Villeneuve-des-Escaldes
Cet article est une ébauche concernant les Pyrénées, les Pyrénées-Orientales et une ancienne commune de France.
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| Villeneuve-des-Escaldes | |||||
 Église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays |  France
|
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| Région | Occitanie | ||||
| Département | Pyrénées-Orientales | ||||
| Arrondissement | Prades | ||||
| Statut | Ancienne commune | ||||
| Code postal | 66760 | ||||
| Code commune | 66229 | ||||
| Démographie | |||||
| Population | 287 hab. (1968) | ||||
| Densité | 84 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 42° 28′ 42″ nord, 1° 57′ 12″ est | ||||
| Superficie | 3,43 km2 | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Saillagouse | ||||
| Historique | |||||
| Dissolution | |||||
| Fusion | |||||
| Commune(s) d'intégration | Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Villeneuve-des-Escaldes Écouter est une ancienne commune située à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, dans le département français des Pyrénées-Orientales.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
L'ancienne commune de Villeneuve-des-Escaldes est située au sud-ouest d'Angoustrine. La commune avait une superficie de 3,43 km2[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![Villeneuve-des-Escaldes[2]](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/79/Brosen_windrose-fr.svg/80px-Brosen_windrose-fr.svg.png)
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Villeneuve-des-Escaldes est traversée par la route départementales D 618, en provenance au nord-est d'Angoustrine et en direction au sud d'Ur. Villeneuve-des-Escaldes est également le point de départ de la D 10, en direction de Dorres vers le nord.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom catalan est Vilanova de les Escaldes[3].
Le lieu est mentionné pour la première fois en 925 sous le nom de Villanova[4].
En 1801, le Bulletin des lois cite la commune sous le nom de Villaneuve[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le territoire de Villeneuve-des-Escaldes est occupé depuis très longtemps, ainsi que le prouvent les zones de chaos, qui recèlent d'importants gisements d'époque néolithique. Les thermes antiques montrent aussi l'occupation du lieu à l'époque des Romains[4].
C'est dans le testament du comte de Cerdagne et de Besalú Miron II, daté du , qu'est mentionné pour la première fois le lieu de Villeneuve. Miron II y détient alors un alleu qu'il décide de léguer à Goldregot, la fille naturelle qu'il avait eue avec Virgilia, elle-même fille du comte de Gérone Deila. Goldregot devient par la suite comtesse de Pallars[4].
Au XIIe siècle, et sans doute déjà avant, il existe une seigneurie de Vilanova. Elle est alors détenue par la famille d'Urg[4].
En 1772, le docteur Carrère, professeur à l'université de Perpignan, obtient du roi le privilège d'exploiter les eaux minérales des Escaldes, mais le projet n'aboutit pas[4].
Villeneuve-des-Escaldes devient commune en 1790.
Par arrêté préfectoral du , la commune de Villeneuve-des-Escaldes est rattachée, le , à celle d'Angoustrine pour former la nouvelle commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes[3].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Canton[modifier | modifier le code]
En 1790 la commune de Villeneuve-des-Escaldes est incluse dans le canton d'Angoustrine, rapidement dissous, et rejoint vers 1793 le canton d'Ur, lui aussi dissous en 1801. Villeneuve-des-Escaldes rejoint alors le canton de Saillagouse qu'elle ne quitte plus par la suite[3],[5].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre d'habitants.
Notes :
- En 1962, les chiffres présentent les deux définitions utilisées pour le recensement.
- À partir de 1975, les habitants de Villeneuve-des-Escaldes sont recensés avec ceux d'Angoustrine, voir Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale et communale de Villeneuve-des-Escaldes : [7].
Santé[modifier | modifier le code]
Les sources d'eaux chaudes sulfurées des Escaldes sont connues depuis l'Antiquité et sont exploitées par un établissement thermal pour le traitement des rhumatismes et des affections des voies respiratoires[4].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Villeneuve-des-Escaldes a la particularité de ne pas posséder de monument aux morts sur son territoire[8].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri Clamens (1905-1937) : peintre orientaliste mort aux Escaldes.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villeneuve-des-Escaldes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Ministère de l'Intérieur, « La situation financière des communes de France et d'Algérie en 1923 », (consulté le ), p. 498.
- Carte IGN sous Géoportail
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villeneuve-des-Escaldes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Maires Gen Web
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- Collectif (club cartophile catalan), Les Monuments aux morts des Pyrénées-Orientales : un devoir de mémoire, Rivesaltes, L'Agence, , p. 127, 130.
