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Les cinq tableaux réalisés

Contexte de réalisation[modifier | modifier le code]

L'artiste[modifier | modifier le code]

Le commanditaire[modifier | modifier le code]

François-Bernard Boyer-Fonfrède

Le projet de décoration[modifier | modifier le code]

devenir bâtiments de Toulouse source

Parmi les anciennes manufactures des tabacs, celle de Toulouse présente à la fin du XIXe siècle un cas précoce d’une telle reconversion. Son site, à l’origine, est celui d’un couvent des Bénédictins attesté à la Daurade, près du Pont Neuf, dès 844 mais dont les bâtiments dateraient du XVIIe siècle. Ceux-ci sont acquis comme bien national par l’industriel François Boyer-Fonfrède pour l’installation d’une manufacture intégrée de cotonnades – filature et tissage –, associée à une « école gratuite d’industrie », accueillant des enfants de familles indigentes, enfants qui travaillaient, gratuitement, dans son entreprise (Causse 1957). Le blocus continental a raison de celle-ci et, en 1811, au tout début du monopole napoléonien, la Régie des Droits réunis se rend acquéreur des bâtiments pour y aménager une des seize manufactures des tabacs créées alors à travers l’Empire.

En 1821, l’administration se rend également acquéreur d’une grande usine hydraulique située au Bazacle, entre la Garonne et le canal de Brienne. Celle-ci, une construction industrielle du même Boyer-Fonfrède, datant de 1793, est adaptée pour le râpage mécanique des tabacs en poudre. Puis, de 1888 à 1894, ce site voit la réalisation d’une manufacture entièrement neuve, dont les activités de production se poursuivront jusqu’en 1979 (Smith 1989). Protégés au titre des Monuments historiques en 1990, après quelques incendies d’origine criminelle, les bâtiments abritent aujourd’hui l’université de Toulouse-I-Capitole.

Quant aux bâtiments à la Daurade de l’ancien couvent-ancienne filature-ancienne manufacture des tabacs, ils sont cédés gratuitement à la ville en 1892 et transformés en École des Beaux-Arts. Dessiné par l’architecte toulousain Pierre Esquié dans un style que l’histoire d’art américaine qualifie, justement, de « Beaux-Arts », un nouveau bâtiment en pierre de 1895, à la façade chargée de bustes, d’inscriptions et de femmes nues allégoriques, vient fermer la cour sur le quai. Mais les bâtiments derrière qui accueillent aujourd’hui les étudiants de l’Institut supérieur des arts de Toulouse sont bien ceux de l’ancienne manufacture des tabacs, ceux-là même, sans doute, où se trouvaient les dortoirs de l’école d’industrie pendant la période révolutionnaire.

Description[modifier | modifier le code]

Les tableaux réalisés[modifier | modifier le code]

Apollon et Uranie (1797-1798)[modifier | modifier le code]

Calliope (1797-1798)[modifier | modifier le code]


Clio (1797)[modifier | modifier le code]

Polymnie (1798-1799)[modifier | modifier le code]

Erato (1800-1801)[modifier | modifier le code]

Les tableaux en projet[modifier | modifier le code]

Terpsichore[modifier | modifier le code]

  • avec dessin de Nourry

Euterpe[modifier | modifier le code]

dessin préparatoire
  • avec dessin de Nourry

Melpomène et Thalie ?[modifier | modifier le code]

Melpomène et Thalie

dessins de Melpomène par Meynier

Historique[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Mayer-Michalon, « Un grand décor de Charles Meynier sous le Directoire : la galerie des muses de Boyer-Fonfrède », Histoire de l'art, vol. 58,‎ , p. 47–56 (ISSN 0992-2059, DOI 10.3406/hista.2006.3133, lire en ligne).
  • Isabelle Mayer-Michalon, Charles Meynier, 1763-1832 (biographie et catalogue raisonné), Paris, Arthena, (ISBN 9782903239398).
  • Isabelle Mayer-Michalon, « Euterpe, muse de la musique », dans Laurie Marty de Cambiaire, Dessins français du XVIe au XXe siècle (catalogue d'exposition, 29 mars-8 avril 2011), Paris, Boquet et Marty de Cambiaire Fine Art, (lire en ligne [archive du ]), p. 38-41.
  • Anne Lafont, « À la recherche d'une iconographie « incroyable » et « merveilleuse » : les panneaux décoratifs sous le Directoire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 340, no 2,‎ (ISSN 0003-4436, DOI 10.4000/ahrf.2035, lire en ligne).
  • Hermann Schoepfer, « Wallenried », dans Hermann Schoepfer, Les Monuments d’art et d’histoire du canton de Fribourg, vol. IV : Le District du Lac (I), Société d'histoire de l'art en Suisse, coll. « Les Monuments d’art et d’histoire de la Suisse » (no 81), (lire en ligne), p. 413-430. (en particulier « Le manoir », p. 419-426 et notes, p. 429-430)


Notes et références[modifier | modifier le code]


Notes de recherche[modifier | modifier le code]


Labourage, Vincent