Vivre vite (récit)

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Vivre vite (récit)
Auteur Brigitte Giraud
Pays France
Genre récit
Éditeur Éditions Flammarion
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 208
ISBN 978-2-08-020734-0

Vivre vite est un récit de Brigitte Giraud paru le aux éditions Flammarion[1].

Le , cet ouvrage reçoit le prix Goncourt 2022[2] à l'issue de quatorze tours de scrutin, par six voix contre cinq à Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli grâce à la double-voix du président du jury Didier Decoin[3]. C’est le 5e ouvrage édité par la maison Flammarion à remporter le prix Goncourt[4].

Résumé[modifier | modifier le code]

Brigitte Giraud analyse dans cet ouvrage, les circonstances qui ont mené à la mort accidentelle de son mari Claude Giraud le 22 juin 1999 à Lyon. Elle avait publié il y a vingt ans le récit À présent[5] sur cette tragique disparition. Ce dernier avait remporté la mention spéciale du prix Wepler 2001.

L'autrice détaille avec beaucoup de recul tous les évènements qui se sont succédé pour aboutir à l'accident de moto de son mari[6]. Cela commence par la mort de son grand-père puis l'achat compliqué d'une maison, qui est un élément central du récit. Claude Giraud était directeur de médiathèque et rock-critique notamment pour Le Monde. Il aimait la moto. C'est au guidon d'une moto très puissante, dangereuse et très délicate à piloter (une Honda 900 CBR) que l'irréparable se produit. Cette moto n'était pas la sienne, mais appartenait à son beau-frère. Il l'essayait pour la première fois.

L'écrivaine essaie de trouver un sens aux éléments du destin qui s’enchainent. Elle fait aussi revivre avec beaucoup d'émotion son compagnon et l'histoire qu'ils ont vécue. Cette émotion grandit au fil du roman, alors que l'inéluctable approche.

Le titre de ce livre provient de la phrase Vivre vite, mourir jeune (Live fast, die young) attribuée dans l'ouvrage à Lou Reed.

Accueil de la critique[modifier | modifier le code]

Malgré le prix prestigieux du livre, le roman reçoit des avis mitigés. D'un côté, il est salué pour l'intimité et la force qu'il dégage[7]. D'un autre côté, alors que les ventes des livres lauréats sont estimés entre 350 000 et 500 000 exemplaires l'année de la récompense, les ventes de Vivre Vite sont dans les alentours de 198 000 exemplaires en décembre 2022[8],[9]. Les raisons sont la dureté du sujet principal (le deuil), la préférence du public pour l'autre livre finaliste (Le Mage du Kremlin de Giuliano Da Empoli) et les difficultés financières du public en 2022[9].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022 : Vivre vite: Brigitte Giraud ou le "jeu des si" », sur www.baz-art.org,
  2. « Récompense - Le prix Goncourt 2022 pour Brigitte Giraud, le Renaudot pour Simon Liberati », sur www.liberation.fr,
  3. « Brigitte Giraud, Prix Goncourt 2022, signe avec « Vivre vite » un « bon livre, extrêmement émouvant » », sur www.lemonde.fr,
  4. Elodie Carreire, Eric Dupuy et Pierre Georges, « Le prix Goncourt 2022 pour Brigitte Giraud », sur www.livreshebdo.fr,
  5. « À présent », sur booknode.com
  6. Greg Bod, « “Vivre Vite” : Brigitte Giraud raconte l’inacceptable  », sur www.benzinemag.net,
  7. Hocine Bouhadjera, « Le Prix Goncourt 2022 remis à Brigitte Giraud pour Vivre vite », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  8. Le HuffPost avec AFP, « Le livre le plus vendu en 2022 est une BD controversée », sur Le HuffPost, (consulté le )
  9. a et b Emma Poesy, « Vivre vite de Brigitte Giraud, un Goncourt qui peine à se faire un chemin en librairie », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  10. « Brigitte Giraud - Vivre vite », sur editions.flammarion.com (consulté le ).
  11. « Brigitte Giraud - Vivre vite », sur jailu.com/ (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]