Venansault

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Venansault
Venansault
L'église Saint-Pierre.
Image illustrative de l’article Venansault
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
Maire
Mandat
Laurent Favreau
2020-2026
Code postal 85190
Code commune 85300
Démographie
Gentilé Venansaltais (e)
Population
municipale
4 720 hab. (2021 en augmentation de 1,46 % par rapport à 2015)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 13″ nord, 1° 30′ 41″ ouest
Altitude 60 m
Min. 33 m
Max. 79 m
Superficie 44,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Venansault
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Roche-sur-Yon-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Venansault
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Liens
Site web Site officiel

Venansault [vənɑ̃so] est une commune vendéenne du Centre-Ouest de la France située dans la région des Pays de la Loire. Elle appartient à l'aire urbaine et à l'agglomération de La Roche-sur-Yon (le chef-lieu du département). Ses habitants sont appelés Venansaltais et Venansaltaises.

La commune est traversée par deux petits ruisseaux, Le Guyon à l'est de la commune traversant le bourg et la rivière du Jaunay, qui y prend sa source pour se jeter dans le fleuve de la Vie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Venansault se situe dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. Elle fait partie de l'air urbaine et de l'agglomération de la Roche-sur-Yon, qui s'étend sur treize communes formant une superficie totale de 499,4 km2. Historiquement la commune fait aussi partie du doyenné de Mareuil et à compter dans les paroisses de la principauté de la Roche-sur-Yon.

Venansault est une commune « entre ciel et terre ». En effet, elle est tout d'abord limitrophe du chef-lieu du département, La-Roche-sur-Yon (centre), mais aussi située à une demi-heure du remblai des Sables d'Olonnes (littoral). De plus, elle est à trois petits quarts d'heure de Luçon et de son marais poitevin (sud-Vendée), et à égale distance avec les Herbiers (bocage).

Sur le territoire communal, l'altitude maximale atteint 79 m, et la minimale est à 33 m[1]. À l'inverse des idées reçues, la Vendée n'a pas un sol plat, bien au contraire, elle est formée de collines et de plaines. La superficie de cette commune est de 44,49 km2[1].

Venansault est limitrophe de sept autres communes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'hygrophie fait partie des sciences de la géographie physique traitant des oceans, des mers, des lacs et des cours d'eau. L'hydrographie Venansaltaise se compose d'un petit ruisseau appelé le Guyon, qui traverse tout le bourg. A ce ruisseau s'ajoute la source du Jaunay, qui se jette par la suite dans le Fleuve de la Vie. Elle ce compose aussi de lac artificiel comme celui des Trois Etangs, ou de La Zone Verte.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de La Roche-sur-Yon à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 885,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Venansault est une commune rurale, faisant partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Venansault, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 644 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint Venant (Saint Venance Fortunat), homme de lettres originaire d'Italie, 25e évêque de Poitiers, mort au tout début du VIIe siècle, serait à l'origine du nom de la commune mais nous pensons aussi que cela pourrait provenir du mot latin « Venantisaltus », signifiant « défilé boisé », ce qui n'est pas très étonnant car Venansault et même la Vendée sont très boisé, vert et naturel.

Mais à vrai dire, le radical du nom est rare et unique dans la région. Une seule commune en France semble le partager : Venanson dans les Alpes Maritimes. Il existe aussi une commune du nom de Saint-Venant dans le Pas-de-Calais, et de Saint-Venant-de-Paquette au Québec.

En clair, l'étymologie du nom de la commune « Venansault » est encore incertaine et à découvrir.

Histoire[modifier | modifier le code]

Monuments Historique[modifier | modifier le code]

L'Eglise Saint-Pierre de Venansault[modifier | modifier le code]

L'église est dédié sous le patronage de saint Pierre, apôtre de Jésus de Nazareth, et pilier centrale de l’Église de Jérusalem. L'église Saint-Pierre a été mentionnée pour la première fois dans les années 1080. À l'époque, l'ancienne église comportait un chœur orienté, toujours présent avec une abside du XIe siècle, un portail du XIIe siècle et un clocher dit bénédictin qui portait en l'intérieur de sa voûte les armes des Béraud de Monbail.

La famille de Monbail, est la première maison noble de la commune, dont trois générations de comtes et dauphins d'Auvergne nommés tous Béraud se transmire leurs armes en héritage. Ces armes finir dans le clocher de l'église en hommage à cette première seignerie.

Le , durant les colonnes infernales, l'église Saint-Pierre est incendiée par les républicains. Elle sera restaurée plusieurs fois tant bien que mal par les Venansaltais jusqu'en 1813, date à laquelle Napoléon va allouer 300 000 F pour reconstruire la Vendée détruite. Une partie de cette somme servira à la rénovation de l'église (800 F exactement). Depuis ce temps-là, l'église de Saint-Pierre de Venansault n'a connu aucuns travaux ni rénovation, ni même un incendie.

Le château de Monbail[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle remontent les origines de Monbail, la première maison noble et seigneurie Venansaltaise, à laquelle sera rattaché le titre de Marquis à la fin du XVIIIe siècle.

Le château de la Boursière[modifier | modifier le code]

Le Château de la Boursière est mentionner pour la première fois vers 1224. Durant cette période on parle alors d'un chevalier, Hugues Primaut, propriétaire d'un moulin nommé « Borceria » qui paye ses taxes et revenus à l'abbaye des Fontenelles.

Vers 1365, une transaction est faite, la propriétaire de l'époque Madame Marguerite du Puy-Du-Fou, veuve et remariée à Nicolas Robineau, décide de céder à sa nièce Catherine Robineau l'ensemble de Borceria excepté le moulin.

Par la suite, Catherine Aymon, fille de Catherine Robineau et femme de Jean Jaillard, devient la propriétaire, c'est surement par cette alliance que Borceria passa entre les mains de la famille Jaillard. Plus tard, dans plusieurs actes entre 1540 et 1554, Jean I Jaillard, descendant de Jean Jaillard, et son épouse Jeanne Templerie sont qualifiés de seigneur et dame de la Bourcère. Au fil du temps, les descendants Jaillard se succèdent à la tête de la propriété et sont eux aussi qualifiés de Seigneur ou Dame de la Bourcère. La famille Jaillard sera présente à la tête du domaine de la Boursière de 1390 à 1785.

A la suite d'un mariage entre Marie-Anne Jaillard, dame de la Boursière et Charles-Baptiste de Morais, seigneur de la Boucherie, la propriété sera transmise à sa mort en 1785 à Monseigneur de la Bobinière. Marie-Anne Jaillard aura eu deux filles, Marie-Henriette de Morais et Charlotte-Foy de Morais. Marie-Henriette se marira avec Louis-Charles de Gazeau, seigneur de la Benastonnière, qui lui ramènera la Boursière. Et la seconde, Charlotte-Foy, se marira avec Henri-Aimé de la Forest-Groizardière. Tout deux résidèrent pendant la Révolution Française à la Boursière.Marie-Henriette survécut à la Révolution mais, hélas, pas son mari qui fut exécuté.

Par la suite, la Boursière devient propriété de leur fille, Henriette-Charlotte de Gazeau, qui épousa Antoine Rousselot de Saint-Géran. Ensemble, ils eurent un fils. Malheuresement Henriette-Charlotte de Gazeau mourut et s'ensuivit six jours plus tard leur fils. Antoine Rousselot de Saint-Géran hérita donc de la Boursière, il se remaria et vendit le château de la Boursière le à Constantin-Joseph de Chabot.

Marie de Chabot reprit le château de la Boursière en partage avec son mari, Henri-Augier de Moussac. Celui-ci devint maire de Venansault et mourut en 1879. Parmi les sept enfants qu'ils avaient eux, c'est Fernand de Moussac qui devint propriétaire de la Boursière, puis son frère Henry, qui n'ayant pas d'enfant le légua à son neveu, Christian de Moussac l'actuel propriétaire depuis 1959. Entre-temps, la Boursière fut occupée par les Allemands en 1942 et 1943 pour y installer un hôpital militaire.

Les Hermitans[modifier | modifier le code]

En 1854, un troisième château est construit à Venansault, Les Hermitans. Le magistrat et fils de Jean Joseph de Bonnegens des Hermitans, Henri-Joseph de Bonnegens des Hermitans, humble héritier de sang du domaine des Hermitans venu de Saint-Jean d'Angély, fait construire le château des Hermitans. Il est aujourd'hui occupé par la Maison des Familles rurales qui porte son nom.

Les guerres de Vendée[modifier | modifier le code]

La troupe de Venansault[modifier | modifier le code]

La troupe de Venansault, est une organisation militaire qui émerge aux première lueurs des guerres de Vendéen. Elle sera effectif jusqu'à la révolution de Juillet 1830, à la fin du règne de Charles X.

Constitué de Venansaltais volontaire, elle participe au soulèvement d'août 1792 et à la prise de La-Roche-sur-Yon le 14 mars 1793. Le 24 mars 1793, sous les commandements du capitaine Gautier, elle se retrouve à la libération des Sables, sans grandes réussite. Tout le long du mois de mars, la troupe sera présente au camp de la Mothe-Achard, aux cotés d'autres paroisses, comme les Clouzeaux, ou Legé. La troupe est aussi présente lors des grandes batailles de Saint-Gilles et d'Aizenay en 1815, dirigée en ce temps là par le capitaine Chauveau.

Il reste de ce temps un monument aux morts en commémoration aux martyrs venansaltais sur l'actuel parking de la place des Acacias.

Les massacres[modifier | modifier le code]

Le 5 février 1794, Le général de division Florent Duquesnoy sous les ordres du général Louis Marie Turreau lance l'offensive des colonnes infernales sur la commune de Venansault. Ce jour-là on compte environs cents femmes et enfants venansaltais qui sont découpés en morceaux par les hommes de la colonne Duquesnoy. Durant ces dates l'Eglise est aussi incendié. On connait ces faits grâce aux témoignages de républicains consignés dans un dossier d'accusation.

Un autre massacre de sept femmes et d'un enfants trouver et exécuter par des républicains dans la communes, se passera.

Le dernier drapeau blanc de Venansault[modifier | modifier le code]

Chaque corps de la Vendée militaire brandissait fièrement des drapeaux blanc, la couleur du royaume de France. Celui de la paroisse de Venansault fut confié à Victor Nicolleau, on ne sait s'il fut présent sur le chemin de la prise de la Roche-sur-Yon, mais il fut brandit lors des batailles d'Aizenay et Saint-Gilles en 1815.

Louis Bon Victor Nicolleau, est un Venansaltais, né le 21 janvier 1783, du marriage de Jean Aimé Nicolleau, Menuisier, Charpentier, sur les terres de Venansault, et de Marie Jeanne Bouteiller. Victor est le deuxième d'une famille de 4 enfants. Son frère aîné Jean Aimé est Propriétaire, son petit frère Pierre Eslien est Menuisier, et sa soeur Victoire Julie Adélaïde est marié à un homme de bonne famille, quand à lui il est Charpentier, et non marié[17].

Après la destitution du roi Charles X, en 1830 le régime royaliste fut remplacé une nouvelle fois par une république, Venansault, fidèle au roi devait à présent se montrer plus discrète que jamais. Victor Nicolleau du donc protéger son drapeau par la ruse, il fut aidé par des hommes dévoués, comme Pierre et Alexis Barbeau, Jacques Rocheteau, ses jeunes et fidèles amis[18].

Les forces de l'ordres avaient pour ordres de s'emparer coûte que coûte de cette étendard. Il fut arrêté puis relâché, et du comparaître devant le parquet de Venansault, plus d'une fois. On eut beau le menacer d'amendes et même de prison, ainsi que différentes sections, il ne parla jamais.

C'est lors de sa mort, le 29 Juin 1834, après mille tracas que lui causa ce drapeau, que Adélaïde Barbeau, une parente, le retrouva en défaisant le lit sur lequel il était mort. Les débris du drapeau furent confié par la suite à M. Brejon. Après la mort de celui-ci la hampe, fut trouvé par un maçon sous les tuiles d'un toits voisin.

Éducation[modifier | modifier le code]

En termes d'éducation, Venansault n'est pas une grande commune donc elle ne possède pas de grandes écoles, comme des collèges, des lycées, ou même des universités, se situant à moins de dix kilomètres de la Roche-sur-Yon, le secondaire et le supérieur sont accessibles aux jeunes Venansaltais. Pour l'élémentaire et le professionnel, deux écoles se trouvent dans la commune.

En 1891, une école privée est créée pour les filles, avec à sa tête les Sœurs de l'Immaculée Conception. L'école changera de nom en 1919 pour devenir l'école Louis-Chaigne, puis, en 1919 un deuxième site est créé pour les garçons. Jusqu'en 1999, ces deux sites fonctionneront séparément aux niveaux administratif et éducatif mais ils s'uniront en 1999 pour devenir l'école privée mixte de Louis Chaigne et formeront un seul bâtiment en 2014.

Depuis le début des années 2000, des aménagements sont réalisés dans la commune. En 2003 est inaugurée, au stade, une tribune moderne.

Les pôles d’éducation ont également été aménagés avec la création d’une nouvelle garderie et d’un agrandissement conséquent de l’école privé Louis Chaigne.

Près de l’espace des « Trois Étangs », un pôle de santé a vu le jour rassemblant cabinet de médecins généralistes, cabinet dentaire et pharmacie.

Dans cette même zone a été construit « L'îlot des Arts », vaste monument où se retrouvent des associations artistiques, bibliothèque, foyer des jeunes.

Depuis fin 2017, la mairie a pour projet de réaménager le centre bourg, avec la création d’une place devant l'église et un retour des commerces. Également, une nouvelle salle de tennis et un dojo devraient voir le jour afin de pouvoir accueillir les licenciés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des Maires de Venansault
Moins Début Moins Fin Nom Etiquettes Qualité
1808 1826 Daniel Pierre de Rorthays Marquis de Monbail, Chevalier
1832 1835 Pierre François Loué Ancien Adjoint au Maire, Propriétaire[19]
1835 1838 Gabriel Gautier Sabotier, Propriétaire[20]
1838 1845 Louis Antoine Gautier Mort en fonction, Percepteur
1845 1846 Jean Bouget Adjoint au maire, Maire suppléant
1846 1848 Emmanuel Mercier Avocat
1848 1860 Jacques Pondevie
1860 1865 Emmanuel Mercier réelection, Avocat
1865 1870 André Guilbaud
1870 1879 Henri Augier de Moussac Propriétaire du Château de la Boursière
1879 1879 Fernand Augier de Moussac Révocation
1879 1911 Daniel Armand de Rorthays de Monbail
1911 1935 Joseph des Bordes de Jonsac Directeur du Télégraphe
1935 1969 Gilles de Maupéou d'Ableiges Sous-Lieutenant d'Artillerie
1969 Mars 1977 Eugène Cougnaud
Mars 1977 Juin 1995 Eugène Texier Réelu en 1983 et 1989
Juin 1995 Mars 2008 Emmanuel Viaud DVD-UMP Réelu en 2001, Expert Comptable
Mars 2008 Aout 2008 Denis Guyonnet Préparateur en Pharmacie
Septembre 2008 Laurent Favreau Réelu en 2014 et 2020, Exploitant Agricole,

Conseiller départemental du canton de La Roche-sur-Yon (2015- ) 7e Vice-Président de La Roche-sur-Yon (2014- )

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Venansault a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007). Venansault possède plusieurs espaces verts, le plus important est l'« espace des 3-Étangs », situé sur la route des Clouzeaux, avant de quitter la commune de Venansault. Cet espace est aménagé d'une aire de jeux pour enfants, d'installations de pique-niques, puis également, tout autour des étangs, de pistes. Autour de celles-ci, plusieurs activités physiques peuvent être réalisées avec des échelles, barres à tractions, saute-moutons, parcours de rondins, etc.

La zone de la « Vallée Verte », qui s'étend autour du Guyon, derrière la salle de sport et les écoles primaires, est un autre espace de verdure, où est chaque année organisée la fête de la commune « Venansoh », ainsi que les traditionnelles fêtes des écoles. Un potager communal a aussi vu le jour, permettant aux jardiniers amateurs de pouvoir bénéficier d'une parcelle où cultiver fruits et légumes.

En accord avec le conseil municipal des enfants (CME), pour un entretien plus écologique des espaces verts, des animaux (chèvres, cochons, ânes, moutons...) ont été « employés » sur plusieurs parcelles de la commune, comme au stade ou à proximité du cimetière. En mangeant l'herbe, ils exécutent ainsi une « tonte écologique ».

Finances locales[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal a voté en décembre 2016, à l'unanimité, une délibération permettant la signature d'une convention avec la monnaie locale vendéenne, le Vendéo, afin que les services de régie municipaux puissent être payés en monnaie locale. La commune est devenue ainsi la quatrième commune de France à accepter une monnaie locale pour ses finances publiques[21].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Créé en 1999, le Comité de jumelage a pour but de favoriser l'établissement de relations entre les habitants de Venansault et ceux des villes jumelles. Cette association a déjà permis de créer des jumelages avec la ville de Wolin en Pologne et la ville de Mercury en France. Depuis 2019, le comité de jumelage de Venansault est en bonne voie pour signer une autre charte de jumelage avec la ville de Villaescusa en Espagne. Il y a quelque temps, l'association a aussi connu une passation de présidence de M. Alain Thibaud à Mme Chrystèle Chupeau.

  • Drapeau de la Pologne Wolin (ville) (Pologne) : « De l'amitié entre les hommes nait l'amitié entre les peuples », cette phrase inscrite dans la charte de jumelage résume à elle seule l'histoire de plusieurs années d'échanges entre Venansault et Wolin. Au début des années 1990, des premiers échanges informels sont organisés puis, en septembre 1992, une rencontre de travail jette les bases du jumelage. En mai 1993, un premier groupe de jeunes polonais vient à Venansault, par la suite le 23 avril 1994, la charte de jumelage est signée. C'est le début d'années remarquables où Polonais et Français apprennent à se connaitre.
  • Drapeau de la France Mercury (Savoie) (France) : Le 12 septembre 1998, Chevronnais et Venansaltais signaient la charte de jumelage au Fort de Tamié à Mercury. En 2018, les Venansaltais recevaient leurs amis Savoyards pour marquer les 20 ans d'amitié.
  • Kusterdingen (Bade-Wutemberg) (Allemagne) : le 19 mai 2023, avec la signature officielle de la charte, Français et Allemands officialisaient leurs amitiés déjà grande. Ils n'avaient pas attendu pour élaborer depuis 2019 de grands liens, avec des échanges entre les jeunes de Venansault et les élèves du Evangelisches Blaulach Gymnasium, ainsi que des échanges entre les familles pendant le pont de l’Ascension, et des visites pendant l'année d'Allemands ou de Français à Venansault ou Kusterdingen.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 4 720 habitants[Note 3], en augmentation de 1,46 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 4549281 6271 5621 5271 5681 6091 6801 691
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 7201 7631 7941 7851 8261 8201 8631 9181 951
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 0021 9471 6371 6701 6201 6041 6361 6111 573
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1 5841 7872 6363 1633 5273 8774 1074 3314 610
2019 2021 - - - - - - -
4 6284 720-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 317 hommes pour 2 319 femmes, soit un taux de 50,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
4,5 
75-89 ans
6,3 
18,1 
60-74 ans
17,8 
21,7 
45-59 ans
21,9 
18,9 
30-44 ans
20,0 
14,2 
15-29 ans
12,9 
22,2 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Sports et vie associative[modifier | modifier le code]

Les associations sportives et culturelles[modifier | modifier le code]

Il existe des associations sportives au sein de la commune.

Le club de tennis est celui qui compte le plus de licenciés.

L'Hermitage Venansault Football est le club de football de la commune. Son équipe fanion est engagée pour la saison 2021-2022 en deuxième division de district. Elle peut compter sur sa nouvelle recrue en provenance de l'ESOF, Hugo Guillou[27].

Les « Feux Follet Gymnastique » est un autre club de sport de la commune. Les gymnastes venansaltaises se classent chaque année à un haut niveau départemental et régional.[réf. nécessaire]

La commune compte également un club d'aïkido, de badminton, de volley-ball, de basket-ball, de judo, de boxe thaïlandaise, de palet, de tennis de table, de vélo, de tir, de billard et des sports motorisés.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de la Boursière est une ancienne maison noble, terre et seigneurie de la Châtelline de Beaulieu sous la Roche, située à un kilomètre du bourg de Venansault.
  • Le château de Monbail est une ancienne maison noble et seigneurie venansaltaise, située à cinq kilomètres du bourg de Venansault.
  • Le château des Hermitans appartient et est occupé actuellement par la Maison Familiale Rurale de Venansault, située à un kilomètre et demi du bourg de Venansault.
  • L'église Saint-Pierre est une église romane du XIe siècle, érigée autour du patronage de saint Pierre. Le monument est placé de telle sorte que le bourg de la commune est organisé autour de celui-ci.
  • La salle omnisport, datant principalement de 2009 mais qui a été agrandie en 2019.
  • Le lavoir, comme le nom de la commune, son histoire demeurent très mystérieuse avec un manque total d'information.

Parc botanique[modifier | modifier le code]

Lotus sur le grand étang des Jardins du Loriot, l'été.

Les Jardins du Loriot, parc floral anglo-chinois de 5 ha, est situé à 6 km au sud du centre-ville. Les différents jardins s'inscrivent dans un paysage de bocage préservé. Autour d'un étang d'un hectare et d'un bras d'eau, le parc est composé de 2500 variétés de plantes et d'arbustes venant de tous les continents avec une prédominance de végétaux venant d'Asie. Les pièces d'eau sont ornées de lotus et de nymphéas qui rappellent l'amitié entre Georges Clemenceau et le peintre Claude Monet. D'importantes collections d'hydrangeas, de rhododendrons, de roses, de cornouillers, de camélias, et de plantes rares… permettent une floraison tout au long de l'année. Plusieurs massifs de vivaces et de ligneux dédiés à des grands explorateurs de la flore chinoise coexistent avec les fleurs indigènes préservées grâce à une pratique écologique. Un Bambusetum dédié à Jean Houzeau de Lehaie rassemble une collection d'environ 130 variétés de bambous. Nombreuses statues sculptées en Birmanie et en Indonésie jalonnent un cheminement de 34 étapes. Deux parcours ludiques évoquent le Japon (Conte de la Princesse Lune) et la Chine, (particulièrement le Yunnan et Sichuan) avec un circuit balisé de moulins à prières et de massifs en l'honneur de 8 grands explorateurs français (missionnaires français), anglais et américains. Reconstitution d'un pont historique anglo-chinois, symbole de premier jardin anglo-chinois en France au XVIIIe siècle. Exposition permanente : « Sur les pas du Tigre en Asie » retrace le voyage de G. Clemenceau en Asie du Sud, notamment en Birmanie[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Chaigne (1899-1973), écrivain catholique vendéen du XXe siècle, né à Talmont (Vendée) le 8 décembre 1899 et mort à Venansault (Vendée) le 6 juin 1973. Grand écrivain ayant côtoyé des personnes influentes de l'époque et détenteur de la Légion d'honneur. Il donna son nom à l'école privée de la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lenclud (Dominique) et Guillaume (Hervé) Paysages et Jardins en Vendée, Le lou du Lac, mai 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Venansault et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Roche-sur-Yon », sur la commune de La Roche-sur-Yon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Roche-sur-Yon », sur la commune de La Roche-sur-Yon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Venansault », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Généalogie de Louis Bon Victor Nicoleau », sur Geneanet (consulté le )
  18. Shenandoah Davis, « VENANSAULT (85) - VICTOR NICOLLEAU - LE DERNIER DRAPEAU BLANC DE VENANSAULT », sur La Maraîchine Normande (consulté le )
  19. « Généalogie de Pierre, François LOUÉ », sur Geneanet (consulté le )
  20. « Généalogie de Gabriel GAUTIER (3) », sur Geneanet (consulté le )
  21. « Venansault signe une convention avec le Vendéo », sur Ouest-France (consulté en ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Venansault (85300) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  27. « Site officiel de l'Hermitage Venansault Football », sur venansaultfoot.fr.
  28. « Site officiel des Jardins du Loriot », sur jardinsduloriot.fr (consulté le ).