Utilisateur:Noureline/Brouillon/Miracles scientifiques interprétés par l'Islam dans le Coran

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Un miracle scientifique dans le Coran ou la Sunna est selon les musulmans un signe clair à un fait scientifique prouvé récemment, et qui ne pourrait pas être atteint avec les moyens de l'ère du Prophète.

L'écriture sur les miracles scientifiques du Coran ou la Sunna a fait l'objet d'avis divergents. La notion de "Miracles scientifiques du Coran" est en effet l'objet de nombreuses critiques, tant par des auteurs musulmans que par des scientifiques, aussi bien quant à leur rôle dans le prosélytisme musulman que pour leur absence de fondement scientifique solide.

La commission des miracles scientifiques du Coran et la Sunna juge la nécessité de montrer la vérité de la source divine du Coran à travers les signes qu'il contient à des faits scientifiques dont le Coran a indiqué l'existance avant la science moderne. Cependant, l’écriture dans ce domaine est soumise à des normes définissant la conduite à tenir afin de la contrôler et ainsi la protéger contre les maux du concordisme et de l'exagération dans l'interprétation matérialiste des textes Coraniques et hadiths prophétiques [1].

Histoire de la notion de « miracles scientifiques du coran »[modifier | modifier le code]

Le premier qui a utilisé la notion du miracle scientifique du Coran était Kamal el-Din Ezzamalkani [2] né en 666 [3]et puis Ibrahim alnazzam albaseri [4], né en 777 [5]. Cette notion a été également utilisée par Abu al-Hasan al-Ash'ari et son étudiant al-Baquilani [6] et d'autres grands savants de l'islam tels que Sheikh al-Islam Iben Taymiyyah et ses étudiants Iben Qayyim et Iben Katheer[1],[4]. Récemment par le prédicateur Ahmad Deedat Hussein [7] et a continué d’être utilisée par d’autres érudits de l’islam tels que Cheikh Abdul Majeed Al Zindani [8], Abdullah bin Abdulaziz Al-Musleh[1] et Zaghloul Al Najjar [9].

Normes d’écriture en miracles scientifiques du Coran et la Sunna[modifier | modifier le code]

Il existe une différence entre le miracle scientifique, qui est l’indication d'un signe clair à un fait scientifique récemment découvert et l’exégèse scientifique du Coran, cette dernière a été réfutée par la plupart des érudits de l’Islam[1].

La commission mondiale des miracles scientifiques du Coran et la Sunna, après avoir constaté que la majorité des écrits sur l’aspect miraculeux du Coran manquent d’authenticité, et de la bonne compréhension des faits scientifiques, a mis en place des règles à respecter pour protéger ces écrits des erreurs.

Parmi ces normes on cite [1]:

  • La confirmation du fait scientifique par expérimentation ; sachant qu'il existe une différence entre un fait scientifique empiriquement prouvé et une théorie qui représente la meilleure explication scientifique de certains phénomènes, la théorie est toujours susceptible d’être rectifiée ou complétée jusqu'à sa validation par expérimentation.
  • L’existence d’un signe clair au fait scientifique dans le Coran ou la Sunna
  • La collecte des textes Coraniques et hadiths prophétiques liés au sujet abordé avant d’extraire l’aspect miraculeux, pour soutenir ou rejeter l’hypothèse d’existence d’un miracle scientifique dans le Coran ou la Sunna.
  • Tout en évitant d’insulter ou de banaliser les opinions des anciens érudits de l’exégèse ou du hadith, car le Coran et la Sunna sont destinés à toute l'humanité et pour tous les âges, et les savants de chaque époque n'entoureront pas la compréhension de la révélation divine jusqu'au Jour de résurrection[1].

Signes identifiés dans le Coran et la Sunna par les musulmans[modifier | modifier le code]

D'après les musulmnas, le Coran fait référence à des phénomènes cosmiques qui semblaient être métaphysiques à l’ère du prophète Muhammed mais qui se révèlent être la réalité découverte, très récemment, par les nouvelles recherches scientifiques du vingtième siècle, c’est à dire après environ 14 siècles de la révélation divine.

Parmi les choses métaphysiques mentionnées dans le Coran et qui se croisent clairement avec les récentes découvertes scientifiques on cite:

La naissance de l’univers[modifier | modifier le code]

Depuis l’antiquité jusqu'au dix-neuvième siècle, l’humanité a cru que l'univers est éternel; sans début ni de fin, particulièrement, après l'apparition de la théorie darwinienne en 1859 [10].

Ce n’est qu’en 1927, que le débat sur la création et l’origine de l’univers a commencé. Il s’agit de la théorie du Big Bang, qui a montré que notre univers dans ses premiers secondes, il y a environ 13,8 milliard années, avait été créé de nanoparticules telles que les quarks, les gluons, quelques photons et électrons, dans un état de très forte densité et d’énorme témpérature. Il était invisible ; son diamètre de l'ordre de la longueur de Planck. Il s’est grossi au début à une vitesse fulgurante et refroidissait permettant ainsi aux particules élémentaires de se fusionner pour construire dans un premier temps des particules telles que les protons, les neutrons et les hadrons [11],[12].

Ensuite, des noyaux d'atomes simples, puis des atomes (d'hélium et d'hydrogène avec un peu de lithium) formant ainsi des nuages gigantesques de Gaz (hydrogène, hélium et lithium)[13].

Ces nuages sont ensuite amarrés suivant des phénomènes cosmiques complexes basés sur des principes de la physique nucléaire et la compétition des forces gravitationnelles pour former des étoiles et des galaxies[14].

En 1964, le Big Bang est devenu le meilleur modèle de l’origine et l’évolution de l’univers, après la découverte du fond diffus cosmologique (le rayonnement fossile de l’univers que nous en recevons quand il est devenu transparent [15]). Ce modèle a permis aux scientifiques de comprendre la plupart des phénomènes cosmiques[16].

Selon les musulmans, la théorie du Big Bang est conforme avec un nombre de versets Coraniques [17].

Un univers non éternel[modifier | modifier le code]

L'univers n'est pas éternel tel qu’il a été considéré avant le dix-neuvième siècle, et il est possible qu’il soit né du néant, suivant la théorie d’inflation, qui dit que notre univers est un sous univers microscopique qui s’est gonflé à l'intérieur d'un plus grand « omnivers» [18].

Cet univers crée à partir du vide suivant des lois physiques précises pour produire de la vie ne serait que le résultat d’une conception d’un créateur omniscient et omnipotent, car si les protons étaient plus lourds de seulement 0.2%, il n’y aurait pas de vie, ni atomes, ni étoiles, ni galaxies ou planètes [11],[19].

Les musulmans y voient une conformité avec le verset 117 de sourat Al-Baqara :

"Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant. Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement: «Sois», et elle est aussitôt " (Al-Bagara, 117).

L'expansion continuelle du ciel[modifier | modifier le code]

« Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance: et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité » (Adh-Dhaariyat 47)

Le débat sur l'expansion de l'univers a commencé en 1927 parallèlement avec l’apparition de la théorie du Big Bang. L’abbé Lemaitre a trouvé que les phénomènes cosmiques résultant de la relativité générale ne pourraient pas être aussi constants telle qu’il a été formulé par Einstein en plaçant une constante cosmique indiquant que l’univers est stationnaire.

En 1929, Edwin Hubble après observation d’un décalage vers le rouge du spectre des galaxies lointaines, a montré que celles-ci s'éloignaient les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance impliquant un univers en expansion.

Ainsi le Big Bang avec la relativité générale ont contribué à la découverte du phénomène d'expansion de l'univers [20],[21],[22].

Le passage de l'univers par la phase de fumée[22] (gaz d’hydrogène, hélium et lithium) qui prévalait l'univers avant la création des étoiles et les galaxies est interprété comme en lien avec le verset [21]:

« Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre: «Venez tous deux, bon gré, mal gré». Tous deux dirent: «Nous venons obéissants » ( Fussilat ,11).

L'effondrement de l'univers[modifier | modifier le code]

La théorie dit que l'univers est en expansion continuelle et selon les équations de Friedman [22]:

Lorsque la densité matière-énergie de notre univers dépasse la densité critique, la force d’attraction due à la masse deviendra plus forte que la force d’expansion due à la pression négative de l’énergie noire, et l’univers finira par s'effondrer et se réduira à un point dans une situation similaire à celle à partir de laquelle il a commencé [11],[15],[23], appelée le Big Crunch [24].

Cette notion est reliée par l'exègèse scientifique au verset suivant :

"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons!" (Al-Anbiyaa, 104).

La relativité du temps[modifier | modifier le code]

Cet élément été déjà révélé dans le Coran selon les musulmans [25],[26],[27]:

« Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés [dans leur tombeau] qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement. » (Yunus,45)

"un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez " (Al-Hajj 47)

« Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans » (Al-Ma’aarij 4)

« Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalent à mille ans de votre calcul. (As-Sajda 5)

Le premier qui a mentionné la relativité du temps est Galileo Galilei en 1632, de sorte qu'il n'y a pas un temps absolu, tout est relatif par rapport à un repère choisi. C’est Einstein qui a développé la théorie de la relativité avec une description précise au XXe siècle [28].

Ces intérprétations sont parfois critiquées comme hasardeuses.

Description des cieux et de terres[modifier | modifier le code]

« Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «Al-Qayyûm». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône «Kursiy», déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand » (Al-Baqara, 255). De Abi dher alghafari (Allah soit satisfait de lui) a dit: j'ai interrogé le Messager d'Allah (bénédiction et salut sur lui) à propos du siège (le Kursiy) : Il m'a dit (bénédiction et salut sur lui): "je jure devant Dieu, les sept cieux et les sept terres par rapport au siège (kursy), ne sont que comme un anneau jeté dans un vaste désert, et la grandeur du trône par rapport au siège (Kursy) est comme celle du désert par rapport à l’anneau."[29],[30].

D'après les citations précédentes, les cieux et les terres ne sont qu’une bague jetée dans un vaste désert par rapport au siège de Dieu (Kursiy) et le siège par rapport au trône n’est qu’une bague aussi dans un vaste désert.

La description du Coran et des hadiths prophétiques de l'ampleur et de la grandeur de l'univers aussi bien que la conformité du texte Coranique avec les plus récentes découvertes de la science témoignent que le Coran n'est plus une parole humaine de l’ère du prophète Muhammed , où la science d’astronomie reposait sur le géocentrisme : la centralité de la Terre dans l'univers, immobile sans rotation, et les étoiles tournent autour d’elle selon le modèle de Claude Ptolémée.

Le lever du soleil de l’ouest[modifier | modifier le code]

Le lever de soleil de l'ouest est l'un des miracles cientifiques de la Sunna [31]. La vitesse de rotation de la Terre autour d'elle-même ralentit en raison du phénomène des marées sous l'effet de la gravité lunaire [32]. Ce phénomène s'est avéré avoir un effet inverse sur le sens de rotation de la Terre autour d'elle-même. Ce phénomène allongera la longueur de la journée jusqu'à ce que la rotation de la terre cessera complètement, et puis elle tournera dans le sens inverse de sa rotation autour d'elle même [31].

En outre, l’inversement du sens de la rotation de la Terre autour d'elle-même est devenue l’un des sujets les plus discutés [33],[34],[35],[36],[37] depuis des années en raison de l'accélération considérable du déplacement du pôle Nord vers l’ouest [38],[39]. Selon les scientifiques la terre est en train de connaître une mutation considérable de ses pôles magnétiques où le pôle Sud devient Nord et le pôle Nord devient le Sud [40].

Cependant, les chercheurs ne savent pas encore tout le scénario possible, il n'existe pas une preuve scientifique qui confirme l’inversion du sens de rotation de la terre à cause de cet incident majeur, mais le changement de son sens de rotation reste probable dû aux changements considérables qu’elle va subir la Terre [41],[42], ce qui est certain est que la technologie disparaîtra telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Il existe des hadiths prophétiques indiquant que la guerre contre les maux à la fin des temps sera dirigée par l’imam Al-Mahdi avec des moyens simples : chevaux, épées et lanciers.

« S’il ne restait qu’un jour avant la fin de ce monde, Allah allongerait ce jour jusqu'à ce qu’une personne de ma famille, dont le nom sera le même que le mien, gouverne le monde »[43].

Dans Sahih Muslim, dans le hadith rapporté par Iben Masoud en décrivant les événements qui précèdent l’apparition de Al-Djjâl, dans lequel …... et ils envoient dix chevaliers, Mahomet dit alors: Je connais leurs noms, les noms de leurs parents et les couleurs de leurs chevaux…[44],[45].

Dans ce hadith, une indication sur l’utilisation des chevaux et épées dans la guerre à la fin des temps, Cela n'a jamais été prévu en raison des grands progrès de la technologie actuelle, mais la science d'aujourd'hui a montré que le phénomène d’inversion des pôles de la terre a des conséquences graves sur l'électricité du monde entier, sur les moyens électriques et électromagnétiques et bien d'autres[46],[47].

Tout cela reste des rapprochements, rien n'est affirmé et on ne peut pas dire que toute la technologie disparaisse à la fin des temps; cela n’est pas indiqué dans le hadith mentionné, mais l’utilisation des chevaux et épées à la fin des temps est clairement mentionnée.

D'autres miracles du Coran sujets à critiques[modifier | modifier le code]

Schéma divisant l'atmosphère terrestre en 5 couches atmosphériques (Approche météorologiste)

La Commission sur les signes scientifiques dans le Coran et la Sunna (en) affirme recenser de nombreux miracles scientifiques dans les textes sacrés musulmans. La physicienne tunisienne Faouzia Charfi analyse, dans son ouvrage de 2013, certains des points les plus fréquemment avancés [48].

La formation embryonnaire[modifier | modifier le code]

Coran 23:12 « Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah (sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah. Nous avons créé une moudghah (morceau de chair, substance mâchée, bouillie)... Puis de cette masse nous avons créé des os. Puis nous avons revêtu les os de chair, produisant ainsi une autre création ».

Selon l'auteur, les tenants du concordisme islamique voient dans ce verset les principales étapes de la création du fœtus. Tandis que les opposants soulignent que les connaissances actuelles en embryologie montrent que les os ne sont pas créés avant les autres tissus biologiques, et que le Coran omet le besoin d'un ovule materne[49]. Cette présentation du développement de l'embryon trouve une comparaison dans la théorie embryologique de Porphyre qui a pu être transmis par les manichéens et les sabéens. D'autres versets (comme le 25.54) s'expliqueraient dans un tel contexte[50].

L'auteur Majid Oukacha répertorie d'autres versets miraculeux récurrents dans les débats. Parmi eux, il critique[49] :

La techtonique des plaques[modifier | modifier le code]

Coran 78:6-7 « N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ? Et placé les montagnes comme des piquets ? » / Coran 21:30 « Et Nous avons assigné des montagnes à la terre, parce qu'elle aurait bougé, et les gens avec » / Coran 16:15 « Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu'elles ne branlent pas en vous emportant avec elle ».

D'après Majid Oukacha, les partisans du concordisme revendiquent des liens avec les connaissances géologiques actuelles. Tandis que pour les opposants, ces versets vont à l'encontre des modèles reconnus aujourd'hui, dont la tectonique des plaques.

La notion d'orbite[modifier | modifier le code]

Coran 21:33 « Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune, chacun voguant sur une orbite ».

Selon l'auteur, pour les tenants du concordisme, ce verset inaugure la notion d'orbite. Tandis que pour les opposants, ce verset reprend la croyance géocentrique de l'époque, selon laquelle le soleil tourne autour de la terre.

Un exemple de manipulation : les « sept cieux »[modifier | modifier le code]

À plusieurs reprises, le Coran, comme dans la sourate 65:12, cite l'existence de sept cieux « C'est Dieu qui a créé sept cieux et autant de couches terrestres. Et des cieux vers la terre descendent graduellement les arrêts souverains, afin que vous sachiez que Dieu a le pouvoir sur toute chose et qu'il embrasse tout de sa Science »[31]. De ces textes a découlé une vision cosmologique musulmane[Note 1] inspirée de la vision géocentrique de Ptolémée, c'est-à-dire une terre sur laquelle sont superposées sept sphères. De plus, « le chiffre sept pris valeur de symbole pour désigner les sept couches concentriques de l'enfer, et les sept paradis contigus »[31],[51]. Ghaleb Bencheikh évoque "une cosmologie naïve et hiérarchiquement ordonnée en sphères de la pensée antique et médiévale"[52].

Hypothèse des mondes multiples[modifier | modifier le code]

L’existence d’autres mondes semblables au nôtre est avec la théorie des mondes multiples justifiée et défendue par des physiciens théoriciens dit que notre univers n’est qu’une cellule d’un multivers dans lequel naissent et disparaissent d’autres univers, notre univers est donc fini ; il est parmi un grand nombre d’univers parallèles ressemblant au nôtre en termes des étoiles, des galaxies, de planètes et de chaque être humain. selon cette théorie, le multivers est un univers dans plusieurs états réelles d’où chacun de nous possède son double dans l’autre monde dans un état similaire ou complètement différent [11].

La théorie des univers parallèles est devenue une théorie solide[53] et s’inscrit dans un cadre mathématique non contredit jusqu'à nos jours ; plusieurs recherches la consolide telles que la théorie de la gravité quantique, la théorie des cordes, la théorie des super-cordes et la théorie de membrane (la théorie M) [54],[55]. Celle ci est parmi les autres découvertes les plus stupéfiantes de nos jours et indique que les trous noirs représentent des portes d’entrée vers d’autres univers [56].

Ceci a donné naissance à une interprétation miraculeuse des 7 cieux: "Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir". (At-Taalaq, 12)

Critiques[modifier | modifier le code]

De nombreuses théories ont été avancées pour faire coïncider l'univers à ce chiffre 7. Pour Torki, cela correspondrait au ciel terrien, au ciel lunaire, au ciel solaire..., le dernier ayant un âge supérieur à celui de l'univers, « proposition qui ôte à l'explication proposée toute signification physique » selon Charfi. Pour le prédicateur turc Adnan Oktar, ces cieux correspondent aux couches atmosphériques. Faouzia Charfi lui reproche de « prendre en compte deux classifications différentes, celle des météorologistes, fondée sur la variation de la température selon l'altitude, et celle des radio-physiciens, qui mesure la concentration en électrons libres »[48]. La classification des météorologique est divisée en 5 couches. Juxtaposant les deux classifications, l'auteur compte en double plusieurs tranches atmosphériques. « Cela ne gêne pas les auteurs. L'essentiel, encore une fois, n'est pas la cohérence de ce qui est exposé mais le résultat. En dépit de toute logique, on change de critère en fonction du résultat (sept couches) que l'on veut obtenir[31] ».

L'astre connu le plus proche de la Terre, à savoir la Lune, se situe déjà en dehors des couches atmosphériques, à 384 000 km (l'atmosphère n'est déjà plus qu'à l'état de traces à 1000 km). L'étoile la plus proche de la Terre, le Soleil, est encore plus en dehors de l'atmosphère terrestre. On ne peut donc comparer ces sept cieux aux couches atmosphériques. On peut en revanche les assimiler aux sept cieux considérés par les astronomes babyloniens, censés comporter Lune, Soleil, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne et voute céleste, comportant chacun leur mouvement.

Faouzia Charfi conclut ainsi la partie consacrée à cet exemple : « On pourrait citer un grand nombre de sites faisant référence aux sept cieux, chaque auteur a son explication. Ils se critiquent les uns les autres sans donner d'argumentation scientifique. Le but est de montrer que Dieu n'a pas encore révélé tous ces secrets. Le croyant a-t-il besoin de telles élucubrations pour se convaincre ? La réponse est claire et pourtant la toile en est inondée[31] ».

Le Coran et la théorie de l'évolution[modifier | modifier le code]

Selon les musulmans, l'athéisme du vingtième siècle est dû en grande partie au Darwinisme en tant que preuve scientifique de l’absence de Dieu dans le processus d’évolution aléatoire des êtres vivants. L'homme n’est qu’un être vivant plus évolué qui est apparu au hasard suite à des adaptations d’autres organismes existant auparavant. Le Néo-Darwinisme (Le Darwinisme moderne) est de même un objet de critique pour l'Islam.

Elle s'appuie sur des critiquée dès son apparition  : ses explications diversifiées et controversées et non vérifiées tels que le rôle attribué à la sélection [57] et aux micro-variations aléatoires du génome ne pourraient pas être la source de la variation rapide des espèces au commencement de la vie, puisqu'elles se sont nécessairement lentes [58]. La littérature scientifique et universitaire serait de même pleine de scepticisme quant à l'affirmation néo-darwinienne selon laquelle la micro-évolution offre une base adéquate pour  justifier les principes macro-évolutionnaires [59].

Pourtant, l'interprétaion des miracles scientifiques du Coran est souvent mise en défaut par l’évolution[60], consensuellement reconnue dans le monde scientifique actuel. Le Coran expliquant que l’intégralité de l’humanité descend d’Adam et Eve. A l'heure actuelle, le créationnisme progresse en Turquie : les thèses créationnistes apparaissent dans les manuels scolaires et 75 % des lycéens turcs ne croient pas à l'évolution[61]. Ce neo-créationisme est aussi présent en France[62]. Pour Faouzia Charfi, le créationnisme musulman "se trouvait déjà en creux dans l’émergence des Frères musulmans" et se diffusent dans les mouvement islamistes[63]. Le sociologue Réda Benkirane, quant à lui, rappelle que l'idée d'évolution n'est pas en contradiction avec la pensée musulmane et que plusieurs auteurs médiévaux avaient une vision naturaliste teintée d'évolutionnisme[64].

Critiques de l'interprétation scientifique du Coran[modifier | modifier le code]

Le courant des miracles scientifiques du Coran a été sévèrement critiqué tant par des musulmans arabes que par des chercheurs occidentaux, considérant cette méthodologie comme subjective et non scientifique[65],[66],[67] et par certains auteurs comme mirage ou pseudoscience [68],[69], et des discussions violentes lors des conférences internationales ont été soulevées contre ceux tenant de ce courant en leur accusant par la manipulation des mots et de leurs significations pour relier par force la science à la religion et que leurs explications pseudo-scientifiques n’ont servi qu’à inciter les critiques scientifiques du texte coranique et les hadiths du prophète et à la falsification de la vérité spirituelle et morale de cette religion [70],[71].

Selon Stefano Bigliardi, l’Ijaz ‘Ilmi du Coran est plus dommageable qu’utile, car l’interprétation scientifique du Coran peut résulter d'une intention sincère d’harmoniser la science avec la religion et ainsi faire ressentir une certaine assurance à court terme en se basant sur une pseudoscience qui peut se révéler plus tard incorrecte [69].

Selon Mohamed Atboush, des faits scientifiques ont été adaptés dans des endroits non scientifiques pour les relier au texte coranique, autres versets bien conformes avec la science mais pour certains n’atteignent pas le niveau d’un miracle car l'indication de ces faits scientifiques existe déjà dans l’ancien patrimoine avant la descente du Coran [65].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Jomier, L’Exégèse scientifique du Coran d’après le Cheikh Amin Al-Khouli, MIDEO, 4, 1957, p. 272-274
  • Faouzia Charfi, "Les lectures scientifiques du Coran : de l’exégèse aux miracles scientifiques", Raison présente, 2018, 205, p. 95 à 104
  • Faouzia Farida Charfi, La science voilée, Odile Jacob, 224 p.
  • Chiara Pellegrino, "Entre science et foi : l'exégèse scientifique du Coran", Islamochristiana 41, 2015, p. 109-128.
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