Villaroy

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Villaroy
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Géographie
Pays
Région
Arrondissement français
Établissement public
Département français
Commune française

Villaroy est le dernier quartier construit de Guyancourt (Yvelines)[Où ?] dans les années 1990. Villaroy est avant tout l’un des lieux le plus chargé d’histoire de cette ville. Tour à tour, site de vie au Néolithique, commanderie des Hospitaliers, 60 ans d'histoire de l'aviation, site d'implantation du Technocentre Renault, manifestation annuelle de l'Open de France et aussi un quartier d’habitation d'environ 5 000 habitants, construit par des urbanistes, architectes, paysagistes et sculpteurs de renom.

Géographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Plan d'intendance de 1787 (cadastre de Bertier de Sauvigny). Les bâtiments de la commanderie y sont mentionnés

Villaroy au Néolithique[modifier | modifier le code]

Le site de Villaroy était déjà habité au Néolithique. Ces premiers habitants ont laissé des centaines de vestiges tels que flèches, grattoirs de silex, haches polies, etc. Certaines pièces sont conservées au musée d'Archéologie nationale installé dans le château de Saint-Germain-en-Laye [1].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Villa Roy est significatif d'un domaine rural à l'époque féodale[Quand ?].

l'ordre de Saint-Lazare et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

L'historien Jean Lebeuf indique qu'une commanderie de Villaray apparait dans le catalogue des grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1642.

Par ailleurs, il est mentionné dans les Archives nationales que l'ordre de Saint-Lazare possédait dans l'ancien département de Seine-et-Oise, quatre commanderies à Louvres, Juvisy, Beaumont-sur-Oise et Villaroy (commune de Guyancourt)[2].

Les seigneurs de Villaroy[modifier | modifier le code]

Villaroy eut ses propres seigneurs. En 1580, on retrouve une Damme de Villaroy dénommée Marie Chambon. Puis, le commandeur Monsieur de Breget la vendit au roi Louis XIV qui en restera propriétaire jusqu'à la Révolution française[3].

À la Révolution, la ferme royale fut vendue à un riche bourgeois parisien, Pierre-Élie Henry. Ce changement de propriétaire ne changea pas les activités des lieux.

Villaroy au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le Technocentre Renault[modifier | modifier le code]

Le technocentre Renault est implanté dans le quartier de Villaroy depuis 1998. D’une superficie de l’ordre de 600 000 m2 et accueillant 12 000 employés, il a été conçu par plusieurs grands architectes français :

  • Denis Valode et Jean Pistre ont construit, en 1996, "La Ruche" qui est le cœur du technocentre Renault,
  • Philippe Chaix et Jean-Paul Morel ont réalisé deux bâtiments : le Botanique et l’avancée côté nord, qui regroupe toutes les activités d’avant-projet : développement et recherche, design, etc.
  • Jacques Ferrier a réalisé le diapason pour tout ce qui concerne la qualité des produits[Lesquels ?],
  • J. Brunet et E. Saunier ont réalisé les laboratoires, où on s’applique à l’étude des matériaux et des procédés chimiques.
  • H. Fricourt a réalisé l’autoservice,
  • J.-P. Hamonic, le comité d’entreprise,
  • J.-F. Schmit, l’ensemble logistique,
  • J.-B. Lacoudre a réalisé le transfert et la centrale.

Personnalités liées à Villaroy[modifier | modifier le code]

  • Philolaos Tloupas a réalisé les sculptures du jardin des Gogottes conçu par l’urbaniste Jean-Noël Capart dans le quartier de Villaroy. Les Gogottes sont des animaux imaginées par le sculpteur Tloupas Philolaos en s’inspirant d’un livre de Babar. Un fil d’acier inoxydable reliant les Gogottes permettent de déambuler dans le jardin. À proximité, les façades des bâtiments qui entourent une partie du jardin des Gogottes sont ornées de caryatides inspirées de la Vénus de Milo (architecte : Manuel Núñez Yanowsky).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire du diocese de Paris Tome VIII, publié en 1757 par l'abbé Jean Lebeuf chez Prault Père, Quay de Gêvres, au Paradis. Avec approbation et privilège du Roi.
  • Saint-Quentin en Yvelines Cartes Postales et Histoire locale, publié en 1984 par E. Stéphan publié chez Les Éditions de Liesse à Coignières.
  • Mon nom est Guyancourt, publié en 2006 par Jean et Liliane Gex publié par Yvelinédition (ISBN 2-84668-129-5)


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Source ministère de la Culture: [1]
  2. Une commanderie de l'ordre de Saint-Lazare
  3. [2]

Articles connexes[modifier | modifier le code]