Utilisateur:Ruyblas13/Brouillon/Culture archéo-protohistorique de Gaudo

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Oppidum de Néris-les-Bains
Neriomagus
Aquae Nerii
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Brouillon/Culture archéo-protohistorique de Gaudo
Carte représentant la civitas des Bituriges Cubes. L'oppidum de Néris-les-Bains apparaît en bas à droite sous son toponyme protohistorique : Neriomagus.
Localisation
Pays France
région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Canton Montluçon-3
Site archéologique Oppidum
Protection Logo monument historique Classé MH (1991, Villa de Cheberne)
Logo monument historique Classé MH (1984, Établissement thermal de Néris-les-Bains)
Logo monument historique Classé MH (1927, Camp romain des Chaudes)
Logo monument historique Classé MH (1862, Amphithéâtre de Néris-les-Bains)
Coordonnées 46° 17′ 19″ nord, 2° 39′ 44″ est
Altitude 230 à 441 m
Superficie Phase protohistorique : 3 hectares
Phase gallo-romaine : 20
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Oppidum de Néris-les-Bains
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Oppidum de Néris-les-Bains
Oppidum de Néris-les-Bains
Histoire
Protohistoire Epoque laténienne
Antiquité Période gallo-romaine
Haut Moyen Âge Période Mérovingienne
Internet
L'Arbre Celtique [1]
Gallica - BnF [2]
Sources
[3]
[4]
[5]
[6]

L'Oppidum de Néris-les-Bains est un complexe urbain protohistorique et antique[1]. Le site est localisé au sein de l'actuelle commune de Néris-les-Bains, une ville située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. L'oppidum de Néris-les-Bains est en outre implanté dans l'ensemble naturel du Bourbonnais[1].

La fondation des structures urbaines du site, sous leur forme protohistorique, sont attribuées à la La Tène « B ». L'oppidum fait dès lors partie intégrante de la civitates (ou territoire) de la tribu gauloise des Bituriges Cubi[1]. La mise en place de ces structures proto-urbaines est réalisée sur un vaste plateau à caractère granitique[1]. L'oppidum primitif allierois, de forme triangulaire, couvre alors une superficie totale de 3 hectares[1]. L'ensemble de ses fortifications sont du type éperon barré[1]. Son enceinte est encadrée sur deux ces côtés par petits deux cours d'eaux, l'« Eaux-Chaudes]] »[Note 1] et le « Cournauron » (un affluent du Polier), et par une imposante butte de terre rectiligne[Note 2] doublée d'un vaste fossé, sur son troisième côté[1]. Des vestiges d'habitats domestiques appartenant à l'oppidum initial de Néris-les-Bains ont été mise en évidence à proximité du ruisseau des « Eaux-Chaudes »[1].

Le toponyme de Neriomagus[Note 3] / Aquae Nerii est probablement associé à un culte local, celui du dieu « Nerios » (ou Nerius en latin)[1]. Selon les linguistes, le nom de l'oppidum se manifeste comme étant une déclinaison du théonyme de Nerius. Le toponyme de l'ancienne cité de Néris-les-Bains est notamment attesté sur la table de Peutinger sous la forme de "Aquis Neri" ; dans l'œuvre Vie des Pères de Grégoire de Tours (chapitre consacré à Saint Patrocle), sous la forme "« vicus Nereensim »"[1]. Le nom de la cité alliéroise apparaît également sur plusieurs inscriptions épigraphiques, et serait possiblement présente sur le milliaire de Bruère-Allichamps sous la forme de « Ner(iomago) »[1].

Au cours de la période gallo-romaine, l'oppidum de Neriomagus devient Aquae Nerii et connaît une phase d'accroissement urbain significative. De ses 3 initiaux, la cité allieroise, sous sa forme antique, se déploie sur une superficie de 200 hectares[1]. Aux Ier et IIe siècle apr. J.-C., l'essentiel de la parure monumentale de la ville gallo-romaine est mise en place. Celle-ci est alors constituée deux complexes thermaux, d'un aqueduc, d'un amphithéâtre, d'un sanctuaire[1]. Des fouilles, effectuées dans les années 1980 sur le site de Néris-les-Bains, ont également permis le dégagement de maçonneries appartenant à une villa, la « Villa de Cheberne », ainsi qu'un castrum (complexe fortifié romain de stationnement), le « Camp romain des Chaudes »[1].

Enfin, les vestiges antiques de Néris-les-Bains ont fait l'objet de multiples classements sur la liste des monuments historiques français : l'amphithéâtre, en  ; le Camp romain des Chaudes, en  ; l'établissement thermal, en  ; et la Villa de Cheberne, en .

Contexte géographique[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Découvertes et fouilles[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Période laténienne[modifier | modifier le code]

Période gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les fortifications protohistoriques des Eaux-Chaudes[modifier | modifier le code]

L'amphithéâtre[modifier | modifier le code]

L'aqueduc[modifier | modifier le code]

Les thermes[modifier | modifier le code]

La villa de Cheberne[modifier | modifier le code]

Le camp des Chaudes[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire[modifier | modifier le code]

Mise en valeur du site[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'hydronyme de ce cours d'eau fait probablement référence à sa source dont la température s'élève à environ 50°[1].
  2. En l'occurrence, il s'agit donc d'un rempart de type « Fécamp ».
  3. Accompagné du suffixe magus, terme qui fait référence aux mot « plaine », « champs » ou « marché »[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p et q « Aquae Nerii / Neriomagus (Néris-les-Bains) », sur L'Arbre Celtique, (consulté le ).
  2. « Plan général des ruines de Néris (Vicus neriomagus) après sa dernière destruction », sur Gallica - BnF, (consulté le ).
  3. Claudine Girardy-Caillat, Jérôme Hénique et Carlotta Franceschelli, « NERIOMAGUS/AQUAE NERII : Une agglomération secondaire de la cité des Bituriges Cubes (Néris-les-Bains, Allier) », Publications du Ministère de la Culture et de la Communication,‎ , pages 1 à 5 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. Michel Desnoyers, « Chapitre III : Néris-les-Bains (Allier), ville thermale gallo-romaine. », dans Michel Desnoyers et al., Revue archéologique du centre de la France, vol. tome 21, fascicule 2, (DOI 10.3406/racf.1982.2348, lire en ligne), pages 145-168.
  5. Georges Dessalles, « Les puits romains de Néris-les-Bains (Allier). », Revue archéologique du Centre, vol. tome 4, no fascicule 1,‎ , pages 31 à 34 (DOI 10.3406/racf.1965.1195, lire en ligne, consulté le ).
  6. Sophie Liegard et Alain Fourvel, « Nouvelles données sur les thermes sud de Néris-les-Bains (Allier) / New data on the south thermae at Néris-les-Bains (Allier). », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 38,‎ , pages 99 à 115 (DOI 10.3406/racf.1999.2819, lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sophie Liégard et Daniel Martin (dir.), « Aquae Nerii (Néris-les-Bains) en territoire Biturige », dans Sophie Liégard, Daniel Martin (direction d'ouvrage) et al., L'identité de l'Auvergne : mythe ou réalité historique : essai sur une histoire de l'Auvergne des origines à nos jours, CREER, , 717 p. (lire en ligne), pages 218 à 227.
  • Jérôme Besson, « L’agglomération antique d’Aquae Nerii/Néris-les-Bains : Carnet de fouilles », academia,‎ , pages 58 à 64 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-François Chevrot (dir.), Jacques Troadec (dir.) et al., Carte archéologique de la Gaule : 18. Cher, Editions de la MSH, , 370 p. (lire en ligne).
  • Sophie Liegard et Alain Fourvel, « Nouvelles données sur les thermes sud de Néris-les-Bains (Allier) / New data on the south thermae at Néris-les-Bains (Allier). », Revue archéologique du centre de la France, vol. tome 38,‎ , pages 99 à 115 (DOI 10.3406/racf.1999.2819, lire en ligne, consulté le ).
  • Georges Dessalles, « Les puits romains de Néris-les-Bains (Allier). », Revue archéologique du Centre, vol. tome 4, no fascicule 1,‎ , pages 31 à 34 (DOI 10.3406/racf.1965.1195, lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Claude Poursat, « Circonscription d'Auvergne. », Gallia, éditions du CNRS, vol. tome 35, no fascicule 2,‎ , pages 419 à 428 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Claude Poursat, « Circonscription d'Auvergne. », Gallia, éditions du CNRS, vol. tome 41, no fascicule 2,‎ , pages 421 à 429 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Claude Poursat, « Circonscription d'Auvergne. », Gallia, éditions du CNRS, vol. tome 33, no fascicule 2,‎ , pages 423 à 438 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Claude Poursat, « Circonscription d'Auvergne. », Gallia, éditions du CNRS, vol. tome 39, no fascicule 2,‎ , pages 445 à 455 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Claude Poursat, « Auvergne. », Gallia, éditions du CNRS, vol. tome 43, no fascicule 2,‎ , pages 245 à 249 (lire en ligne, consulté le ).
  • Marianne Surgent, « Les ouvrages de franchissement des aqueducs antiques de Bourges », Revue archéologique du centre de la France, vol. Tome 51,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  • Sophie Krausz, « La sculpture celtique anthropomorphe à Châteaumeillant (Cher) : découverte récente d’une main en grès », Revue archéologique du centre de la France, vol. Tome 48,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Michel Desbordes, « Un problème de géographie historique : le Mediolanum chez les Celtes. », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 10, no fascicule 3 et 4,‎ , pages 187 à 201 (DOI 10.3406/racf.1971.1736, lire en ligne, consulté le ).
  • Yves Menez, « Les céramiques fumigées ("Terra Nigra") du Bourbonnais : Étude des collections de Néris-les-Bains et Châteaumeillant. », dans Yves Menez et al., Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 28, t. fascicule 2, (DOI 10.3406/racf.1989.2595, lire en ligne), pages 117 à 178.
  • Christophe Batardy (dir.), Olivier Buchsenschultz (dir.) et Françoise Dumazy (dir.), Le Berry antique : Atlas 2000, vol. 21 (supplément de la revue archéologique du centre de la France), , 192 p. (lire en ligne).
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  • Stéphane Verger, « Société, politique et religion en Gaule avant la Conquête : Éléments pour une étude anthropologique », dans Bernadette Cabouret-Laurioux, Jean-Pierre Guilhembet et Yves Roman (directeurs d'ouvrage), Rome et l’Occident : IIe s. av. J.-C. au IIe s. apr. J.-C., Presses Universitaires du Mirail, (ISBN 978-2-8107-0052-3, lire en ligne), pages 61 à 82.
  • José Gomez de Soto, Pierre-Yves Milcent, Jean-Philippe Baigl, Alexis Gorgues, Pierre Moret, Olivier Nillesse et Christophe Sireix, « La France du Centre aux Pyrénées (Aquitaine, Centre, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes) : Cultes et sanctuaires en France à l'âge du Fer », Gallia, Gallia, vol. 3, t. 60, no 1,‎ (DOI 10.3406/galia.2003.3145, lire en ligne, consulté le ).
  • Stephan Fichtl, La ville celtique, les oppida de 150 avant J.-C. à 15 après J.-C., ERRANCE, 2005 (édition augmentée), 267 p. (ISBN 2-87772-307-0)
  • Emmanuel Arbabe, Du peuple à la cité : Vie politique et institutions de la Gaule chevelue depuis l'indépendance jusqu'à la fin des Julio-Claudiens, Université Paris I Panthéon - Sorbonne, École de Doctorat d'Histoire; sous la direction de François Chausson., thèse de doctorat en histoire soutenue le 12 mars 2013, 619 p. (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]