Utilisateur:Wolfsegg/Brouillon

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Les impacts du mur de Berlin sur ses habitants[modifier | modifier le code]

Depuis sa construction inattendue en 1961, le mur de Berlin a laissé d’énormes impacts dans la vie des habitants de cette ville. En effet, ce mur a affecté la vie de ces gens qui devaient vivre avec les conséquences de sa construction. L’un de ses impacts est la séparation des familles, des amis, des amants, etc[2]. Puisque le mur a été construit en une nuit et de façon inattendue, la population n’a pas eu le temps de choisir leur côté et, ainsi, retrouver leur famille. En effet, puisque, avant le mur, les Berlinois et Berlinoises pouvaient traverser la frontière pour aller rejoindre leur famille, faire des achats ou même aller travailler. Plus de 12000 Berlinois de l’ouest allaient travailler à l’Est et plus de 53000 allaient travailler à l’Ouest[3]. Ce qui les coupe, également, de leur travail.

Mur de Berlin, Mars 1967

De plus, le mur de Berlin a, également, eu comme impact de consolider le régime de la République Démocratique de l'Allemagne. En effet, à cause de cette consolidation, les habitants ne pouvaient plus lui échapper. La consolidation a eu pour effet de durcir la répression, ce qui a restreint les habitants de Berlin-Est dans leurs actions. Ils ne pouvaient plus rien dire sur la RDA et ne pouvaient plus traverser la frontière.

Cependant, le plus grand impact que le mur aura eu dans la vie des habitants de Berlin se passa du côté est. En effet, du côté est, la population vivait dans la peur et la terreur. Les soldats à la frontière tiraient sur les fugitifs qui tentaient de s’enfuir de Berlin-Est. Fugitifs qui étaient pris de panique, ils tentaient de s’évader par tous les moyens. Notamment, en passant par-dessus les barbelés, en rampant entre les palissades, en enfonçant les frontières avec des véhicules et en s’enfuyant par les tunnels. De plus, la RDA arrêtait tous ceux qui se disaient contre cette république et ils espionnaient ceux qu’ils soupçonnaient d'être du côté du gouvernement de l’ouest. Donc, les habitants de Berlin-Est vivaient dans une constante peur, peur des autorités, peur d’être arrêté pour avoir osé dire son opinion et peur d’être espionné.

Ensuite, à force de vivre avec le mur, les habitants ont commencé à s’habituer à vivre avec. En effet, à partir du milieu des années soixante-dix, la coupure de la ville faisait, désormais, partie du quotidien des gens. Même s’ils s’habituaient à ce mode de vie, ils devaient tout de même vivre avec les conséquences du mur[4]. C'est, finalement, lors de la réunification de l'Allemagne, que la population a, enfin, pu ressentir un certain sentiment de liberté et qu' ils n'ont plus eu la pression du mur de la honte[5].


Le même texte (plus court) mais qui respecte davantage le style encyclopédique:

Les conséquences du mur de Berlin sur ses habitants[modifier | modifier le code]

Lors de sa construction inattendue en 1961, le mur de Berlin a eu nombreuses conséquences sur ses habitants, dont la séparation des familles, des amis et des amants[6]. Puisque le mur est construit en une nuit et de façon inattendue, les Allemands ne peuvent se déplacer afin de retrouver leurs proches. Avant la construction du mur, les Berlinois et Berlinoises pouvaient traverser la frontière pour aller rejoindre leur famille, faire des achats ou même aller travailler. Plus de 12000 Berlinois de l’Ouest allaient travailler à l’Est et plus de 53 000 d'entre eux allaient travailler à l’Ouest[7].

Mur de Berlin, mars 1967

Le mur de Berlin a également contribué à la consolidation du régime de la République Démocratique de l'Allemagne. Cela a eu pour effet de durcir la répression politique à en Allemagne de l'Est. Les opposants au régime sont emprisonnés et les services spécialisés de répression tel que la STASI (Sécurité d'Etat) espionnent sa propre population et les potentiels dissidents.

Malgré la résilience de la population est-allemande qui voit son mode de vie transformé, les conséquences de la construction du mur se vivent au quotidien[8]. Il faudra attendre la réunification de l'Allemagne pour que la population soit libérée du mur de la honte et de la répression politique[9].


Références[modifier | modifier le code]

  1. Andrée-Anne Genest et Cynthia Mathieu, « Lien entre troubles de personnalité, troubles de l’attachement et comportements violents : synthèse des écrits », Santé mentale au Québec, vol. 36, no 2,‎ , p. 161–180 (ISSN 0383-6320 et 1708-3923, DOI 10.7202/1008595ar, lire en ligne, consulté le )
  2. « Comment vivait-on à Berlin, avec le mur ? », sur 1jour1actu.com, (consulté le )
  3. Thomas Flemming, Hagen Koch et Monique Engel-Toureille, Le mur de Berlin une frontière coupe la ville en deux ; [avec carte du tracé du mur], (ISBN 978-3-930863-95-2 et 3-930863-95-2, OCLC 76272351, lire en ligne), p.120
  4. Frederic V Grunfeld, Les Grandes Cités : Berlin, Amsterdam, Édition Time-Life, , 200 p. (ISBN 978-0705404921)
  5. Olivier Compagnon, « Chute du mur de Berlin » Accès libre, sur Encyclopédie Universalis, (consulté le )
  6. « Comment vivait-on à Berlin, avec le mur ? », sur 1jour1actu.com, (consulté le )
  7. Thomas Flemming, Hagen Koch et Monique Engel-Toureille, Le mur de Berlin une frontière coupe la ville en deux ; [avec carte du tracé du mur], (ISBN 978-3-930863-95-2 et 3-930863-95-2, OCLC 76272351, lire en ligne)
  8. Frederic V Grunfeld, Les Grandes Cités : Berlin, Amsterdam, Édition Time-Life, , 200 p. (ISBN 978-0705404921)
  9. Olivier Compagnon, « Chute du mur de Berlin » Accès libre, sur Encyclopédie Universalis, (consulté le )