Ville de Saint-Nazaire

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Ville de Saint-Nazaire
Type Paquebot mixte
Histoire
Chantier naval Chantiers de l'Océan, Bordeaux
Lancement 1871
Statut Naufrage le 6 mars 1897
Caractéristiques techniques
Longueur 88,5 m
Maître-bau 12,33 m
Port en lourd nœuds tonnes
Tonnage 2 676 tonneaux
Propulsion Vapeur, 2 hélices
Vitesse 12,5 nœuds
Carrière
Pavillon Drapeau de la France France

Le paquebot Ville de Saint-Nazaire est le premier d'une série de trois paquebots appartenant à la Compagnie générale transatlantique qui desservait la ligne Saint-Nazaire-Valparaíso.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Ville de Saint-Nazaire est construit au Chantiers de l'Océan à Bordeaux, ainsi que ses deux jumeaux, les Ville de Bordeaux et Ville de Brest. Il est mis en service en et sert la ligne mexicaine, celle de Valparaiso en 1874, puis celle de Colon en 1876.

En 1879-1880, il reçoit de nouvelles chaudières et dessert de façon temporaire les lignes d'Afrique du Nord. En 1882 il dessert à nouveau le Mexique et Haïti de 1886 a 1888. En 1888, il reçoit à nouveau des chaudières neuves et reprend la ligne d'Afrique du Nord (de 1891 à 1895).

Révolte des anarchistes à bord du Ville de Saint-Nazaire en 1894.

En 1891, il est affrété par l'État pour transporter des forçats au bagne de Cayenne. Parmi ces forçats, le capitaine Dreyfus. En 1894, alors qu'il part de l'Île d'Aix pour la Guyane, une révolte des anarchistes relégués éclate à bord[1].

En , il dessert à nouveau Colon. Le , alors que le navire en provenance de New York se dirige vers les Antilles, il doit être abandonné à la suite d'une importante voie d'eau ; sur les 83 personnes à bord, 18 sont sauvées par 2 navires.

Description[modifier | modifier le code]

  • Type de navire : paquebot mixte
  • Construction : 1871 à Bordeaux
  • Longueur : 88,5 m
  • Largeur : 12,33 m
  • Jauge : 2676 tonneaux
  • Vitesse : 12,5 nœuds

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Lucien Sanchez, « Les convois de forçats en direction des bagnes coloniaux : l'exemple du Martinière », dans Pierre Prétou, Fureur et cruauté des capitaines en mer, Presses Universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 236-251

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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