Alfred Brard

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Alfred Brard
Illustration.
Alfred Brard en 1914.
Fonctions
Sénateur du Morbihan

(20 ans, 5 mois et 26 jours)
Réélection 1924, 1933
Député du Morbihan

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection
Législature Xe
Conseiller général du Morbihan
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lorient (Morbihan, France)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Nice (Alpes-Maritimes, France)
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique GRS (1910-1914)
GD (1920-1940)
Profession Avoué

Alfred Brard est un industriel et homme politique français, né le à Lorient et mort le à Nice (Alpes-Maritimes).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est membre du Parti radical. Sous cette étiquette, il devient député du Morbihan en 1910, mais ne parvient pas à conserver son siège lors des scrutins suivants. Pourtant, bien que député radical sortant, il produisit à Meslan lors de la campagne électorale des élections législatives de 1913 un billet de confession[Note 1] pour prouver qu'il n'était pas un franc-maçon et tenter ainsi d'obtenir des voix des électeurs de cette commune pieuse ; il fut néanmoins battu cette fois-là[1].

Il est ensuite élu sénateur en 1920, réélu en 1924 et 1933. Il est également président du conseil général du département, et vice-président de la Chambre de commerce.

Au Sénat, il siège à la Commission des finances et est notamment rapporteur du budget de l'agriculture.

Il vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il ne retrouve pas de mandat parlementaire après la Libération.

Il a pour enfants Magdeleine Brard, pianiste (1903-1998), Guy Paul Émile Brard (1907–1984) aviateur, résistant et Roger Émile Marie Brard (1907-1977) polytechnicien , amiral de la marine et président de la Société mathématique de France[2].

L'hôpital de Guémené-sur-Scorff porte aujourd'hui son nom.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Alfred Brard », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hypocrites et sectaires », Journal L'Indépendant du Berry,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Roger E. Brard », NAE Website (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]


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