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Brouillon


========== BROUILLON ==========[modifier | modifier le code]

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1980-1999 Albums : la naissance des éditeurs spécialisés[modifier | modifier le code]

Alors que durant les décennies précédentes les albums étaient édités au cas par cas, typiquement par des éditeurs ad hoc, les décennies 1980 et 1990 voient apparaître des éditeurs se dédiant spécifiquement aux albums de bd.

Ce changement n'est pas étranger au renouveau qui s'opère dans le monde de l'édition de la bd en Occident. Face à un certain immobilisme commercial des grands éditeurs de bd, apparaissent de petites maisons d'édition indépendantes qui publient une bd plus personnelle et adulte. La France voit entre autres naître L'Association et Chacal Puant alors que les États-Unis voient notamment naître Fantagraphic et SLG[1].

1981-1994 Ludcom-Croc[modifier | modifier le code]

Ludcom-Croc publie à partir de 1981 des albums des personnages et auteurs les plus connus de la revue Croc. Le premier album est consacré au Sombre vilain de Jacques Hurtubise (Zyx). Il est suivi de deux albums de Serge Gaboury et de trois albums des aventures de Michel Risque, le héros musculaire et naïf de Pierre Fournier et Réal Godbout. De 1988 à 1994 paraissent trois aventures de l'indestructible Red Ketchup des mêmes auteurs, reprises en France par Dargaud. Ludcom-Croc cesse de publier à la fermeture de Croc, mais le héros survit à son éditeur; à partir de 2007, les éditions de la Pastèque rééditent Red Ketchup, incluant des aventures non publiées et, en 2022, une série d'animation, réalisée par Martin Villeneuve, est en préparation[2],[3].

1983-1986 Ovale[modifier | modifier le code]

Dans l'édition d'album de bd en Europe, la pratique courante a longtemps été de faire précéder les albums d'une prépublication en revue, permettant aux lecteurs de se familiariser avec les personnages et aux éditeurs d'en jauger la popularité. Mais la pratique change et les trois quarts des albums européens sont publiés directement. À l'exception de Ludcom-Croc, les nouveaux éditeurs québécois adoptent cette nouvelle pratique[4].

Les Éditions Ovale, qui se spécialisent dans les livres pour la jeunesse, publient en 1982 Le Mangeur d’Étoiles de Serge Gaboury. Ovale démarre ensuite trois collections, qui cessent après deux publications : Octave, d'Yvon Brochu et Patrice Dubray, Les aventures de Ray Gliss de François Benoit et Rémy Simard ainsi que Humphrey Beauregard de Normand Viau et Yves Perron, couleur de Jean-Jacques Chagnaud. Un troisième album de Beauregard est publié en 1994 aux 400 Coups, après qu'Ovale ait mis fin à ses activités[5],[6].

1986- Kami-Case[modifier | modifier le code]

Claude Cloutier en 2017

Après avoir publié aux éditions Ovale, Rémy Simard fonde en 1986 les éditions Kami-Case dans le but de s'auto-éditer. Il ouvre par la suite les portes à d'autres auteurs tels Claude Cloutier (Gilles La Jungle contre Méchant-Man, La légende des Jean-Guy parus dans Titanic et Croc) , Caroline Merola (cinq titres dont Ma Météor bleue) , Garnotte, Jean Lacombe et Benoit Joly. Kami-case est acquis en 1995 par Boréal[7],[8],[9].

1989-... Mille-Îles, Les 400 coups, Zone convective, Mécanique générale[modifier | modifier le code]

L'imprimeur Pierre Belle fonde en 1989 une maison d'édition, lui donnant le nom de son imprimerie, Mille-Îles. L'éditeur est éclectique : livres sur le sport, recueil de photos et aussi une série de huit albums Gargouille de Tristan Demers qui publiait précédemment son personnage en fanzine auto-édité depuis l'âge de douze ans. La qualité de la bd ne fait pas l'unanimité, mais l'auteur fait preuve d'un talent certain pour sa mise en marché.

En 1993, Serge Théroux, directeur de Diffusion Dimedia, constatant que le secteur de l'album pour enfants est peu servi par les éditeurs québécois, y voit une bonne occasion et s'associe avec Pierre Belle pour fonder en 1995 Les 400 coups qui absorbe Mille-Îles, de même que l'éditeur Studio Sontag.

Sous sa nouvelle forme, la maison d'édition s'ouvre à d'autres auteurs de bdq, débutant avec la série La vie qu'on mène de Line Arsenault dont les personnages sont précédemment apparus dans Le Soleil, L'Actualité, Safarir et Le Devoir. En 1998, Zone Convective (ex-éditions du Phylactère), fondée par Yves Millet, qui se spécialise dans la bd d'auteur (notamment de Pierre Sirois (Siris), Michèle Laframboise et Luis Neves) se joint aux 400 coups.

Jimmy Beaulieu en 2019

En 2002, Mécanique générale, fondée en 2001 par Jimmy Beaulieu, Benoît Joly, Sébastien Trahan, Philippe Girard, Luc Giard et Éric Asselin, se joint à son tour aux 400 coups qui devient alors le plus important éditeur de bd au Québec. Sous la direction de Jimmy Beaulieu, Mécanique générale ouvre ses portes à de mouveaux talents dont Iris, Pierre Bouchard, Zviane, David Turgeon et Pascal Girard.

En 2008, c'est au tour des 400 coups d'être l'objet d'une acquisition, par les éditions Caractères, pour qui la production de bd n'est pas un priorité. Jimmy Beaulieu quitte l'année suivante et Michel Viau prend la direction des collections de bd jusqu'à ce que Caractères soit à son tour acquise 2012 par TC Média. Celle-ci se défait des 400 coups, qui ne conserve que le secteur jeunesse, les secteurs littérature adulte et bd étant repris par Serge Théroux qui crée la même année les éditions Somme toute où revient la bd à l'initiative de Renaud Plante de nouveau sous le nom Mécanique générale[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21].

1990-... Drawn & Quaterly[modifier | modifier le code]

Guy Delisle en 2015

Chris Oleveros, qui publie la revue Drawn & Quarterly, se lance dans la publication d'albums. Comme pour le magazine, les albums sont pratiquement conçus comme des objets d'art. Dans le but de percer à l'étranger, en particuier aux États-Unis, il convainc une agente publicitaire de DC Comics, Peggy Burns, de déménager à Montréal. Peu de temps après, D&Q signe une entente de distribution avec Farrar, Straus and Giroux qui accroît considérablement sa visibilité à l'étranger et ouvre sérieusement l'accès à la distribution en librairie, car dans le monde anglophone, où prévaut largement le comic book distribué en kiosque, l'album est un phénomène relativement nouveau.

D&Q publie en anglais des auteurs de plusieurs pays dont Adrian Tomine, Debbie Drechsler, Robert Crumb et Miriam Katin des États-Unis, Dylan Horrocks de Nouvelle-Zélande et Yoshihiro Tatsumi du Japon. Parmi les Canadiens, on trouve Chester Brown (Torontois né à Montréal), Seth, Jillian Tamaki et Kate Beaton. Et aussi plusieurs auteurs francophones tels Julie Doucet, Guy Delisle et Michel Rabagliati du Québec ainsi que Baru, David B., le duo Dupuy-Berberian et Clément Oubrerie, de France, ce dernier dessinant sur des scénarios de Marguerite Abouet de la Côte d'Ivoire[22],[23],[24],[25].

1999-... La Pastèque[modifier | modifier le code]

Martin Brault et Frédéric Gauthier en 2017

Martin Brault et Frédéric Gauthier, libraires à La Mouette rieuse, spécialisée en bd, ont carte blanche dans la recherche de bd. Ils découvrent alors les éditeurs indépendants européens tels L'Association, Cornélius et Amok et leurs auteurs émergents. Considérant que l'édition de la bd au Québec n'atteint pas son potentiel, ils se lancent eux-mêmes dans l'édition et fondent en 1999 La Pastèque.

Les fondateurs misent sur le marché international. Dès les premières années, 80 % des revenus proviennent de l'exportation, assurant une meilleure viabilité.

Les fondateurs optent pour des formats qui s'écartent des standards franco-belges (48 pages, couleur, cartonné), proposant un style d'ouvrage plus littéraire et plus audacieux.

Michel Rabagliati en 2016

La série de romans graphiques Paul de Michel Rabagliati, publiée à partir de 1999, rencontre un grand succès auprès du public. Elle st plusieurs fois primée, recevant entre autres le Prix de la série du Festival d'Angoulême 2021[26].

Parmi les autres auteurs primés, on trouve Leif Tande, Philippe Girard, Jean-Paul Eid, Janice Nadeau et Hervé Bouchard, Siris, Isabelle Arsenault et Fanny Britt, Jacques Goldstyn ainsi que India Desjardins et Pascal Blanchet[27],[28],[29],[30],[31].

Autres éditeurs[modifier | modifier le code]

Durant les décennies 1980-1990, d'autres albums proviennent d'éditeurs plus ciblés ; certains albums, même bien accueillis, ne connaissent aucune suite, comme Il était une fois le Québec d'un collectif d'auteurs coédité en 1980 par la maison québécoise Nouvel Âge et la françaiss Fayolle[32]. Entre 1981 et 1992 Alain Gosselin (Al+Flag) publie sept albums chez l'éditeur ad hoc les Éditions Michel, puis, à partir de 1997 trois albums Jumeaux Gémeaux qui apparaissaient régulièrement dans Les Débrouillards[33]. En 1981 Desclez publie Atlantic City de Pierre Montour et Cédric Loth, réédité en France en 1982 par Les Humanoïdes Associés[34],[35]. Carcajou le glouton fripon, légende amérindienne mise en bd par Basile Awashish, Claude Lachapelle et Christine Laniel, voit le jour en 1982[bd 1]. Malgré un succès critique, le 2e album n'est jamais publié[36],[37].

André-Philippe Côté en 2013

Les Éditions Falardeau, fondées en 1993 par Mira Falardeau publient en majeure partie les albums d'André-Philippe Côté. La structure cesse ses activités en 1998, après avoir cédé son fonds aux Éditions Soulières[38]. Cete dernière, fondée en 1996 et dont la ligne éditoriale est principalement vouée à la littérature jeunesse, ne publie que des projets « coup de cœur », comme Le jour à Wentworth, de Jean-Marc Saint-Denis et Olivier Morissette.

Presses aventure, fondé en 1996, se spécialise dans le livre jeunesse et la bande dessinée. Sa série la plus populaire est L’Agent Jean!, créée en 2011 par Alex. A. En 2016, les 12 titres figurent aussi parmi les 60 meilleures ventes de livres au Québec. Une série télévisée est diffusée à partir de 2020[39],[40],[41].

1980-2007 La presse[modifier | modifier le code]

Vers 1980, les volumineux suppléments couleur de bd apparus dans les années 1960 dispaissent des journaux. Ceux de La Patrie et du Petit Journal, sont victimes de la fermeture de leurs journaux respectifs en 1978. Celui de La Presse cesse d'être publié en 1983 et seules quelques bd sont intégrées aux pages régulières du journal, en noir et blanc. Le supplément revit pendant six mois en 1988 avant un abandon définitif.

La publication de bdq dans la grande presse est modeste, et le contenu original créé spécifiquement pour la presse, s'étiole graduellement au bénéfice du contenu provenant des albums[42],[43].

1982-2007 La Presse

De 1981 à 1995 La Presse publie presque continuellement une bdq. En 1981-1982 elle publie Moineau de B. Nicolas et J.P. Bordier basée sur un roman paru en 1981 chez Stanké[note 1],[44],[bd 2]. La bd est suivie en 1982-1983 des aventures, considérées peu subtilement moralisatrices, du super héros Scooter Tremblay de Robert Schoolcraft. La série s'interromp brusquement avec la disparition du supplément de bd[45],[46],[bd 3]. Il faut attendre deux ans avant de trouver une autre BDQ, la série Camron de Louis Pilon, qui se poursuit jusqu'en 1988[bd 4]. De 1988 à 1990 la page des Petits Débrouillards contient deux bd de Jacques Goldstyn[bd 5].

Les autres bd subséquentes sont généralement des reprises ou pré-publications d'albums. De 1988 à 1993 on retrouve la série Personnages Illustres du Canada de Zoran et Toufik éditée en album en 2014[bd 6]. Elle est suivie, jusqu'en 1990 des enquêtes d'Humphrey Beauregard d'Yves Perron et Normand Viau publiées précédemment en album[bd 7]. Alternant sujets fictifs et réalistes, la bd suivante par Pierre Larouche porte sur Alphonse Desjardins et la création de la coopérative des caisses populaires qui porte son nom[47],[48],[bd 8]. On revient à la fiction en 1991 avec Les Pixies, destinés aux enfants et édités en albums en même temps chez Glénat, qui cependant met fin à sa collection jeunesse en 1993 et du même coup aux Pixies[49],[bd 9]. En même temps que les Pixies, apparait un ours, nommé le roi Polémil, qui anime une section de jeu. L'auteure Anne Villeneuve métamorphose peu à peu ses jeux en une bd qui se poursuit jusqu'en 1995[bd 10].

Philippe Girard en 2021

Il faut attendre plus de dix ans avant de voir apparaitre brièvement deux autres BDQ en 2006-2007, sous forme de strip quotidien, soient Béatrice, de Philippe Girard et Boris de Rémy Simard publiés en album[50],[bd 11],[bd 12].

1982-2006 Le Soleil

Le futur caricaturiste du Soleil, André-Philippe Cöté se trouve dans ce journal en 1982, dans la section pour enfants, avec Les aventures de Bédébulle sur un texte de Denis Côté[51],[52],[bd 13]. Il poursuit en 1986 avec L’imagicienne[bd 14], puis reprend seul Bédébulle en 1987. En 1990 on y retrouve son personnage Baptiste, philosophe vivant dans une poubelle, initialement créé dans Safarir et publié en album[53],[bd 15], puis en 2005, Docteur Smog, le psy qui ne résout rien mais entend de tout, en prépublication d'album édité chez Casterman[54],[bd 16].

Le Soleil publie également le Sport en folie de Gaboury[bd 17] de même que Le monde de Gaboury[bd 18].

Autres journaux

Le Devoir en 1985, puis Voir en 1987, publient 135 strips hebdomadaires sans titre de Rémy Simard[bd 19]. En 1987-1988, Les reportages de Jack Kodak et Jojo Bulldozer de Jean-Paul Eid occupent les pages centrales de Photo Police. Le petit peuple de Daniel Houle (Al Daniel) est en prépublication de l'album Le parchemin perdu en 1989 dans Le Journal de Montréal[50],[52].

Ben de Daniel Shelton

Ben est un cas à part durant cette période. Le Sherbrookois Daniel Shelton crée en 1996 le strip quotidien Ben, syndiqué et publié à travers le Canada et aux États-Unis, sans interruption jusqu'en 2023, lorsque les journaux abandonnent les bandes dessinées après leur virage numérique. Ben, qui met en scène un couple de retraités, leurs enfants et petits-enfants, est également publié en français dans plusieurs journaux du Québec; Daniel Shelton produit lui-même la version en français. La bd est reprise en album par Mécanique Générale[55],[56].

1980-1999 Associations, événements et formation[modifier | modifier le code]

Associations

Dans les années 1980, trois associations sont créées, regroupant professionnels et intervenants désireux de faire la promotion de la bande dessinée québécoise :

  • 1985: la Société des créateurs(trices) et amis(e)s de la bande dessinée (ScaBD) à Québec;
  • 1986: l'Association des créateurs et intervenants en bande dessinée (ACIBD) à Montréal;
  • 1986: le Regroupement des créateurs et intervenants de la bande dessinée de l’Estrie, appelé BD Estrie, à Sherbrooke[57].

Événements et prix

En 1988, Sonia Gagnon et de Réal Fillion créent le Festival de la bande dessinée francophone de Québec. Ce festival décerne annuellement les prix Bédéis causa. L'événement prend à partir de 2005 le nom de Festival Québec BD[58],[59],[60],[61].

Promo 9e art crée en 1999 les prix Bédélys. Après la dissolution de Promo 9e art, le Festival BD de Montréal les reprend en charge en 2019[62].

Il convient également de signaler la création, en 1995, du site Web BD Québec, une initiative de Michel Pleau consacrée à la promotion de la BDQ. Le site, devenu en veilleuse en 2009, est relancé en 2014 par Michel Viau[63],[64],[65].

Formation

L'École multidisciplinaire de l'image (EMI) de l'Université du Québec en Outaouais offre à partir de 1999 un baccalauréat en art et design avec concentration en bande dessinée[66],[67],[68].

Années 2000[modifier | modifier le code]

Au tournant des années 2000, la publication de bd est en essor dans la francophonie. Alors que dans les années 1980, parfois considéré comme l'âge d'or de la bd, il se publiait entre 400 et 700 nouvelles bd en français par an (originales et traductions), il s'en publie 3 000 en 2007. Il y a également diversification de la provenance. Les lecteurs s'intéressent davantage aux auteurs en dehors du traditionnel milieu franco-belge[69],[70].

On constate également une féminisation du lectorat et une présence accrue de créatrices de bd[71],[72].

Au Québec, la professionnalisation de la structure éditoriale débutée dans les années 1990 se poursuit avec l'apparition de nouveaux éditeurs et l'accroissement des partenariats à l'étranger[73],[74]. L'éclosion d'auteurs se poursuit et ceux-ci, grâce aux technologies de communication et aux partenariats peuvent se voir publiés à l'étranger sans avoir à Quitter le Québec[75],[76].

2000-... Albums : les éditeurs spécialisés[modifier | modifier le code]

.................texte intro....................

Rappel intro internationalisation

« Pour la première fois de son histoire, la bande dessinée québécoise, de par la multiplicité de ses structures éditoriales, la pluralité de ses auteurs œuvrant tant ici que pour des éditeurs étrangers (américains, européens et même le manga!) (Jean-Dominic Leduc 2020) (est aussi dans l'intro)

« le marché de la bande dessinée québécois a atteint une certaine maturité, grâce entre autres aux maisons d’édition consacrées au genre qui sont apparues depuis une vingtaine d’années. « Mécanique générale, La Pastèque, Nouvelle adresse/Front Froid, par exemple, qui sont nées au début des années 2000, ont fait en sorte d’amener plus d’auteurs à s’intéresser à la bande dessinée. Ce qui a mené à une plus grande présence médiatique. On a vu d’autres maisons d’édition se consacrer au genre, par la suite » (François Lemay 2023)

"Autant La Pastèque que la grande famille des 400 coups, les deux principaux éditeurs québécois de BD, s'emploient à instaurer des liens avec l'Europe, à tout le moins avec les petites maisons indépendantes et dynamiques, cherchent à exporter leurs auteurs, et se congratulent lorsqu'ils y parviennent. Vieux réflexe de colonisé? «Au Québec, sauf exception, on peut espérer vendre 500 exemplaires, peutêtre 1 000. Alors on a épouvantablement besoin du marché français », dit M. (Jimmy) Beaulieu." (Francine Bordeleau 2005 p.15)

"« Notons d’abord un dynamisme éditorial, avec de très nombreuses structures se créant sur le territoire, souvent portées par des auteurs de BD (Front froid, Studio Lounak, TRIP...). La création de la revue Planches en 2014 par des Françaises émigrées au Québec témoigne des ponts que j’étudie. » … « La Pastèque, qui fait désormais figure de gros éditeur, est largement distribué en Europe. Pow Pow, maison d’édition crée en 2010 et portée à bout de bras par l’auteur Luc Bossé, est passé d’une structure relativement artisanale à une maison d’édition reconnue, publie quelques titres par an, mais avec une visibilité notable. Pow Pow a également pris le parti d’être distribuée en Europe et se charge de traduire et publier en anglais certains de ses titres pour toucher le marché anglophone, tout en assurant l’édition québécoise de certains titres européens (des Lewis Trondheim ou David B. publiés par L’Association)" (Maël Rannou 2021 p.129)

 Frédéric Gauthier, cofondateur de La Pastèque, explique avoir pris la décision d’embaucher une personne sur place il y a presque deux ans. « Le marché est si saturé là-bas que si vous n’êtes pas présents, vous n’existez pas ! »    • Mécanique Générale vise plutôt la coédition    • « Je pourrais vous citer une vingtaine d’auteurs de bandes dessinées qui sont publiés en France ou en Belgique, dit-il. J’aurais de la difficulté à en faire de même pour des romanciers. » (Bénédicte Prouvost, 2013, L’actualité)

« désengagement » des éditeurs québécois vis-à-vis de l’Europe    • « échec relatif de ceux qui ont tenté l’entreprise au cours des 15 dernières années. Car si La Pastèque a réussi à se tailler une certaine place outre-Atlantique, nombre d’éditeurs s’y sont cassé les dents »" (Marianne St-Jacques, 2015)

l’éditeur montréalais Drawn & Quarterly fondé aux débuts de la décennie 90, occupe un espace prépondérant dans le milieu anglophone non seulement à Montréal (avec sa librairie ayant pignon sur rue), mais dans tout le Canada. (Jean-Dominic Leduc 2020)

2001-... Mécanique Générale[modifier | modifier le code]

Comme nous l'avons vu plus haut, Mécanique générale est fondée en 2001 et se joint l'année suivante aux 400 coups qui devient alors le plus important éditeur de bd au Québec.

2006-... Glénat Québec[modifier | modifier le code]

La maison d'édition française Glénat crée en 2006 une filiale visant à publier des auteurs québécois et en faire l'exportation sur le marché français. Glénat ne recherche pas à ses début au roman graphique[77],[78].

2007-... Front froid[modifier | modifier le code]

Cette maison d'édition est fondée en 2007 par Olivier Carpentier et Gautier Langevin et se spécialise dans la bd d'horreur, science-fiction et fantastique. Front Froid publie à partir de 2008 un collectif annuel, Le Front, qui connaît huit numéros ainsi que des albums individuels.[79]

Renaud Plante et Marie-Claude Pouliot, deux anciens des éditions Somme toute et Mécanique joignent Front Froid en 2019 pour créer la collection Nouvelle adresse.[80]

2008-... Moelle graphik[modifier | modifier le code]

Moelle graphique est d'abord, de 2008 à 2018, un éditeur d'une cinquantaine de livres d’art, reliés à la main et de modestes tirages. En 2019, le propriétaire, Julien Poitras, modifie le nom en Moelle graphik et, tout en donnant la priorité à la valeur artistique, se lance dans la publication de BD fantastique, documentaire, intimiste, érotique ou simplement inclassable[81].

2010-... Pow Pow[modifier | modifier le code]

Luc Bossé en 2018

En 2010, Luc Bossé fonde Pow Pow, dont le nom est tiré de son fanzine Ninja Pow Pow créé l'année précédente.

Au fil du temps, en plus de publier de bd francophones au Québec et d'exporter vers l'Europe francophone, Pow Pow développe d'autres crénaux. Face au marché anglophone, au lieu d'adopter la pratique plus fréquente de vente de droits de bd francophones, Luc Bossé fonde en 2014 « Pow Pow Press » qui traduit et édite en anglais plusieurs auteurs tels Guy Delisle, Boum, Samuel Cantin. ou Zviane. Par ailleurs, Pow Pow achète auprès d'éditeurs français des droits de publication au Québec dont certains albums de Lewis Trondheim[82],[83],[84].

Autres éditeurs[modifier | modifier le code]

Fondée en 2008 par Stanley Wany, diplômé du baccalauréat en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais, et Marc Tessier, TRIP était jusqu'à sa fermeture en 2022, un éditeur de bandes dessinées alternatives québécoise et canadienne, autant francophone qu'anglophone. Trip publiait une revue éponyme ainsi que des livres de bd[85],[86].

Damien Berger et Jean-Philippe Bergeron fondent en 2012 BerBer 13-13, axée sur la bd fantastique. Les éditeurs se taillent une place dans le milieu de la bd, mais en 2018, après avoir produit la bd Victor pour les 35 ans du Festival juste pour rire, elle est entrainée dans la faillite de ce dernier[87].

XXXX- production numérique[modifier | modifier le code]

"« Cette époque, que l’on peut situer vers 2003-2004, correspond à un développement de plus en plus massif des échanges sur le web, notamment avec des systèmes simplifiés de publications d’images en ligne. Se développaient alors les « Blogs BD », qui ne nécessitaient aucune compétence particulière en codage ou en webdesign, ..." (Maël Rannou 2021 p.112)

"L'avènement des blogues et des médias sociaux propulsent la production numérique. En 2008, Leif Tande anime quotidiennement L'Origine de la vie, un web-comic racontant la vie d'une molécule, ensuite repris en album à La Pastèque. Le populaire feuilleton web l'Ostie d'Chat d'Iris et Zviane lancé en 2009 fait l'objet de trois tomes aux éditions Delcourt (Collection Shampoing, dirigée par Lewis Trondheim) en plus d'un quatrième édité à compte d'auteur" (Jean-Dominic Leduc 2014 p.94)

(Cecile Gladel  2021) courte mention de la bd sur internet (offre une vitrine aux bédéistes mais ne rapporte pas de $)

XXXX- ???? Magazine(s) ??[modifier | modifier le code]

Safarir: "le magazine Safarir, quant à lui, contribue de façon significative au médium au début du nouveau millénaire. Inauguré par Mario Malouin au no 158, c'est sous la gouverne de Michel Viau (nos 164 à 200), alors rédacteur en chef de la publication, que l'encart SAFBD ouvre grande ses portes tant à de jeunes artisans de talents, dont Jacques Lamontagne (Contes d'Outre-Tombe) et Benoit Godbout (L'Académie des chasseurs de Prime), qu'à des doyens, dont Denis Rodier (L'Encyclopédie DeKessé), Jean-Paul Eid (le trop bref retour de Jérôme Bigras avec l'amorce d'une première mouture du Fond du trou). En 2013, le périodique se dote d'un super-héros maison, Kid-Saf, animé par le prolifique Alex A, en plus de proposer à ses lecteurs une traduction en feuilleton des Avengers, après avoir aquis les droits de l'éditeur québécois Modus-Presse Aventure. (Kid-Saf aussi à la p.124. Alex A. est aussi le créateur le l’Agent Jean)" (Jean-Dominic Leduc 2014 p.95

XXXX-... Zines et fanzines[modifier | modifier le code]

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"La démocratisation des technologies d'impression permet également la publication de fanzines de luxe à coûts modiques. Martin le Ninja, et Fearless Man sont de cette nouvelle mouvance." (Jean-Dominic Leduc 2014 p.94)

XXXX-XXXX Auteurs québécois publiés à l'étranger[modifier | modifier le code]

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2006 : Spécial Québec de 24 pages intitulé Snoreau dans le Journal Spirou, piloté par les auteurs québécois de la série à succès Les Nombrils

« Malheureusement, si de louables structures se créent, la plupart des auteurs québécois diplômés signent chez des éditeurs européens du type Soleil ou Delcourt. En ce cas, qu’ils soient québécois ou de quelque autre nationalité importe peu car, au fond, ils ne cultivent pas de « style » national. » … « Ainsi, les auteurs québécois les plus intéressants ne le sont pas spécifiquement par leur nationalité, mais par leurs travaux. » (Maël Rannou 2009 p.80)

"En cette même décennie, plusieurs artistes québécois s'illustrent sur le vieux continent en oeuvrant pour le compte de grands éditeurs européens, dont Denis Rodier (L'Ordre des Dragons, L'Apogée des dragons), Gabriel Morrissette (Egide), Thierry Labrosse (Morea, Ab Irato), Jimmy Beaulieu (Comédie sentimentale pornographique, À la faveur de la nuit), Pascal Girard (Conventum), Djief (White Crows, Le Crépuscule des Dieux), Jacques Lamontagne (Aspic, Les Druides), François Miville-Deschênes (Millénaire, Reconquêtes), Yves Rodier (Simon Nian), Frederic Antoine et Yves Rodier (El SPectro), Louis Lachance (New Delhi), Julie Doucet (Ciboire de criss, Journal), Leif Tande (Le palais dégueulasse), François Lapierre (Sagah Nah),Morin (Dr Big Love), André-Philippe Côté (Dr Smog),Grégoire Bouchard (Vers les mondes lointains), Jacques Boivin et Sylvie Rancourt (Melody). Même Yanick Paquette, avec son somptueux Swamp Thing chez DC, rejoint un vaste lectorat francophone grâce aux traductions de Urban Comics. Mais c'est sans contredit Marc Delafontaine et Maryse Dubuc qui connaissent un succès sans précédent avec leur série Les Nombrils, prépubliée dans les pages du journal Spirou depuis 2005. Ces derniers ont d'ailleurs dirigé un encart de 24 pages sur la BDQ dans le numéro d'août 2006 (no 3564)." (Jean-Dominic Leduc 2014 p.95)

"Les auteurs s’exportent : « En 2015, les illustrateurs et les scénaristes québécois ont collaboré à 52 titres publiés à l’étranger, dont 14 aux États-Unis, et 38 en Europe. Il s’agit d’ailleurs d’une augmentation de plus de 79 % par rapport à 2014. » " (Marianne St-Jacques, 2015) (utiliser ici ou dans l'intro

"dans la francophonie québécoise, il y a principalement deux clans : des auteurs à l’approche plus classique qui œuvrent généralement pour de grands éditeurs étrangers (Dargaud, Dupuis, Marvel, DC Comics) et qui réalisent des œuvres de commande ; puis les artistes indépendants qui font de la bande dessinée en dilettante après le boulot, qui sont généralement diffusés à plus petite échelle. Cette scission est moins présente aujourd’hui qu’il y a 15 ans. » (Jean-Dominic Leduc 2020)

« Lorsque la bande dessinée québécoise n’aura plus à se définir par sa régionalité, elle aura véritablement gagné. La Pastèque y travaille depuis 1998. Autrement, Glénat France a une antenne montréalaise, Glénat Québec (fondée à la fin des années 2000), mais se garde bien de ne pas mettre la mention “Quebec” pour la diffusion Européenne. » (Jean-Dominic Leduc 2020)

Les Nombrils; auteurs français immigrés au Québec Maël Rannou 2021( p.134)

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XXXX-XXXX événements, formation[modifier | modifier le code]

formation BD UQO...[modifier | modifier le code]

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prix[modifier | modifier le code]

autres[modifier | modifier le code]

• 2013 : La série documentaire BDQC débarquent sur les ondes d’Artv (saison 1 - 10 épisodes / saison 2 - 5 épisodes)

podcasts: "Plusieurs podcasts (La Vie en BD, Bédéphilement Vôtre, Dans ta bulle, Entre les cases, Au pays des bulles, Les Geeks ont raison et Les Mystérieux Étonnants) se vouant à la couverture du médium voient le jour, permettant ainsi à la bande dessinée de jouir d'une plus grande visibilité à l'extérieur du circuit des médias traditionnels" (Jean-Dominic Leduc 2014 p.94)

===================== ANCIEN TEXTE À ENLEVER OU REPLACER =================[modifier | modifier le code]

Les années 2000[modifier | modifier le code]

Le tournant du siècle voit l'arrivée d'une toute nouvelle voie de distribution, Internet, qui permet aux auteurs québécois d'exposer leurs œuvres de manière plus globale sans pour autant être édités sur papier. Plusieurs auteurs se créent un site, tandis que d'autres se lancent dans l'aventure de la publication en ligne (le phénomène « webcomic »).

En ce moment (2022) Mécanique générale, La Pastèque et Drawn and Quarterly sont les plus importants éditeurs de bandes dessinées au Québec.

La bd québécoise est aussi de plus en plus présente sur le marché français avec des auteurs comme Thierry Labrosse, VoRo, Lamontagne, Denis Rodier, Gabriel Morrissette, Marc Delafontaine (Delaf), Maryse Dubuc ou Yves Rodier.

================================================ BROUILLON ====================================================

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Histoire et répertoires de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

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