Utopians
Pour le film hongkongais, voir Utopians (film).
| Pays d'origine |
 Argentine |
|---|---|
| Genre musical | Post-punk, garage rock, rock alternatif, rock indépendant |
| Années actives | 2005–2017 |
| Labels | PopArt Discos, Ganja Records, No Fun Records |
| Anciens membres |
Bárbara Recanati Gustavo Fiocchi Mario Romero Tomás Molina Lera Larry Fus |
|---|
Utopians est un groupe de rock indépendant, argentin, originaire de Buenos Aires. Formé en 2005 et dissous en 2017, il se composait de Bárbara Recanati (voix et guitare), Mario Romero (basse) et Tomás Molina Lera (batterie)[1],[2],[3].
Le style et les influences musicales d'Utopians s'ispirent de groupes des années 1970 tels que Talking Heads, Iggy Pop, Patti Smith, Television[4].
Biographie[modifier | modifier le code]
Débuts[modifier | modifier le code]
Après avoir publié deux EP en vente limitée ; en 2007, le groupe sort son premier album studio, intitulé Inhuman, au label Ganja Records, au Chili et No Fun Records aux États-Unis et à l'international. Il est édité en format numérique et physique[5],[6]. Après la sortie de ce premier album studio, le groupe se produit dans les grandes villes comme Berlin, Londres, Chemnitz, Norwich, Madrid, Barcelone, Bordeaux, Paris, Santiago, Montevideo, et d'autres villes argentines en acoustique et électrique. Il est intégralement chanté en anglais[7].
En 2010, le groupe sort son deuxième album studio, intitulé Freak, enregistré au Chili, par l'ingénieur-son Pablo Giadach[8]. La premier single s'intitule Come Baby, dont le clip est réalisé par Sebastián de Caro, avec la comédienne Malena Pichot et la journaliste Clemente Cancela. Le deuxième single s'intitule There I Go ; dont les paroles sont inspirées par un amour éphémère que son chanteur a eu lors d'un voyage au Chili. Cette même année, ils se produisent au Hot Festival, et montent en 2011 sur la scène du Cosquín Rock ouvrant pour le groupe britannique The Cult au Quilmes Rock. L'album est, à l'exception de Come Baby et Alá voy, entièrement enregistré en anglais[9].
Trastornados et Vándalo[modifier | modifier le code]
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En 2012, ils enregistrent leur troisième album studio, intitulé Trastornados, en seulement deux mois. Grâce à cet album, le groupe quitte le circuit underground et est nommé dans la catégorie de meilleure production de l'année à l'édition 2013 des Prix Carlos Gardel, et atteint la première place grâce aux clips de Grey, Trastornados, Esas cosas et Estación (les trois derniers étant à nouveau réalisés par Sebastián de Caro). Avec cet album, le groupe commence à apparaître dans les festivals de rock les plus importants du pays tels que le Cosquín Rock, Pepsi Music, Quilmes Rock, Personal Fest, Movistar Free Music, Budweiser on the Road, et le Hot Festival. Ils ont également l'opportunité d'ouvrir pour des groupes comme The Cure à l'Estadio de River Plate, et Guns N' Roses à l'Estadio Ciudad de La Plata[10],[11],[12].
En 2014, ils sortent leur dernier album, Vándalo, qui compte au total onze chansons, et est enregistré entre février et mars par Eduardo Bergallo et Hernán Agrasar, aux studios Sonic Ranch au Texas (Yeah Yeah Yeahs, Enrique Bunbury, Cannibal Corpse...)[13],[14],[15]. Les premiers singles extraits de l'album incluent Algo mejor, Nada bueno, A veces et Desde lejos[16],[17].
À la mi-, le batteur Larry Fus, cofondateur du groupe, quitte le groupe pour des raisons personnelles. Après le départ de Fus ; Tomás Molina Lera (batteur de Les Mentettes) entre dans le groupe[18].
Todos nuestros átomos[modifier | modifier le code]
À la mi-juin 2016, les membres annoncent qu'ils préparaient un nouvel album studio ; intitulé Todos nuestros átomos, qui est officiellement publié le la même année[19]. Cet album est enregistré par Álvaro Villagra, et produit par Jimmy Ripp, guitariste de Television.
Le , le groupe est nommé pour les Premios Grammy Latinos, pour Todos nuestros átomos, dans la catégorie du meilleur album de rock[20]. Par la suite, le groupe crée la polémique, quand deux jours plus tard, leur guitariste et cofondateur, Gustavo Fiocchi, est accusé de harcèlement sexuel sur deux filles mineures, admirateurs du groupe. Le musicien avoue avoir discuté en ligne et posté des messages à fort contenu sexuel ; la chanteuse du groupe, Bárbara Recanati, décidé de le renvoyer définitivement du groupe[21].
Séparation[modifier | modifier le code]
Le groupe prend la décision de se séparer, à la suite des scandales de harcèlement sexuel associés à leur guitariste Gustavo Fiocchi. L'annonce est faite par le leader du groupe Barbi Recanati[22].
Membres[modifier | modifier le code]
Derniers membres[modifier | modifier le code]
- Bárbara « Barbie » Recanati - guitare, chant[23]
- Lula Bertoldi - guitare, chœurs
- Tómas Molina Lera - batterie
- Mario Luis Romero - basse, chœurs
Anciens membres[modifier | modifier le code]
- Gustavo Alejandro Fiocchi - guitare, chœurs
- Martín Rodrigo « Larry Fus » Fuscaldo - batterie
Discographie[modifier | modifier le code]
- 2005 : Factory I (EP)
- 2006 : Factory II (EP)
- 2007 : Inhuman
- 2010 : Freak
- 2012 : Trastornados
- 2014 : Vándalo
- 2016 : Todos nuestros átomos
Vidéographie[modifier | modifier le code]
- Come Baby (en Berlín) (2010)
- Allá voy (2012)
- Trastornados (2012)
- Esas cosas (2012)
- Estación (2012)
- Vándalo (2014)
- Nada bueno (2014)
- A veces (2014)
- Desde lejos (2014)
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Premios Gardel 2013 : Trastornados, catégorie meilleure production de l'année (nommé)
- Premios Grammy Latinos : Todos nuestros átomos, catégorie du meilleur album de rock (nommé)[20]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) Rock.com.ar, « Biografía de Utopians » (consulté le ).
- (es) « Las bandas de rock del siglo XXI hacen su propio camino », sur La Nación, (consulté le )
- (es) « La líder de Utopians echó a su guitarrista por denuncias de acoso sexual. », sur Clarín, (consulté le )
- (es) Los cien mejores guitarristas del rock argentino según Rolling Stone, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) La hora de la bestia, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Entrevista a Bárbara Recanati, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Juan Morris, « Personajes 2012: Utopians », sur Rolling Stone, (consulté le ).
- (es) Entrevista a Bárbara Recanati de Utopians, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Lucas Seoane, « Utopians: rock a la vieja escuela », sur Rolling Stone, (consulté le ).
- (es) « Barbi de Utopians: sobre una chica », sur Rolling Stone, (consulté le ).
- (es) Utopians Nos sentimos afortunados por este momento, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Trastornados - Utopians, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Utopians volvió de EEUU con disco nuevo, (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) La Nación, « Cowboys del lejano punk », sur La Nación, (consulté le ).
- (es) La Viola, « Utopians ya tiene "Vándalo" », (consulté le ).
- (es) Santiago Puddington, « Ninguna utopía », sur La Razón, (consulté le ).
- (es) Utopians: "Los músicos grandes no sienten a las bandas nuevas como competencia", (consulté le 9 octobre 2014).
- (es) Tomás Molina Lera, (consulté le 5 février 2016).
- (es) Utopians y el arduo trabajo de hacer rock, (consulté le 5 février 2016).
- (es) Todos los argentinos nominados al Grammy Latino, (consulté le 30 septembre 2017).
- (es) Acusan al guitarrista de Utopians de acoso sexual a menores, (consulté le 30 septembre 2017).
- (es) Ferreyra, Matías, « Utopians anuncia su separación », sur Indie Hoy (consulté le ).
- (es) « Barbie Recanati: Una frontwoman por herencia », (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (es) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
