Yvonne Gisclard-Cau

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Yvonne Gisclard-Cau
Portrait de Yvonne Gisclard-Cau, visible au musée des beaux-arts de Carcassonne
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Carcassonne
Nom de naissance
Yvonne Marie Joséphine Cau
Nationalité
Activités
Autres activités
Maîtres
Henri Pringuet (d), Paul ManautVoir et modifier les données sur Wikidata

Yvonne Gisclard-Cau, née le à Carcassonne[1], et morte dans cette même ville le , est une sculptrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1902 dans une famille aisée, son père est un avocat qui devient par la suite assureur[2]. Il est également peintre amateur[2]. Yvonne Gisclard-Cau obtient le baccalauréat en 1919[2]. Son père souhaitait qu'elle suive des études de droit, mais elle se marie avec Edmond Gisclard, un ingénieur chimiste et chef d'entreprise[2].

Elle pratique la reliure, bénéficiant des cours du peintre Henri Pringuet[2]. Elle s'intéresse aussi à la sculpture et collabore avec Paul Manaut[2], dont elle est l'élève à partir de 1941[3]. En deux ans, elle maîtrise le moulage, le modelage et la taille directe[2]. En , tous deux inaugurent un atelier commun à Carcassonne[2]. Ils travaillent ensemble jusqu'à la mort de Paul Manaut en 1959[4],[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

À Carcassonne

Dans l'Aude

  • Portique entourant l'entrée de l'école élémentaire de Bram avec Paul Manaut[7].
  • Monument à Pol Lapeyre, à Azille, achevé après la mort de Paul Manaut[2].
  • Monument aux morts de Narbonne, seconde version, bronze, 1960[8],[9]
  • Neuf bas reliefs à Sigean, Les éléments constitutifs des choses, école élémentaire René Azalbert, 1958.

En Ariège

  • Façade de l'école de Laroque d'Olmes avec Paul Manaut[10].
  • Sculpture du buste de Paul Laffont avec Paul Manaut, Rimont[11]
  • Monument aux morts de la guerre de 1939-1945, avec Paul Manaut et Joseph Martinez à Rimont, 1957[12]

Expositions[modifier | modifier le code]

Distinction et Hommage[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marjorie Téna, Vie et œuvre du sculpteur carcassonnais Yvonne Gisclard-Cau, Mémoire de maîtrise, Université Paul Valéry, Montpellier, 1995.
  • Antoine Dupuy, Michelle François, Le 1% artistique dans les établissements scolaires en Occitanie, 104 p. Yvonne Gisclard-Cau, p. 9, 74, 75, 76, 77, Édité par la Drac Occitanie en février 2023 (ISBN 978-2-11-167720-3) [lire en ligne (page consultée le 2 septembre 2023)]
  • Martine Rouch À Laroque d'Olmes, Paul Manaut et Yvonne Giscard Cau, 120.p, monographie, septembre 2023[14]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p Claude MARQUIE, « Une femme sculpteur : Yvonne Gisclard-Cau (1902-1990) », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  3. « GISCLARD Yvonne », sur monumentsmorts.univ-lille3.fr (consulté le ).
  4. Claude Marquié, « Carcassonne. Deux sculpteurs audois : Paul Manaut et Yvonne Gisclard-Cau » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  5. « Claude Marquié retracera samedi, la carrière de l'ancien maire de Carcassonne, Jules Fil, pour le cinquantenaire du lycée qui porte son nom », sur chroniquesdecarcassonne.midiblogs.com (consulté le ).
  6. a et b (en) « Yvonne Gisclard-Cau », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  7. « Bram. École élémentaire : le portique a 70 ans » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  8. « Monument aux morts de 14-18 – Narbonne », sur e-monumen.net (consulté le ).
  9. « Sculptures dans les lieux publics » [archive du ] (consulté le ).
  10. Martine Rouche, « À Laroque d’Olmes, sur la façade de l’école », sur pyreneescathares-patrimoine.fr (consulté le ).
  11. « sculpture du buste de Paul Laffont », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  12. « monument aux morts de la guerre de 1939-1945 », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  13. « École primaire publique Yvonne Gisclard Cau Maquens », sur education.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Laroque-d'Olmes : Martine Rouche met en lumière la vie l’œuvre de Paul Manaut », sur ladepeche.fr, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]