Utilisateur:Yuilo/Brouillon/Aimé Malespine

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Aimé Malespine était un journaliste, graveur et écrivain français républicain opposant à Napoléon III, exilé au États-Unis au XIXe siècle. [1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Exils[modifier | modifier le code]

Malespine est Républicain français exilé aux États-Unis, suite à ses idéaux socialistes et révolutionnaires. En 1854, il était membre de la Société de la République universelle, dans la Section de la Montagne de New York. Il participa au banquet organisé le 24 février 1854 dans cette ville afin de célébrer l’anniversaire de la Révolution de 1848. Il y prononça alors : « Au drapeau rouge », faisant références au drapeau rouge, le symbole du socialisme et du communisme. [2][3]

Il était le propriétaire-éditeur du journal Le Progrès qui parut à New York à partir du 2 janvier 1855. Ce journal, qui faisait suite au Républicain (dont il avait été l’un des rédacteurs), se trouvait au numéro 321 à Broadway. [2]

Lors de la Guerre de Sécession, il partit faire un séjour au Mexique, où il écrit notamment des livres sur Expédition du Mexique et partage son avis dans son ouvrage Solution sur la Question Mexicaine.[2]

DEVELLOPER CETTE SECTION SUR LE MEXIQUE (LIVRES EN ANGLAIS)

Retour en France[modifier | modifier le code]

A la suite de la loi de mars 1868, sur la Liberté de la presse, Malespine fait parti des 140 journaliste qui rentrèrent en France. De retours en France il publia un journal intitulé La Presse libre. Il fut rapidement attaqué par le gérant du journal La Presse qui l’accusait d’avoir plagié son titre. À la suite du procès perdu, il fut contraint de rebaptiser son journal, et choisi le titre La Réforme politique et sociale, en mai 1869. Le considérant comme un journal de gauche, il considérait son journal et Le Travail comme les seuls journaux parisiens exprimant des principes révolutionnaires socialistes. Il y était aidé grâce à la collaboration de nombreux journalistes de renom tels Vermorel, Arnould, Lissagaray, Cluseret, Élisée Reclus, Pascal Duprat, etc.[2][4][5][6][7]

Lissagaray, après avoir été condamné à plusieurs reprises, pour ses opinions politiques, à des amendes et des peines de prison. travailla à la revue La Réforme politique et sociale d'Aimé Malespine, entre octobre et décembre 1869, avant de fondé avec Henri Rochefort le journal La Marseillaise.[8]

Publication[modifier | modifier le code]

Les Publications de Malespine peuvent être attesté avec la notice d'autorité Viaf.

  • Les États-Unis en 1865, d'après les documents officiels communiqués au Congrès, par A. Malespine[9][10]
  • Réorganisation du service de santé de la Marine[11]
  • Le corps de santé de la marine : ses besoins, ses revendications. Assimilation. Pondération des grades[12]
  • (Traduction et Préface Seulement) Les relations extérieures des États-Unis[13]
  • De l'Organisation du corps médical de l'armée appliquée à la marine
  • La Médecine navale : urgence d'une réorganisation
  • La Médecine navale et le doctorat
  • Solution de la question mexicaine : avec une carte coloriée indiquant les opérations militaire

Personnalité Homonymes :[modifier | modifier le code]

La cheville ouvrière de cette société en nom collectif est Joseph Malespine. L’homme est né à Saint-Geniez, dans les Basses-Alpes, en 1828, d’une famille de notaires et d’huissiers royaux. Présenté dans les documents officiels comme « propriétaire », il a été décoré de la Légion d’honneur en 1872. Il s’est en effet porté volontaire, alors qu’il était marié et père de deux enfants, pour défendre Paris contre l’armée prussienne en septembre 1870. Il est associé dans son entreprise à Alexandre Mège, un sous-commissaire de la marine en retraite habitant La Garde, et à Edouard Galle, ancien médecin du même corps, résidant à Sisteron.[14]

Liens à analyser[modifier | modifier le code]

Le Progrès

Journal des débats, Politiques et Littéraires

La Gazette des Tribunaux

Le Béarnais

Le Journal de Paris

Le Monde Illustré

Paris Journal

Paragraphe à analyser[modifier | modifier le code]

Autre preuve d'un tel accord politique: Aimé Malespine, tout en signant de nombreux articles publiés par Le Républicain, prononça plusieurs discours en tant que délégué de la Société de la République Universelle". Il faut enfin noter l'étroite collaboration du journal et de la Société quant à l'organisation de banquets et de défilés commémorant les grandes dates du calendrier révolutionnaire, en particulier le 24 février, date anniversaire des événements de 1848. Voici l'annonce qui fut faite de la manifestation organisée en 1854 :[3]

Aux Sociétés démocratiques de New York:

La Société de la République Universelle, section la Montagne, a résolu de célébrer l'anniversaire d'une date mémorable pour la démocratie, l'anniversaire du 24 février 1848... Notre fête sera en même temps un hommage rendu aux héros qui ont succombé et la preuve que la Démocratie est prête à marcher sur leur traces Toutin, président du comité organisateur.[3]

Aimé Malespine, a republican journalist who had sided with the Union, brought out Réforme. There were many more. The floodgates suddenly opened, and the opposition rushed in to feed a long-suppressed French appetite for irreverent criticism of their rulers.

Le Progrès[modifier | modifier le code]

Le Progrès
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Zone de diffusion Drapeau de New York New York City, Drapeau de l'État de New York New York
Langue Français
Périodicité Quotidien (jusqu’à l’été 1855)
puis épisodique
Genre Journal républicain des proscrits français exilés à New York
Fondateur Aimé Malespine
Date de fondation 2 janvier 1855
Date du dernier numéro après Février 1859
Éditeur Aimé Malespine
Ville d’édition New York

Propriétaire Aimé Malespine
V. Baron (à partir du 4 avril 1855)
Rédacteur en chef Aimé Malespine
Comité éditorial A. Lemaître (ancien rédacteur du Républicain)
A. Paquay (ancien rédacteur du Républicain)
L. Durocher
C. Roevens
Laugerot
A. Cronier
J. Lejeune
Gravure publié par le journal en 1859

Le progrès est un journal républicain crée par Aimé Malespine, un proscrit français exilé à New York le 2 janvier 1855. Il fut l’éditeur, rédacteur et administré et le propriétaire jusqu’a l’arrivée de V. Baron le 4 avril de la même année.[3][2][15]

Le journal fut publié quotidiennement depuis Broadway, New York jusqu’à l’été 1855 où la publication devient épisodique.[3]

Aimé Malespine et V. Baron étaient aidés par d’autres rédacteurs. Parmi les rédacteurs, nous pouvons citer : A. Lemaitre et A. Paquay, deux anciens rédacteurs du Républicains, ainsi que L. Durocher, C Roevens, Laugerot, A. Cronier, J. Lejeune, Rousseau, Lecomte.[3][2]

Lors de sa fondation, Malespine expliqua les orientations socio-politiques du journal. Il souhaitait rompre avec l’orientation trop révolutionnaire de son prédécesseur, se refusant de former « une petite église hors de laquelle il n’y aurait point de salut ».[2] Le Journal existe au moins jusqu'en février 1859, ou il publie une gravure.[16][15]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [ 1854 : en vie | 1879 : encore en vie ]
  2. a b c d e f et g Michel Cordillot, « MALESPINE Aimé [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] », Le Maitron,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. a b c d e et f Charles Clerc, « Les Républicains modérés de langue française en exil aux Etats-Unis sous le Second Empire : le cas de deux journaux new-yorkais », Revue française d’études américaines, vol. 78, no 1,‎ , p. 84–111 (ISSN 0397-7870, DOI 10.3406/rfea.1998.1753, lire en ligne, consulté le )
  4. Nicolas Wourms, « Coopératives de consommation et Association internationale des travailleurs en France (1864-1871) », Hal Science,‎ , p. 145 (lire en ligne Accès libre)
  5. Jules Pelpel, « Le gérant du journal la Presse vient d'intenter k M. Malespine, rédacteur en chef de la Presse libre , un procès en similitude de titre. », L'Avant-Garde,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Christophe Charle, « Chapitre 5. Les combats politiques de la presse 1868-1871 », dans Le Siècle de la presse, Le Seuil, coll. « L'Univers historique », , 111–127 p. (ISBN 978-2-02-036174-3, lire en ligne)
  7. Tom Sancton (en), Sweet land of liberty: America in the mind of the French Left, 1848-1871, Louisiana State University Press, (ISBN 978-0-8071-7430-2)
  8. Daniel Gaido, « The First Workers’ Government in History: Karl Marx’s Addenda to Lissagaray’s History of the Commune of 1871 », Historical Materialism, vol. 29, no 1,‎ , p. 49–112 (ISSN 1465-4466 et 1569-206X, DOI 10.1163/1569206X-12341972, lire en ligne, consulté le )
  9. A. State Library of Pennsylvania, Les États-Unis en 1865, d'après les documents officiels communiqués au Congrès, par A. Malespine, E. Dentu (lire en ligne)
  10. A. Lincoln Financial Foundation Collection et Abraham Lincoln, Les États-Unis en 1865 : d'après les documents officiels communiqués au Congrès, Paris : E. Dentu, (lire en ligne)
  11. A. <a href="https://archive.org/details/bibliothequeinteruniversitairedesante" rel="nofollow">Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris)</a>, Réorganisation du service de santé de la Marine, Paris : E. Dentu, (lire en ligne)
  12. A. <a href="https://archive.org/details/bibliothequeinteruniversitairedesante" rel="nofollow">Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris)</a>, Le corps de santé de la marine : ses besoins, ses revendications. Assimilation. Pondération des grades, Paris : E. Dentu, (lire en ligne)
  13. Charles The Library of Congress, Les relations extérieures des États-Unis, Paris : E. Dentu, (lire en ligne)
  14. Daniel Faget, « La dernière madrague à thons de Saint-Tropez : la madrague des Canebiers (1876-1882) » Accès libre,
  15. a et b « Le Progrès (New York [N.Y.]) 1855-185? » (consulté le )
  16. (en) « Anonymous, French, 19th century | Le Progrès, for the Bulletin of Fashion, New York, No. 110, from Modes de Paris » (consulté le )

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