Béchir Selmi
Cet article est une ébauche concernant un musicien tunisien et un compositeur tunisien.
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Béchir Selmi ou Bachir Selmi (بشير السالمي), né le à Kairouan, est un violoniste et compositeur tunisien.
Il est considéré comme l'une des figures emblématiques du violon dans la musique arabe, bénéficiant d'une grande popularité auprès du public[1]. Son jeu musical consiste en la combinaison harmonieuse des modes du Maghreb et du Machrek sans sortir des canons esthétiques traditionnels[1].
Agrégé en lettres arabes[2] et élève de La Rachidia[1], il intègre la troupe musicale de l'ERTT en 1974 puis en devient chef d'orchestre en 1993[3]. En août 2010, il est relevé de ses fonctions à la suite d'un concert controversé donné à Eilat (Israël)[4] puis se voit confier, en décembre 2011, la direction du service musical de la radio nationale[3].
Soliste, mais aussi compositeur, il travaille avec beaucoup d'interprètes arabes, notamment Anouar Brahem[1].
En plus de ses activités musicales, Béchir Selmi est également député issu du Rassemblement constitutionnel démocratique[2],[5] sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali.
Publications[modifier | modifier le code]
- La tendance nationaliste arabe dans la poésie maghrébine moderne[2], éd. inconnu, Tunis, 2009
Références[modifier | modifier le code]
- Biographie de Béchir Selmi (France Musique)
- Faouzia Mezzi, « La tendance nationaliste arabe dans la poésie maghrébine moderne, de Béchir Selmi », La Presse de Tunisie, 15 juillet 2009
- Mohamed Bouamoud, « Renaîtra-t-il de ses cendres ? », La Presse de Tunisie, 31 octobre 2012
- « Tunisie. Béchir Selmi, seconde « victime » du gala d'Eilat », Kapitalis, 10 août 2010
- « La Tunisie redoute une victoire des islamistes », Le Parisien, 17 octobre 2011
