Voahangy Rajaonarimampianina
| Première dame de Madagascar | |
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| Conjoint |
Voahangy Rajaonarimampianina est une personnalité publique malgache qui occupe le poste de Première dame de Madagascar de 2014 à 2018. Elle est l'épouse de l'ancien président malgache, Hery Rajaonarimampianina.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance, éducation et débuts[modifier | modifier le code]
Voahangy Rajaonarimampianina épouse Hery Rajaonarimampianina lors d'une cérémonie tenue à l'Église Ambohinaorina de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM) à Sabotsy Namehana[1],[2]. Le couple a deux filles, ainsi que les enfants de Hery Rajaonarimampianina issus de son précédent mariage.
Première dame de Madagascar[modifier | modifier le code]
Voahangy devient la première dame du pays en janvier 2014. Elle appelle les investisseurs à créer des opportunités d'emploi pour les femmes malgaches, notamment dans les secteurs des arts, de l'agriculture , l'artisanat, l'art et du textile[1].
Vohangy Rajaonarimampianina soutient le secteur santé, ainsi en le 09 mai 2014, lors de la semaine de santé mère et enfant, elle s'est exprimé et a dit« nous, femmes et mères de famille, avons l’obligation de nous occuper de nos enfants, qui sont l’avenir du pays. Veillons à leur bien-être, et priorisons leur santé »[3].
La prémière dame Voahangy Rajaonarimapianina se mobilise pour l'Education, elle veut promouvoir l'éducation surtout dans les zones reculées. ainsi elle a mis en pace des centres de lecture dans les six provinces de Madagascar[4].Elle a lutté aussi contre le travail des enfant, le 12 Juin 2015, lors de la celebration de la journée mondiale de lutte contrele travail des enfants[5]. Elle a milité pour la promotion de la femme malgache, lors de la 8e table ronde des première dame en marge du sommet du COMESA, elle a réiteré son engagement pour l'autonomisataion des femmes[6].
Le 26 juin 2016, Voahangy assiste aux célébrations de la Fête nationale en portant une robe Dolce & Gabbana blanche et verte sur le thème de l'ananas, d'une valeur estimée à 7 745 dollars américains, l'équivalent de 20 millions d'ariary malgaches[7],[8]. Le choix vestimentaire de la première dame déclenche rapidement un débat féroce dans les médias et les réseaux sociaux de Madagascar[7]. Dans un pays où 92% de la population est considérée comme pauvre, dont 53% d'habitants qui vivent dans une extrême pauvreté, une grande partie du débat porte sur le coût élevé du vêtement[7]. Les utilisateurs des réseaux sociaux malgaches et les médias locaux ont publié un flot de mèmes et de caricatures politiques centrés sur l'ananas, se moquant et critiquant cette robe coûteuse, tandis que le hashtag #mananasy, qui se traduit par ananas en malgache, est devenu populaire quelques jours après l'événement[8].
En février 2023, Voahangy est condamné à un an de prison avec sursis, assorti d'une amende d'un million d'ariary. Elle est reconnue coupable de complicité de parjure[9].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Madagascar First ladies : De Justine à Voahangy, en passant par les deux Thérèse », sur www.madagate.org (consulté le )
- Assanatou Baldé, « Qui est la Première dame malgache, Voahangy Rajao ? », sur Afrik, (consulté le )
- (en) « Madagascar a célébré la Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME), couplée à la Semaine Africaine de la Vaccination », sur WHO | Regional Office for Africa, (consulté le )
- « Voahangy Rajaonarimampianina apporte sa contribution », sur Madagascar-Tribune.com, (consulté le )
- « Célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants à Antananarivo, le 12 juin 2015 », sur www.ilo.org, (consulté le )
- nrgdemur1998, « VOAHANGY RAJAONARIMAMPIANINA MILITE POUR LA PROMOTION DE LA FEMME MALGACHE_Midi Madagasikara_1 Avril 2015 », sur Gender Links, (consulté le )
- Rivonala Razafison, « Much ado about first lady's dress », Africa Review, (lire en ligne, consulté le )
- Lova Rakotomalala, « Why Everyone in Madagascar Is Making Jokes About Pineapple », Global Voices Online, (lire en ligne, consulté le )
- « Madagascar: un an de prison avec sursis pour l’ex-première dame Voahangy Rajaonarimampianina », sur RFI, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
