Villa de Pline le Jeune in Tuscis

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Villa in Tuscis
Image illustrative de l’article Villa de Pline le Jeune in Tuscis
Reconstitution imaginaire de Karl Friedrich Schinkel, 1842
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Ombrie Ombrie
Type Restes archéologiques villa romaine
Coordonnées 43° 31′ 52″ nord, 12° 12′ 53″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Villa in Tuscis
Villa in Tuscis
Géolocalisation sur la carte : Ombrie
(Voir situation sur carte : Ombrie)
Villa in Tuscis
Villa in Tuscis
Histoire
Époque IIIe et IIe siècle av. J.-C.

Villa de Pline le Jeune in Tuscis est un site archéologique situé dans la localité Colle Plinio dans la commune de San Giustino à environ 10 km au nord di Città di Castello, l'ancienne Tifernum Tiberinum. Ce site serait la villa in Tuscis que Pline le Jeune possédait en Ombrie, villa souvent mentionnée dans les lettres qu'il adressait à ses relations et dont il avait héritée de son oncle Pline l'Ancien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Pline possédait diverses villas pratiquement toutes disparues et leurs lieux de construction sont difficiles à déterminer, l'une serait à situer en Ombrie dans la localité Colle Plinio dans la commune de San Giustino[1].

À l'époque romaine une villa est un domaine rural formé par un bâtiment résidentiel principal et une série de bâtiments secondaires constituant le centre administratif d'une exploitation agricole. Par la suite elle perd ses fonctions et devient un lieu résidentiel. Pendant l'Empire romain, la villa in Tuscis était à l'origine probablement au centre d'une exploitation agricole puis est devenue une villa urbaine (villa urbana), lieu de villégiature de Pline le Jeune.

Après la mort de Pline le Jeune, son patrimoine devient propriété impériale et la fréquentation du site Colle Plinio continue jusqu'à la fin du Ve siècle, comme en témoignent les céramiques et monnaies trouvées lors des fouilles archéologiques[2].

Site archéologique[modifier | modifier le code]

Au début XXe siècle Giovanni Magherini Graziani a identifié au cours de travaux agricoles les restes de colonnes, marbre et mosaïque dans la zone du « Campo di Santa Fiora » qui est le nom de la zone archéologique, faisant de fait le rapprochement avec les traditions locales qui situent à cet endroit la villa de Pline le Jeune[3]. Cette hypothèse repose sur la description de l'endroit dans les correspondances de Pline et par la présence de tuiles imprimées aux initiales de son nom complet :

Caius Plinius Caecilus Secundus.

Malgré les arguments avancés et la tradition locale persistante, qui depuis très longtemps nomme ces terres « Colle Plinio » en mémoire de l'ancienne villa de Pline, aucune fouille archéologique régulière n'avait été entreprise.

Ce n'est qu'à partir des années 1970 lors d'une tentative de bonifier le champ de Santa Fiora que les ruines ont révélé l'extension du site archéologique, provoquant l'intervention de la surintendance archéologique de l'Ombrie. À partir de 1986, une collaboration scientifique italo-espagnole entre l'Université de Pérouse et d'Alicante a permis d'effectuer 18 campagnes de fouilles, la dernière s'étant achevée en [4].

Les pièces archéologiques sont conservées au musée qui lui est consacré : Museo archeologico della Villa di Plinio Il Giovane[5].

Images[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Paolo Braconi, J. Uroz Sáez, La villa di Plinio il Giovane a San Giustino. Primi risultati di una ricerca in corso, Pérouse, 1999.
  • Paolo Braconi, Les premiers propriétaires de la villa de Pline le Jeune in Tuscis, Histoire et Societé Rurales, 19 (2003), 1, p.  37-50.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Sirago, Vito A, « La proprieta' di Plinio il Giovane - Persée », sur persee.fr, (consulté le ).
  2. (it) « Città di Castello Turismo - La villa di Plinio a San Giustino », sur cittadicastelloturismo.it (consulté le ).
  3. Monique Clavel-Lévêque, Anne Vignot, « Cité et territoire II: colloque européen, Béziers, 24-26 octobre 1997 », sur Google Books, (ISBN 2913322077, consulté le ).
  4. (it) PaoloBraconi, « La villa di Plinio il Giovane a San Giustino. Il monumento e il suo contesto », sur academia.edu (consulté le ).
  5. (it) « Villa Magherini Graziani e Museo archeologico della Villa di Plinio Il Giovane », sur beniculturali.it, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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