Andrée Marlière

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Andrée Marlière
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Andrée Marlière (née le à Anvers et morte le à Wilrijk) est une danseuse, chorégraphe et peintre belge. Elle a fait partie de prestigieuses compagnies européennes où elle est danseuse soliste ou danseuse étoile : le Théâtre de la Monnaie, le Koninklijke Vlaamse Opera d'Anvers, le Berliner Ballett, le ballet Jean Babilée, le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, le Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf et le Ballet royal de Flandres.

Elle a travaillé, entre autres avec Maurice Béjart et joué un rôle importent avec Jeanne Brabants dans l'organisation du ballet royal de Flandre.

Après 1971, elle est maîtresse de ballet et travaille avec de grands chorégraphes à la répétition de leurs ballets.

Formation[modifier | modifier le code]

Andrée Isabelle Germaine Marlier est née à Anvers, le 22 février 1934[1]. Elle commence la danse à l'âge de huit ans avec Monique Querida, danseuse étoile au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, et avec Mina Del Fa, danseuse soliste à la Scala de Milan. Elle suit aussi des cours de perfectionnement à Paris avec Victor Gsovsky et Madame Rousanne (Rousanne Sarkissian). De 1948 à 1950, elle suit des cours à la Sadler's Wells Ballet School de Londres avec John Field et Ninette de Valois[2].

Le Ballet[modifier | modifier le code]

À l'âge de 12 ans, elle se produit avec André Leclair au Gala Querida au Palais des Beaux Arts de Bruxelles. En 1950, elle danse à Florence avec le Maggio Musicale Florentino. De 1950 à 1951, elle fait partie du corps de ballet du Théâtre de la Monnaie et de 1951 à 1957, elle est danseuse soliste au Koninklijke Vlaamse Opera d'Anvers[1].

En 1957, elle est engagée au Ballet de Berlin. C'est le début de sa carrière internationale, durant laquelle elle danse avec différentes compagnies avec lesquelles elle fait plusieurs tournées internationales.

Opéra royal flamand (1951-1957[modifier | modifier le code]

Berliner Ballett (première danseuse, 1957-1958),[modifier | modifier le code]

Au Berliner Ballett, Andrée Marlière interprète les premiers rôles au Berliner Ballett et obtient tout de suite de vifs éloges de la presse allemande[3].

Compagnie Jean Babilée (première soliste, 1958-1959),[modifier | modifier le code]

Grand Ballet du Marquis de Cuevas (danseuse soliste, 1959)[modifier | modifier le code]

Le répertoire classique

Ballet de la Monnaie et le Ballet du XXe siècle (première soliste, 1959-1964)[modifier | modifier le code]

Ballet du Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf (danseuse étoile, 1964-1966)[modifier | modifier le code]

Koninklijke Vlaamse Opera, Anvers (danseuse étoile, 1966-1970)[modifier | modifier le code]

Ballet royal de Flandre (danseuse étoile, 1970-1971)[modifier | modifier le code]

L'enseignement[modifier | modifier le code]

Après sa carrière de danseuse, Andrée Marlière devient professeure de danse, elle se spécialise dans la reconstruction et la répétition de chorégraphies : Cage of God, Pas de Six, Opus un, Ain Dor, Allegro Brillante, Kaleidoscope, After Eden, Brandenburg drie, Cantus Firmus, Dialogue, Peter and the Wolf, Carmina Burana, Sylvia, Les trois mousquetaires, . . .

En 1964, elle est engagée comme professeure et répétitrice des nouvelles chorégraphies à l'École de ballet de la ville d'Anvers. En 1970 elle rejoint le Koninklijk Ballet van Vlaanderen comme maîtresse de ballet et membre du Conseil d'administration.

De 1984 à 1989 est maîtresse de ballet au Badisches Staatstheater de Karlsruhe et, en 1989, elle revient à l'école de ballet d'Anvers pour enseigner le répertoire classique.

Andrée Marlière est sollicitée par plusieurs chorégraphes pour recréer et répéter leurs ballets. Elle étudie le rôle de chaque danseur et veille à ce qu'ils apprennent à danser selon les attentes des chorégraphes. Son expertise en la matière lui vaut de travailler avec plusieurs compagnies.

Après s'être retirée du monde de la danse, elle consacre son temps à sa deuxième passion, la peinture. Son travail est exposé en 2003 à la Galerij Paulus à Anvers, en 2005-2006 à la Galere Poort van Cyriel à Opdorp et au Centre culturel de Kollebloem en 2007[5],[6],[7].

Elle meurt le 10 janvier 2008 à l'hôpital Saint Augustin de Wilrijk d'un cancer. Elle est inhumée à Liezele où elle a vécu les dernière années de sa vie[2].

Une marque de vêtements de sport porte son nom[8].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Andrée Marlière réalise la chorégraphie du film À perte de vue réalisé par Émile Degelin en 1995[9]

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (nl) « Marlière, Andrée - de betekenis volgens Oosthoek Encyclopedie », sur www.ensie.nl (consulté le )
  2. a et b (nl) « Kunstenares-choreagrafe Andrée Marlière overleden », sur www.hln.be, (consulté le )
  3. « SARMA: Le ballet en Allemagne », sur sarma.be (consulté le )
  4. « ASP@sia - Les Quatre Fils Aymon-1963-1964 », sur www.aml-cfwb.be (consulté le )
  5. « HOF TER BOLLEN! », sur users.telenet.be (consulté le )
  6. (nl-BE) Patrick Poppe, « Gewezen topdanseres Andrée Marlière stelt theatraal werk tentoon », sur Gazet van Antwerpen (consulté le )
  7. (nl) Dirk Vanbelle | Artmajeur, « Kunstenaarsnieuws Dirk Vanbelle », sur www.artmajeur.com (consulté le )
  8. « "C'est comme avoir un enfant à 36 ans" », sur L'Echo, (consulté le )
  9. (en) « À perte de vue (1995) », sur BFI (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]