Vergence (ophtalmologie)

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En ophtalmologie, et en optique physiologique, la vergence est le mouvement des deux yeux lorsque leurs axes visuels ne sont pas parallèles[1],[2].

Si les axes se rapprochent, il y a convergence ; si les axes s'éloignent, il y a divergence.

Mesure de la vergence[modifier | modifier le code]

Le point d'intersection des deux lignes principales de visée est le point de fixation[3]; appelons-le . Soient et les centres de rotation des yeux. Appelons le milieu de la ligne de base . Alors la vergence est définie[4] comme l'inverse de la distance (ou plus précisément de la mesure algébrique) exprimée en mètres . L'unité de mesure de cette grandeur est l' angle métrique (symbole : am), qui est de même nature que la dioptrie (m–1).

Exemple :

Si 40 cm, la vergence vaut 2,5 am.

Le point de fixation le plus éloigné (ou plus précisément celui qui correspond à la divergence maximale car en cas de divergence le point de fixation est virtuel) est le punctum remotum de convergence[5], qui coïncide habituellement avec le punctum remotum d'accommodation. Le point de fixation le plus proche est le punctum proximum de convergence, qui coïncide habituellement avec le punctum proximum d'accommodation.

Mécanisme[modifier | modifier le code]

La convergence des lignes de visée des yeux est réalisée grâce à le coordination des muscles oculomoteurs.

Synergies[modifier | modifier le code]

Lever les yeux tend à favoriser la divergence des lignes de visée[5], alors que baisser les yeux favorise la convergence. Il y a également un lien, une synergie, entre vergence et accommodation, donc aussi avec les processus associés : dilatation/contraction des pupilles (mydriase/myosis), ouverture/fermeture des paupières.

Anomalies de vergence[modifier | modifier le code]

Strabisme[modifier | modifier le code]

Le strabisme, ou hétérotropie[6] est une anomalie de la vision caractérisée par un défaut de convergence des axes visuels.

Hétérophorie[modifier | modifier le code]

Tendance à la déviation des axes visuels lorsque le regard est au repos, qui disparaît s'il y a un point de fixation.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Yves Le Grand, Optique physiologique, vol. 1 : La dioptrique de l’œil et sa correction, Revue d'optique, , 372 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]