Utilisateur:Romain jodet

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Le VSAV c'est un ( Véhicule de Secours et d'Assistance aux Victimes ) .[modifier | modifier le code]

Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) est un véhicule des sapeurs-pompiers français, réservé aux premiers secours ; il était auparavant appelé « véhicule de secours aux asphyxiés et aux blessés » (VSAB). Ce n'est pas une ambulance au sens juridique, car il n'est pas affecté au transport sanitaire, mais au secours d'urgence à victime : il amène du personnel formé aux techniques de prompt secours avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier n'étant que la suite logique de cette intervention. Le VSAV est un véhicule de secours d'urgence qui intervient pour des missions de prompt secours. Il intervient le plus généralement pour des malaises, personnes blessées. Il intervient également pour des accident de la circulation, arrêt cardiaques, etc.. C'est-à-dire tout ce qui a trait au secours ou l'assistance à personne. Il est envoyé par le CTA-CODIS (Centre de Traitement de l'Alerte - Centre Opérationnel Départementaux d'Incendie et de Secours). Si c'est une urgence nécessitant des gestes médicaux, le chef d'agrès du VSAV fera la demande d'une équipe du SMUR ou d'un équipage sapeur-pompier du SSSM (Service de Santé et de Secours Médical) sur les lieux d'intervention.

Présentation[modifier | modifier le code]

Ce véhicule peut mener à bien des opérations de reconnaissance, de dégagement et de relevage, d'exécution de gestes d'urgence et de réanimation nécessités par la mise en condition d'une victime pour son transport, de transport de victimes et d'exécution de soins médicaux d'urgence et de réanimation si le VSAV est médicalisé, c'est-à-dire si un médecin ou un infirmier (SAMU ou sapeur-pompier) doté de protocoles d'urgence avec son matériel monte à bord. Il permet le soin et le transport d'une victime. Il est composé d'une cabine permettant le transport d'un conducteur, d'un équipier et d'un chef d'agrès, et d'une cellule sanitaire permettant d'accueillir un seul blessé (qu'il soit léger ou grave, à la différence du VSAB qui pouvait accueillir un blessé grave ou deux blessés légers) et deux équipiers. Tous les sapeurs-pompiers qui arment ce véhicule doivent être au moins titulaires du PSE 1, PSE 2 et du complément SAP — ces trois modules forment le SAP 1 (équipier secours à personne) — et à jour de leur formation continue (comprenant une formation au défibrillateur semi-automatique). Le chef d'agrès est également titulaire du CFAPSR (secours routier) maintenant appelé TOP SR (techniques opérationnelles secours routier) et du SAP 2. Il est parfois armé d'un infirmier sapeur-pompier pouvant paramédicaliser suivant des protocoles. Il existe également des VSAV armés d'un équipage composé d'un médecin sapeur-pompier, d'un infirmier sapeur-pompier et d'un ambulancier sapeur-pompier, et de matériels permettant une médicalisation du patient. Ces véhicules sont appelés AR (ambulance de réanimation) et sont notamment présents à la BSPP, au BMPM et dans certains SDIS.

Droit [modifier | modifier le code]

Normes [modifier | modifier le code]

Les caractéristiques du VSAB étaient définies par la norme NF S 61-530, publiée en avril 1991 — qui définissait aussi bien les caractéristiques du châssis que celles du moteur ou de l'équipement de la cellule sanitaire. Les caractéristiques du VSAV sont définies par la norme NF EN 1789 ; la signalisation complémentaire (ex. : zébrage des portes arrière) par la norme NF S 61-503, publiée en avril 2011.

Règles de priorités[modifier | modifier le code]

En tant que véhicule appartenant aux services d'incendie et de secours (SDIS), c'est un véhicule d'intérêt général prioritaire. Il dispose donc d'avertisseurs spéciaux lumineux (gyrophares bleus) et sonores (deux-tons). Le conducteur se doit de respecter le code de la route comme tout autre véhicule. Les avertisseurs, qu'ils soient sonores ou visuels, ne servent qu'à demander la priorité aux autres usagers de la route à un feu tricolore, un stop ou encore tout au long du transport, afin de permettre une prise en charge rapide de la victime par le centre hospitalier qui sera déterminé par le médecin régulateur du SAMU. En cas d'accident le principe de base est de ne pas mettre en danger les autres usagers, par conséquent le conducteur d'un véhicule de secours se verra reprocher tout manque de prudence ; sa responsabilité sera retenue en totalité. De même, il est obligatoire pour tout usager de faciliter le cheminement d'un véhicule à caractère prioritaire qui annonce son approche (signaux sonores et ou lumineux) ; les sanctions pour le non-respect de cette règle vont de l'amende de quatrième classe à des poursuites judiciaires si l'entrave aux services de secours est volontaire (article 223-5 du Code Pénal). En dehors de ces obligations, il reste la chose la plus importante : le civisme de chacun qui doit permettre aux véhicules d'intervention de se rendre sur les lieux en un minimum de temps avec un maximum de sécurité.

Coûts et développement[modifier | modifier le code]

En règle générale, le coût d'un véhicule de secours et d'assistance aux victimes est proche de 90 000 euros. Certains services départementaux d'incendie et de secours, afin de réduire les volumes financiers liés à ce type d'engins, ont opté pour une solution technique basée sur le transfert de cellule. Une fois le moteur ou le châssis hors d'usage, seule la cellule (la caisse) est alors transférée. Le coût de revient d'une telle opération est réduit de moitié par rapport à l'acquisition d'un véhicule neuf.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • Embarcation de secours et d'assistance aux victimes
  • Ambulance
  • Pompier en France

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Note d'information technique – Véhicule de secours et d'assistance aux victimes des services d'incendie et de secours