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Alliance Pastorale
Création 24 juillet 1933
Dates clés
  • 1933 : Création de l'Alliance Pastorale
  • 1935 : Création du laboratoire de l'Alliance Pastorale
  • 1966-2021 : Création de centres d'élevage dans toute la France
  • 1980 : Mise en place du Service de Vente par Correspondance
  • 1996 : Création du site internet
  • 1997 : Création de la Coopérative Agricole Alliance Pastorale et de la Société AP Services
  • 2005 : Premier relais export ouvert en Guyane et en Martinique.
  • 2018 : Ouverture d'une plateforme logistique à Valdivienne (86300)
  • 2019 : L'Alliance Pastorale dépasse les 40 000 adhérents.
Fondateurs Henri Reille-Soult, Guy De Boisgrollier
Forme juridique Syndicat Patronal
Siège social Montmorillon, Nouvelle-Aquitaine
Drapeau de la France France
Direction Olivier De La Rochethulon
Président Pierre Ducellier
Activité L’appui technique, la mécanique agricole, la maintenance, le laboratoire, les assurances, l’informatique, la gestion, le groupement d’achats, le bureau d’études et la communication
Produits Matériel, produits et équipements nécessaires à l'élevage des bovins, ovins, caprins, équins, Alimentation animale, Hygiène, Soins, Contention, Distribution, Équipements bâtiments, Clôture, Laiterie fromagerie, Transport, Atelier, Espaces verts
Filiales Alliance Services
Effectif 120
Site web https://www.alliance-elevage.com/

L’Alliance Pastorale est un Groupe français créé en 1933 par des éleveurs ovins de Montmorillon de retour d'Argentine. Souhaitant adapter une méthode d’élevage extensive, ces éleveurs ont alors choisi de se réunir pour former un grand syndicat d'élevage. Après plus de 80 ans d'existence, l'Alliance est un Groupe spécialisé dans le matériel, produits et services pour l’élevage.[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1931, c’est au hasard d’une rencontre que Henri Reille-Soult propose à M. de Boisgrollier, lui aussi exploitant, d’essayer une ancienne méthode déjà pratiquée un siècle plus tôt et d’adopter l’élevage du mouton de plein-air, comme pratiqué en Amérique du Sud. M. Reille-Soult, encouragé par l’Union Ovine de France, entreprend donc à l’essai un élevage en plein-air.[2] En 1933, l’agriculture traverse une crise, la guerre de 1914-1918 ayant fait des ravages dans le pays. En 1929, la crise économique cause l’effondrement des prix, ce qui a pour conséquence une importante dépression dans la région de Montmorillon et des alentours. C’est à l’époque une région de polyculture sur des sols hydromorphes, avec peu de rendements. L’élevage pratiqué majoritairement dans la région Montmorillonnaise est celui des bovins. Le mouton, à cette époque, n’est pas très répandu, et est surtout utilisé pour la laine.

Se heurtant à des problèmes techniques, dix éleveurs se sont alors rassemblés, et choisissent de les affronter ensemble. C’est donc le 24 juillet 1933, à l’initiative de M. Henry Reille-Soult et Guy de Boisgrollier, et avec le patronage de l’Union ovine de France, qu’ils fondent un syndicat d’éleveurs : l’Alliance Pastorale.[3]

Son installation[modifier | modifier le code]

L’Alliance Pastorale commence donc à travailler sur le choix des clôtures utilisées pour cet élevage de plein-air, car il n’est plus question de bergers accompagnant les troupeaux. Le fait que les loups aient disparu dans cette région rend enfin possible l’élevage en plein-air. L’Alliance Pastorale travaille aussi sur le choix de race ovines. La Chamoise, par sa rusticité, sa précocité et sa conformation a été choisie au départ, même si avec le temps et la culture de l’herbe, elle va laisser la place à des croisements entre South Down, Texel, Suffolk, Vendéen et Charolais. Enfin, un travail est mené sur l'amélioration de la flore des parcs par l’application d’un assolement permettant leur réfection périodique à base de mélanges appropriés de graminées et de légumineuses.[2]

Ses premiers développements[modifier | modifier le code]

L’Alliance Pastorale se rend compte que c’est surtout dans le domaine sanitaire qu’une révolution doit intervenir. En 1933, les maladies du mouton sont méconnues, surtout les infestations parasitaires par les strongles, les grandes et petites douves. Aucun produit vétérinaire n’existe pour lutter contre ces infestations. Cela a pour conséquence de causer de nombreuses pertes. En 1935, le Conseil d’Administration de l’Alliance Pastorale fait appel à un laboratoire britannique familiarisé avec ces problèmes pour mener des études communes. Il reste à fabriquer les produits indispensables. Cependant, aucun laboratoire français ne produit à l‘époque ces produits donc aucune distribution ne peut avoir lieu pour les adhérents du Syndicat. Aucun vétérinaire ne détient ces médicaments et très peu ont la connaissance pratique des maladies spécifiques du mouton.[4] En 1948, l’Alliance Pastorale inaugure son laboratoire et celui-ci sera principalement consacré aux examens coproscopiques, à la préparation et la distribution des quelques produits disponible la vente à ses membres.[5] Au même moment, les premiers adhérents de l’Alliance Pastorale décident d’acheter ensemble à de meilleures conditions quelques approvisionnements nécessaires à leurs élevages.

Le Pôle Santé Animale de l’Alliance dispose d'un laboratoire d'analyse où travaillent des vétérinaires et des laborantins.

Son essor[modifier | modifier le code]

Après la guerre de 1939-1945, tout est à reconstruire, y compris l’agriculture. C’est dans ce contexte-là que l’élevage du mouton va prendre un essor important et par sa maîtrise des techniques d’élevage, l’Alliance Pastorale va acquérir une réputation dans la région montmorillonnaise et dans ses alentours, mais aussi dans des régions plus éloignées comme dans la Côte-d’Or ou les Hautes-Alpes.[6] Ce développement se poursuit au fil du temps et est relayé en 1966 par l’arrivée à la tête de l’Alliance Pastorale d’une nouvelle génération. Michel Ducellier devient président en 1966 puis laisse sa place à Georges Gilbert en 1973. Jean François de Fombelle prend la direction de l’Alliance Pastorale[7].[8]

Le nombre de demandes d’adhésion augmente, et pas que dans la région de Montmorillon, mais aussi dans tout le bassin de production ovine du Centre-Ouest. C’est ainsi que se créent des « Centres d’élevage », gérés par des éleveurs et des associations locales sur les communes de Montmorillon (86), Lessac (16), Benassay (86), Bellac (87), Boisseuil (87), Gençay (86), Argenton-sur-Creuse (36), Bressuire (79), Montrésor (37), Souvigny (03), Valence d’Albigeois (81).[9] En 1978, L'Alliance crée Alliance Services, une filiale qui intervient dans les exploitations du Centre-Ouest pour des travaux agricoles de type "pose de clôture", "tonte de brebis" ou "curage de bergerie". La demande augmentant, dans les années 1980, le Service de Vente par Correspondance, physiquement basé à Montmorillon, devient actif sur toute la France. L’Alliance est alors dans les premières entreprises du Poitou-Charentes à créer un site internet, en 1996. Ce site internet lui a permis, avec la création de son service international, de s’ouvrir sur le monde entier. En 1997, l'Alliance Pastorale décide de transformer sa structure juridique. Elle garde le Syndicat d'élevage, créé la Coopérative Agricole et la Société AP Services. En 2001, l'Alliance Pastorale crée sur Internet un catalogue de produits en ligne du nom de Catalliance. En 2005, l’Alliance Pastorale s’exporte et ouvre ses premiers relais en Guyane et en Martinique.[10]

Forte de sa devise « Vae Soli » (malheur à l’isolé), l'Alliance Pastorale garde son objectif de développer l’élevage partout en France et dans le monde et d’y apporter sa contribution.[1]

Peu à peu, sous l’impulsion du Président George Gilbert et du Directeur Jean-François de Fombelle[8][11], l’Alliance Pastorale se montre très active pour le développement de l'élevage ovin et décide de crée des lycées agricoles, des formations de bergers, des structures d’abattages, des structures d’insémination (INSEM OVIN) , des groupements de producteurs et de promotions de la viande dont le GIE Ovin Poitou-Charentes. Attirés par cette dynamique, les éleveurs caprin, bovin et équin viennent se joindre aux adhérents de l’Alliance Pastorale pour former les quatre piliers de l’activité élevage de l’Alliance Pastorale aujourd’hui.[1] Les années 2000 marquent l’arrivée d’une nouvelle équipe avec Olivier De La Rochethulon comme Directeur et Hervé de Monvallier comme Président, précédent Pierre Ducellier en 2019.[12]L’Alliance Pastorale compte alors 90 000 adhérents.[1] Pour pallier les nouveaux besoins de ceux-ci, la nouvelle équipe décide de renforcer son activité via l’ouverture de magasins plus grands et plus fonctionnels.

En 2018, une nouvelle étape importante est franchie avec la mise en place d’une plateforme logistique de 13.000 m2 intérieurs et 20.000 m2 de stockage extérieurs sur la commune de Valdivienne (86 300) qui assure les envois vers les magasins, vers les clients qui ont acheté via téléphone et Internet, ainsi que les envois à l’international.[13]

Historique des Directeurs et des Présidents[modifier | modifier le code]
Historique des Directeurs et des Président
Directeurs[2][12][11] Présidents[7][2][8][12]
1933 - 1966 Henri Reille-Soult 1933 - 1966 Guy de Boisgrollier
1966 - 1999 Jean François de Fombelle 1966 - 1973 Michel Ducellier
1999 - Actuel Olivier de la Rochethulon 1973 - 2000 Georges Gilbert
2000 - 2019 Hervé de Monvallier
2019 - Actuel Pierre Ducellier

Gouvernance[modifier | modifier le code]

L'Alliance pastorale est gouvernée par un conseil d'administration composé de 15 membres. Ce conseil d'administration a pour fonction d'orienter la stratégie, prendre les décisions et contrôler l'Alliance Pastorale. Ce conseil d'administration est mené par le Président de l'Alliance Pastorale Pierre Ducellier[7].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Galerie des logos de l'Alliance Pastorale[modifier | modifier le code]

Les activités[modifier | modifier le code]

Les activités proposées par l’Alliance Pastorale sont l’appui technique, la fourniture de matériel et produits pour l'élevage ovin, caprin, bovin, équin, la maintenance, le laboratoire, les assurances, le groupement d’achats, le bureau d’études et communication. Tous ces services ont pour vocation de venir en soutien du monde de l’élevage.[14] L‘Alliance Pastorale fut créatrice d’autres entités diverses telles que l’abattoir de la Sodem, l'atelier de découpe, Alliance Services, INSEM-OVIN, l'étang pastorale ou le GIE Ovin du Centre-Ouest.[1] L’Alliance Pastorale s’occupe aussi du négoce de matériel d’élevage dans un certain nombre de domaines tels que la clôture, le matériel ovin-caprin ou les produits de fabrication fromagère. Le groupe Alliance travaille en partenariat avec des fabricants français à 95% et étrangers, notamment d’Australie et de Nouvelle-Zélande.[1]

Les produits[modifier | modifier le code]

Liste des catégories de produits vendus par l’Alliance Pastorale :[14]

Les marques[modifier | modifier le code]

Les principales marques avec lesquelles l'Alliance Pastorale travaille sont[14] Lallemand, La gée, Allparc, Farmtrak, Allflex, Polyplast, Kiwitech, Aigle, Audevard, Jourdain, Lacmé, Chr Ansen, Alimal, Satene, La buvette, Betafence, Woods, Speedrite, Agritubel, Kerbl, etc.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Siège social[modifier | modifier le code]

Le siège social de l’Alliance Pastorale se situe au 48 avenue de l’Europe à Montmorillon dans le département de la Vienne (86), en Nouvelle-Aquitaine, en France.[3]


Plateforme logistique[modifier | modifier le code]

Pour accompagner le fort développement de l'activité, l'Alliance Pastorale a décidé de transférer sa plateforme logistique à Valdivienne à une vingtaine de kilomètres du siège. Elle y stocke toute la marchandise destinée aux magasins de l'Alliance Pastorale et aux adhérents livrés par correspondance. La plateforme logistique de Valdivienne n'étant pas un magasin, il n'y a aucune vente de marchandises sur place. Seule le service logistique est à Valdivienne, les fonctions support restent à Montmorillon[15].

La plateforme logistique de Valdivienne est composée de 11.000 m² couverts, plus les possibilités de stockage à l'extérieur.[1]

Les autres sites[modifier | modifier le code]

En plus du site de Montmorillon, l'Alliance Pastorale compte 10 autres magasins répartis sur 7 autres départements et couvrant plus de 20 000 m² de bureaux, magasins et entrepôts.[1][9]

Un service Export est en relation avec plus de 80 pays étrangers ou DOM et TOM. Alliance Export expédie dans le monde entier de façon directe ou par l’intermédiaire de revendeurs.[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Alliance Pastorale, « Qui sommes-nous ? », sur https://www.alliance-elevage.com, (consulté le )
  2. a b c et d Bernard Brassat, 80 ans d'histoire avec l'Alliance Pastorale, Montmorillon, Cité mag, , 13 p., Economie
  3. a et b France 3, Nicole Brémaud, « L'Alliance Pastorale de Montmorillon : 80 ans de conseils et de soutiens aux éleveurs », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/, (consulté le )
  4. Sébastien Kerouanton, La Nouvelle République, « Tech Ovin : 10e édition en septembre », sur https://www.lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  5. Alliance Pastorale, « Analyses corpologiques », sur https://www.alliance-elevage.com, (consulté le )
  6. France 3 Poitou-Charentes, « L'Alliance Pastorale de Montmorillon: 80 ans de conseils et de soutiens aux éleveurs », sur https://www.youtube.com, (consulté le )
  7. a b et c La Nouvelle République, « Montmorillon : Un nouveau président à l'Alliance Pastorale », sur https://www.lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  8. a b et c Centre Presse, « L'ambassadeur de Corée du Nord en visite », Journal,‎
  9. a b et c Alliance Pastorale, « Les magasins et relais de l'Alliance », sur https://www.alliance-elevage.com, (consulté le )
  10. Marc Wast, « L'Alliance pastorale primée pour son innovation à l'Export », Journal, Centre Presse,‎
  11. a et b Noël Kruslin, La Corse, « Le syndicat professionnel "Alliance Pastorale" présent à Casamaccioli », Journal,‎
  12. a b et c Guillaume de Werbier, La Vienne rurale, « Un nouveau Président », sur https://vienne-rurale.f, (consulté le )
  13. Sébastien Kerouanton, La Nouvelle République, « Alliance pastorale : la CCM a-t-elle fait le maximum ? », sur https://www.lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  14. a b et c Alliance Pastorale, « Alliance Elevage », sur https://www.alliance-elevage.com, (consulté le )
  15. Sébastien Kerouanton, La Nouvelle République, « L'Alliance Pastorale s'agrandit à Valdivienne », sur https://www.lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  16. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  17. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  18. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  19. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  20. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  21. « https://www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/l-alliance-pastorale-s-agrandit-a-valdivienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )