Volt (film, 2016)

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Volt
Description de cette image, également commentée ci-après
L'équipe du film en janvier 2017.
Titre original Volt
Réalisation Tarek Ehlail
Scénario Tarek Ehlail
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Thriller
Durée 80 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Volt (Volt) est un thriller dystopique allemand sorti en 2016, écrit et réalisé par Tarek Ehlail. Le film a été diffusé en avant-première le au Festival du film de Munich et est sorti le dans les cinémas allemands. Il a été diffusé sur la chaîne Arte en France et en Allemagne le .

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans un futur proche, les frontières allemandes sont fermées. Les migrants sont relégués dans des bidon-villes appelés zones de transit et sont laissés à eux-mêmes. Durant un raid de police, un combat éclate entre le policier Volt et le réfugié Hesham, qui est tué par Volt. Volt arrive à quitter les lieux sans être vu. À cause du sentiment de culpabilité qui le ronge, il retourne en civil dans le camp et fait la connaissance de la sœur de la victime, Lablanche. Ils développent une relation amoureuse.

Il lui avoue le meurtre et lui donne son arme de service pour qu’elle puisse se venger de lui. Cependant, elle ne l’abat pas parce qu’elle ne veut pas que le monde entier ne parle ensuite que du « flic mort ». Elle jette l’arme à terre, où celle-ci est ensuite trouvée par un jeune homme.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Andreas Borcholte a critiqué sur Spiegel online que le film « ne prend pas » parce que chaque demi-teinte est étouffée sous le poids d’une « moralité non dissimulée de l’intrigue ». Cependant, le film propose un allein ästethisch einen willkommenen Gegenpol (« un contrepoids esthétique bienvenu ») à d’autres drames policiers allemands. Borcholte résume : Ehlail stellt die brandaktuelle Frage, welche emotionalen Spielräume einem Polizisten bleiben, wenn er als Werkzeug einer unbarmherzigen Gesellschaft fungiert. (« Ehlail pose la question des plus actuelles quant à la marge de manœuvre émotionnelle pour un policier lorsqu’il agit comme l’outil d’une société impitoyable. »)[1]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Tarek Ehlail s’est laissé inspirer par les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Andreas Borcholte, « Das Bullenherz als Mördergrube », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Felix Zwinzscher, « Afd-Mitglieder haben meinen Film gefeiert », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]