Wolfgang Brandstetter

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Wolfgang Brandstetter
Illustration.
Wolfgang Brandstetter en juin 2014.
Fonctions
Vice-chancelier autrichien

(7 mois et 1 jour)
Chancelier Christian Kern
Gouvernement Kern
Prédécesseur Reinhold Mitterlehner
Successeur Heinz-Christian Strache
Ministre fédéral autrichien de la Justice

(4 ans et 2 jours)
Chancelier Werner Faymann
Reinhold Mitterlehner (intérim)
Christian Kern
Gouvernement Faymann II
Kern
Prédécesseur Beatrix Karl
Successeur Josef Moser
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Haag (Autriche)
Nationalité Autrichienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Vienne
Profession Universitaire

Wolfgang Brandstetter, né le à Haag, est un homme d'État autrichien. Il est ministre fédéral de la Justice depuis le et vice-chancelier depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Il étudie le droit, l'anglais et le russe, passant son doctorat en 1980. Il travaille ensuite comme assistant à l'Institut de droit pénal et criminologie de l'université, puis il obtient en 1991 son habilitation à diriger des recherches.

Il enseigne alors à l'université de Graz, l'université Masaryk de Brno et l'université jagellonne de Cracovie. Il rejoint l'université de Linz en 1997, puis celle de Vienne un an plus tard.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Bien qu'il soit indépendant de tout parti politique, il est proposé par le Parti populaire autrichien (ÖVP) pour occuper le poste de ministre fédéral de la Justice dans le second gouvernement de grande coalition dirigé par le chancelier social-démocrate Werner Faymann. Il entre en fonction le .

Membre de l’entourage direct du chancelier Sebastian Kurz, il est incriminé dans une enquête de la justice autrichienne concernant des soupçons de corruption pesant sur le gouvernement[1]. Il démissionne de la Cour constitutionnelle en juin 2021 à la suite de la publication dans la presse d'échanges avec un ancien procureur dans lesquels ils critiquent durement l’institution, la jugeant trop à gauche[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Une enquête pour « faux témoignage » vise le chancelier autrichien », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]