modifier | modifier le code]
Autrefois entrée principale de la basilique Saint-Seurin de Bordeaux, datant du XI ème siècle, le massif occidental a subi une réfection néo-romane en 1828[1], menée par l’architecte Alexandre Poitevin.
Cette façade vient masquer l’ancienne, de style roman. Un couloir-porche, où se réunissaient autrefois catéchumènes, pénitents et pèlerins, relie la façade occidentale à la nef de l’édifice.
Il possède un plan en « T », dont la branche verticale est orientée à l’est et se termine au niveau de la porte donnant accès à la nef de la basilique.
Dans la grande arcade située à l’entrée du couloir, on remarque la présence de plusieurs chapiteaux dont un, en marbre blanc, est un réemploi d’un chapiteau gallo-romain venant certainement du Palais Gallien à Bordeaux. Du côté opposé de l’arcade, un « chapiteau » très particulier attire l’attention. Sans doute réalisé au XIX ème siècle, vers 1856[2], il est la représentation d’un tombeau cénotaphe : Saint Seurin y est visible, enveloppé dans un linceul, sur un lit de parade à colonnettes.
L’entrée du couloir-porche, voûté en berceau, se fait en passant sous un arc en plein cintre retombant sur des colonnes cylindriques légèrement adossées au mur et qui reposent sur des bases cylindriques évasées, supportant de chaque côté une série de trois chapiteaux.
Au nord figure une représentation de la scène du sacrifice d’Isaac par son père Abraham, selon un épisode biblique de la Genèse. Sur la partie frontale de la corbeille est sculptée une table sacrificielle sur laquelle est allongé Isaac. Toutefois, ses jambes repliées au dehors de la table suggèrent qu’il s’apprête à se lever. A gauche, Abraham tient dans sa main droite une arme sacrificielle tandis que sa main gauche a empoigné la chevelure de son fils. Dans le coin le plus à gauche du chapiteau, un personnage est représenté, sans doute un ange, bloquant le bras armé d’Abraham. A droite arrive le bélier qui va être qui va être substitué à Isaac.
Il est flanqué de deux autres chapiteaux, de dimensions moindres, où figurent des motifs végétaux et animaliers. La corbeille du chapiteau le plus à gauche est orné de palmettes.
Faisant face à la scène du sacrifice d’Isaac et orienté au sud, une représentation d’oiseaux bequetant une grappe de raisins, symbole de vie et de spiritualité inspiré du Nouveau Testament.
Ce chapiteau est, lui aussi, flanqué de deux autres chapiteaux, à thème animalier. Celui placé le plus au centre montre un enlacement de serpents dardant une langue trifide.
Sur le chapiteau le plus à droite sont sculptés des volatiles monstrueux aux yeux globuleux.
Dans ce très bel ensemble de chapiteaux, on notera que l’abaque est orné d’entrelacs ou de feuilles aux motifs variés formant elles-aussi des entrelacs.
Les astragales sont de simples moulures arrondies, sans aucun motif.
Au bout du couloir, une porte autrefois surmontée d’un tympan et d’un linteau romans, aujourd’hui disparus, donne accès à la nef.
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Entrée du couloir-porche, avec ses deux séries de trois chapiteaux supportant la retombée de l'arc en plein cintre. -
Chapiteaux de plus petites dimensions que les autres, encastrés dans le mur droit de la porte d'entrée de la nef (côté sud). -
Chapiteaux de plus petites dimensions que les autres, encastrés dans le mur gauche de la porte d'entrée de la nef (côté nord). -
Chapiteaux flanquant celui représentant des oiseaux bequetant une grappe de raisins (côté sud). -
Chapiteau représentant le tombeau de saint-Seurin, dans l'arcade du couloir-porche.
Claire Augst, Lucie Caudron, Julien Gauffre, Roxane Haristoy, Léa Jacquier Hervouet, Maelys Legoff - Enrichir la page sur la Basilique Saint-Seurin de Bordeaux et création d'un article sur Saint-Fort :
Notre travail sur Wikipédia consistait en l'enrichissement de la page de la Basilique Saint-Seurin de Bordeaux, ainsi qu'à la création d'un article sur la légende de Saint-Fort. Nous avons dû réaliser une description détaillée de l'entrée sud de la basilique, une description des chapiteaux du couloir-porche du massif occidental, une description du mobilier, une description de la crypte de la basilique ainsi que la conception d'un article sur l'histoire de Saint-Fort. Ce travail a nécessité l'apport de photographies personnelles et libres de droit, déposées sur Wiki Commons. Nous avons abordé ce sujet par deux approches. Premièrement, nous avons effectué un travail de recherche et de consultation des ressources bibliographiques disponibles relatives à chacun de nos sujets, puis nous avons effectué une visite guidée des lieux. Nous nous sommes ainsi confrontés à une méthodologie de travail de recherche similaire à ce que nous avons appliqué au cours de nos parcours universitaires. Cette expérience fut très enrichissante, nous permettant d'une part de découvrir ou redécouvrir un monument très intéressant du riche patrimoine religieux de Bordeaux, mais aussi, dans l'ensemble, ce travail nous a fait comprendre une partie essentielle du fonctionnement d'une encyclopédie en ligne et les différents liens existant entre les pages entre elles ; d'un outil que nous utilisons très régulièrement mais que nous ne connaissons que de manière empirique. Les difficultés rencontrées proviennent majoritairement du manque d'informations sur nos différents sujets. Les sources bibliographiques relatives à Saint-Seurin de Bordeaux ainsi qu'à l'histoire de Saint-Fort sont peu nombreuses, en grande partie datées et certaines sources se contredisent entre elles. La part de recherche, dans le processus d'élaboration de notre article, a donc été bien plus chronophage qu'escompté. Nous avons aussi été confronté à quelques problèmes quant à la conception de nos articles respectifs, notamment dans la manipulation des outils de traitement de texte qu'offre Wikipédia, qu'il s'agisse de la création de liens référant à d'autres articles de l'encyclopédie, à des ouvrages ou autres sources, ou bien la manipulation du brouillon en général jusqu'à sa publication, ou encore du vocabulaire et du ton général à employer dans la rédaction de nos brouillons. De plus, pour la légende de saint-Fort, il a fallu créer un nouvel article. Cela a impliqué un certain nombre de contraintes, nécessitant notamment de lier l'article à d'autres, déjà existants, pour son référencement. Nous avons cependant pu bénéficier de l'accompagnement des intervenants de ce cours et des Wikipédiens, nous promulguant conseils et informations sur nos sujets respectifs.
Références :[modifier | modifier le code]
- J.-M Loizillon, Basilique Saint-Seurin de Bordeaux, Péchade,
- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné d'architecture française, Paris,