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Utilisateur:Vlad2i/TTIs

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PS : prenez ce qui suit pour ce que c'est : lisez le, critiquez, corrigez, discutez :) ne vous sentez pas obligé(e) - ne sombrez pas dans le piège que ce texte veut combattre : la croyance aveugle. Merci :)

Sur Wikipédia comme dans la vie de tous les jours, nous sommes parfois confrontés à des personnes particulières : les intégristes. Ces personnes nous agacent, par plusieurs aspects :

  • Fermeture d'esprit totale ;
  • Prétention au savoir / à la vérité ;
  • Discours accusateur ;
  • Refus d'une discussion posée ;
  • Prosélytisme...

Du moins est-ce ainsi que nous les voyons le plus souvent. Notre réaction, face à ces personnages, est, le plus souvent de les rejeter, les ignorer, les éviter, tenter de leur ouvrir les yeux... Rien de franchement efficace. Comment parler à un intégriste, à une personne, pas définition, fermée à toute discussion ?

  • Etape I : ne pas considérer l'intégriste comme une menace. C'est plutôt une victime. Voyez l'intégrisme comme une maladie : le SIDA. Le Syndrome d'Immunodéficience Acquise. L'immunité déficiente, c'est la censure, l'auto-censure, le sens critique. L'intégriste n'a pas pris ses précautions, n'a pas mis de capuchon en caoutchouc autour de ses oreilles et s'est fait infecter par un contaminé. Voyez l'intégriste comme cela : un malade. Contrairement au SIDA, vous avez peut-être une chance de le guérir, mais ce n'est pas à vous de faire cela : c'est à lui.
  • Etape II : dialoguer, coûte que coûte. Si vous pouvez encore "parler" avec la victime, faites le. Je dis "parler", parce qu'un dialogue avec un intégriste n'en est jamais vraiment un : il (ou elle) parle. Si vous ne pouvez plus dialoguer, il est peut être déjà trop tard - la victime s'est coupée du monde et vous ne pourrez rien de plus. Ne cherchez pas, même si c'est parfois tentant, à mettre en doute sa doctrine, à titiller son sens critique, à prouver par A + B que tout ce qu'il dit est faux - d'autant plus si ca l'est. Il veut parler, laissez le parler. Mais ne l'écoutez pas, ce qu'il dit n'a pas d'importance - c'est la façon, le contexte, le pourquoi qui a son importance. S'il est rejeté par le monde, et qu'il voit que sa doctrine est mensongère, il se sentira seul, et cette souffrance n'est pas nécessaire. En tentant de l'en sortir vous pourriez renforcer sa foi naïve. S'il refuse de vous parler, attendez. Tentez à plusieurs reprises de renouer le contact, sans insister. Si en dépit de vos efforts, vous ne parvenez pas à établir un dialogue, n'insistez pas, il n'y peut être plus rien à faire de ce point de vue là.
  • Etape III : faire la preuve par l'exemple. Les intégristes, les sectes et autres mouvements extrémistes ont très souvent des faits à se reprocher. Les citer à la victime (les attentats du 11 septembre, le massacre de la St Barthélémy, les attentats au métro de Tokyo...) peut lui amener à une certaine reflexion, reflexion mise en sommeil par l'intégrisme, qui veut au contraire des être incapables de se remettre en question. Les exemples sont nombreux, et il n'existe pas de mouvement intégriste qui n'ait rien à se reprocher - par définition. Alors que démontrer l'absurdité, la fausseté ou la naïveté des théories d'un mouvement est rarement efficace, exposer son histoire, présente ou passée, semble faire naitre chez la victime un sentiment de s'être trompé, sentiment certes justifié - mais loin d'être suffisant.
  • Etape IV : combattre la victimisation et la comparaison. C'est la défense n°1 de tout mouvement intégriste. Tous se prétendent "mis au ban", "rejetés", "incompris", "différents et non-tolérés" - faisant, c'est leur but, naitre au sein des personnes qui les écoutent un sentiment d'avoir été intolérant, injuste, envers ces groupes. Non, les mouvements ne sont pas des victimes - les adeptes le sont. De même qu'il y a des gens assez stupides pour professer la copulation sans protection, il y a des mouvements intégristes pour professer des théories farfelues. Ceux qui les écoutent de loin en voient tout le ridicule; ceux qui se laissent mener ne peuvent même pas à comprendre. Il y a des menteurs et des trompés. Les menteurs ne sont pas des victimes; ce sont les responables des misères des trompés... Faire comprendre ce point à l'intégriste, c'est avoir fait un pas de géant. Il n'y a pas non plus d'échelle dans l'intégrisme : il n'y a pas de folie pire qu'une autre.
  • Etape V : WikiLove... Il faut s'occuper des victimes. A l'instar du nouveau né pris en charge par l'équipe médicale, la victime arrive sans défenses et sans plus de confession dans le monde réel... Vous venez de lui frapper la fesse gauche - elle pleure. Si vous ne voulez pas que cet enfant vous déteste jusqu'à la fin de vos jours, trouvez lui un cadre agréable, serein, exempt de pressions. Vous verrez peut être alors s'inscrire sur son visage le sourire, sourire lié à la disparition soudaine des tensions, mensonges, guerres... du groupe et à l'apparition soudaine de la liberté.

Cinq étapes, peuvent-elles libérer un homme du tourment ? Probablement pas. D'autant plus qu'il ne s'agit, ici, que de traits très généraux - des idées. L'élément humain n'est pas homogène, il n'y a pas de "méthode" infaillible pour faire comprendre à quelqu'un qu'il s'est, pour diverses raisons, embourbé dans une croyance erronée, qu'il risque sa liberté, sa famille, ses amis, voire sa vie.

Ne menez pas une guerre contre l'intégrisme, car l'intégrisme est la guerre - soyez la paix. Quoi qu'ils en disent, de nombreux mouvements se prétendant pacifiques mènent cette guerre des idées, cette guerre des croyances - notre seule arme est l'ecclectisme, le calme, la tolérance - cette dernière étant peut être la plus forte. L'intégriste n'a que le mépris, l'indifférence et l'ignorance pour survivre. 7 juillet 2005 à 06:09 (CEST) Vlad2i поговорить / أن يتحدّث