Amiénois
Amiénois | |
Héraldique |
|
Carte de l'Amiénois, pays traditionnel de Picardie, indiquant ses villes et principaux bourgs. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Province | Picardie |
Région | Hauts-de-France |
Départements | Somme Oise |
Villes principales | Amiens, Corbie, Doullens, Conty, Flixecourt, Poix-de-Picardie |
Démographie | |
Gentilé | Amiénois, Amiénoises |
Régions et espaces connexes | Beauvaisis Ponthieu Vimeu Santerre Artois Ternois |
modifier |
L'Amiénois est un pays traditionnel de Picardie, du département de la Somme, dont le centre est Amiens.
L'Amiénois formait sous les Carolingiens un comté qui comprenait Amiens, Conty, Poix-de-Picardie, Doullens, Picquigny, Rubempré.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armoiries de l'Amiénois se blasonnent ainsi : |
Géographie[modifier | modifier le code]
L'Amiénois se caractérise par sa ruralité, et sa faible densité (65 hab /km2), elle est couverte par un vaste plateau, faiblement vallonné, parcouru de vallées sèchesson. Son patrimoine architectural et paysager est remarquable, le canton de Villers-Bocage est riche de nombreux châteaux. Les axes routiers convergeant vers la capitale picarde comptent parmi les sites du département les plus soumis à la banalisation, on retrouve notamment la chaussée Brunehaut, reliant Nemetacum (Arras) et Samarobriva (Amiens) par Pas-en-Artois[1],[2].
l'Amiénois est limité par le Beauvaisis au sud, le Ponthieu à l'ouest, le Vimeu au sud-ouest, le Santerre à l'est et l'Artois au nord avec le Ternois et l'Artois propre. Géographiquement, l'Amiénois, avec le Beauvaisis occupe la même entité géographique et paysagère à savoir le Plateau Picard.
Communes comportant Amiénois dans leur nom[modifier | modifier le code]
Actuellement, 4 communes du département de la Somme sont concernées :
Cette dénomination n'a pas d'autre raison particulière que celle d'éviter toute confusion avec d'autres communes, y compris du même département, comme Acheux-en-Vimeu et Vaux-sur-Somme. Il n'y a donc pas lieu de voir dans ce « suffixe » un point commun particulier à ces quatre localités, pas plus d'ailleurs d'en chercher une quelconque raison dans le constat (pur hasard) que trois d'entr'elles forment pratiquement une parfaite ligne droite selon un axe Sud-Ouest / Nord-Est traversant le fleuve Somme juste en aval d'Amiens.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les Ambiens[modifier | modifier le code]
Le territoire des Ambiens est centré sur le cours inférieur de la Somme. Cette dernière lui tient lieu d'axe principal et de colonne vertébrale, l'ensemble des agglomérations gauloises reconnues à ce jour en territoire ambiens s'échelonnant le long de son cours. Deux petits fleuves côtiers pourraient lui avoir servi de frontière, la Bresle au sud, et la Canche, ou peut-être l'Authie au Nord. Sa frontière Sud toutefois, reste incertaine, en raison de l'existence à cet endroit d'un petit peuple dont le statut et le territoire restent mal connus, les Catuslogues, peut-être à l'époque de l'indépendance un client ou un pagus des Ambiens. Ils avaient pour autres voisins les Calètes et les Bellovaques au sud-ouest et au sud, les Viromanduens à l'est et les Atrébates et les Morins au nord[3].
Le comté d'Amiens[modifier | modifier le code]
Les comtes d'Amiens furent vassaux de l'évêque jusqu'en 1185. Philippe Auguste unit en 1214 le comté à la couronne[5],[note 1], mais Charles VII le cède par traité à Philippe le Bon, duc de Bourgogne en 1435. La mort de Charles le Téméraire le rendit à Louis XI en 1477, il lui fut assuré par le traité d'Arras de 1482.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- À la même date Philippe Auguste réunit également le comté de Vermandois[5].
Références[modifier | modifier le code]
- « Atlas des paysages de la Somme »
- « CC, Campagnes de l'Artois »
- S. Fichtl, Les peuples gaulois, éditions Errance.
- Jean-François Nieus, Vicomtes et vicomtés dans le nord de la France (XIe – XIIIe siècles) : un monde d’officiers au service du pouvoir princier (lire en ligne), p. 268-278.
- Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 11.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- P. Lami - « (Résumé de) l'histoire de la Picardie », 326 pages (1825, reprint Les Éditions du Bastion 1998)
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Amiénois » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)