Volcan Orca
| Volcan Orca | ||
 Cartographie bathymétrique du mont sous-marin, cartographié avec le système sonar à balayage latéral du "FS Polarstern" lors de la campagne ANT-XI/3. | ||
| Géographie | ||
|---|---|---|
| Altitude | −500 m | |
| Coordonnées | 62° 26′ 00″ sud, 58° 24′ 00″ ouest | |
| Administration | ||
| Pays | Détroit de Bransfield, au sud de l'Île du Roi-George, Antarctique | |
| Géologie | ||
| Type | Volcan sous-marin | |
| Géolocalisation sur la carte : îles Shetland du Sud
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Le volcan Orca est un volcan sous-marin près de l'Île du Roi-George en Antarctique. Il est situé dans le détroit de Bransfield qui sépare les îles Shetland du Sud de la péninsule Antarctique.
Bien qu'il soit inactif, la dernière activité volcanique sur le mont sous-marin d'Orca est considérée comme s'étant produite dans un passé récent car il y a des anomalies de température dans l'eau de mer autour du mont sous-marin[1] et des micro-organismes thermophiles et hyperthermophiles ont été trouvés sur ce mont sous-marin[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le mont sous-marin a été nommé pour la première fois par le professeur chilien O. González-Ferrán en 1987, d'après l'orque souvent aperçue dans ces eaux[2],[3].
Il a été cartographié et étudié par les scientifiques présents sur le brise-glace Polarstern lors d'une croisière en Antarctique en 2005.
Géologie[modifier | modifier le code]
Le cratère mesure environ 3 km de diamètre au sommet, 20 km de diamètre à la base et culmine à près de 1 000 m au-dessus du fond de l'océan[4].
Les échantillons obtenus du mont sous-marin Orca ont été identifiés comme étant du basalte et des andésites basaltiques, suggérant l'existence de produits plus différenciés, tels que les dacites[5] ou les rhyolites[6].
La zone présente des conditions d'extension géodynamique résultant d'une interaction complexe des plaques tectoniques Shetland, de l'Antarctique et le résidu de la Plaque de Phœnix[7].
En août 2020, le plus grand essaim sismique enregistré dans l'histoire de la région a commencé à se produire. Entre 36 000[8] et 85 000[9] tremblements de terre ont été détectés en quelques mois seulement, certains atteignant une magnitude de 6,0[10].
L'essaim était situé au large du sud de l'Île du Roi-George, à quelques kilomètres seulement du mont sous-marin Orca, que l'on croyait éteint. Certaines études indiquent que les tremblements de terre ont été produits par une intrusion magmatique, bien qu'il n'y ait aucune preuve précise que le volcan soit entré en éruption en raison de la faible densité de l'instrumentation présente dans la région[9].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cristian Rodrigo, Jenny M. Blamey, Oliver Huhn et Christine Provost, « Is there an active hydrothermal flux from the orca seamount in the Bransfield Strait, antarctica? », Andean Geology, vol. 45, , p. 344 (DOI 10.5027/andgeov45n3-3086
, lire en ligne)
- (en) « Name Details – Orca Seamount », sur Catalogue of Antarctic Names, Australian Antarctic Data Centre (consulté le )
- (en) « GEBCO Gazetteer of Geographic Names of Undersea Features » [archive], GEBCO Sub-Committee on Undersea Feature Names (SCUFN), (consulté le ), p. 332
- (en) Hatzky, Jörn (2005): The Orca Seamount Region, Antarctica (Sect. 5.5.2). In: Peter C. Wille (ed.), Sound Images of the Ocean in Research and Monitoring, Springer-Verlag Berlin.
- (en) O. Gonzalez-Ferran, The Bransfield rift and its active volcanism, in Geological Evolution of Antarctica, Cambridge, Cambridge University Press, , 508-509 p. (ISBN 9780521372664)
- (es) « CHILE DESTACA ESTUDIOS REALIZADOS POR INGEMMET EN EL MONTE ORCA Y REFIERE ACTIVIDAD EN VOLCÁN SUBMARINO DE LA ANTÁRTIDA », sur www.gob.pe (consulté le )
- (es) Juan Patricio Peña, « Orca, el monte submarino considerado un centro volcánico activo en la zona de los sismos en la Antártica », sur Emol, (consulté le )
- (es) Piero Poli, Leoncio Cabrera, María Constanza Flores, Juan Carlos Báez, Jean-Baptiste Ammirati, Joaquín Vásquez et Sergio Ruiz, « Volcanic Origin of a Long-Lived Swarm in the Central Bransfield Basin, Antarctica », Geophysical Research Letters, vol. 49, no 1, , p. 1-9 (DOI 10.1029/2021GL095447)
- (en) Simone Cesca, Monica Sugan, Łukasz Rudzinski, Sanaz Vajedian et Peter Niem, « Massive earthquake swarm driven by magmatic intrusion at the Bransfield Strait, Antarctica », Nature, vol. 89, no 3, , p. 1-11
- Morgane Gillard, « Un volcan sous-marin se réveille en Antarctique », sur Futura Planète, (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Orca Seamount » (voir la liste des auteurs).
