Bruno Salzmann

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bruno Salzmann
Salzmann sur la piste du Parc des Princes, 1907
Informations
Surnom
Das WunderkindVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Nationalité
Spécialité

Bruno Heinrich Wilhelm Salzmann, né le à Heidelberg[1] est un cycliste sur piste allemand d'origine néerlandaise[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Bruno Salzmann est le fils d'un entrepreneur néerlandais naturalisé allemand[2]. Quand il a sept ans, sa famille déménage à Amsterdam pour des raisons professionnelles, où il grandit et court contre la volonté de ses parents lors de ses premières courses. En raison de sa silhouette mince, il est appelé das Wunderkind (l'enfant prodige). En 1901, il accompagne son ami le cycliste néerlandais Piet Dickentman à Berlin pour participer aux championnats du monde sur piste au vélodrome de Friedenau et devient vice-champion du monde de demi-fond amateur[3].

« Enfant de parents aisés, talent indéniable, protection de Dickentman, tout cela lui a épargné des années de tergiversations en province et le détour par le sprint[4] ».

Après les championnats du monde, Salzmann devient professionnel, à nouveau contre l'opposition de ses parents. Il n'a pas tous les grands succès, mais il remporte de nombreux Grands Prix, notamment aux Pays-Bas où il est populaire.

En 1903, il bat les records du monde des 5, 10, 15 et 20 kilomètres[5],[6]. En 1903, il a gagné 7 650 marks[7].

En 1905, Salzmann tente d'établir un nouveau record de l'heure à Leipzig. Il est bon dans les temps intermédiaires, mais ensuite sa machine d'entrainement tombe en panne et Salzmann tombe et se blesse grièvement. D'après Rad-Welt (de), Salzmann a gagné 16 600 marks au cours de la saison 1905[8].

En 1907, il est entrainé par Werner Krüger, en 1908 et 1909 par Amérigo, par Emil Meinhold (de) en 1910, par Willy Porte en 1912.

Entre 1907 et 1911, il se classe sixième en termes de revenus parmi les stayers allemands. Il reste professionnel jusqu'en 1913 et tente sans succès un retour en 1921[9],[10],[11].

Après sa retraite sportive, il vend des pièces détachés pour bicyclette à Berlin-Schöneberg, vers 1915[12]-1917[13] puis à Berlin-Stegiltz-Zehlendorf jusqu'au moins 1929[14].

Palmarès sur piste[modifier | modifier le code]

Championnats du monde[modifier | modifier le code]

Championnat d'Allemagne[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1906, Il se marie avec une Néerlandaise Jantje Mulder et vivent à Nuremberg, où il travaille pour un fabricant de bicyclettes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Landesarchiv Berlin, Heiratsregister Standesamt Berlin-Zehlendorf, no 42/1906
  2. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  3. a et b Marcel Viollette, Lucien Petit-Breton, Thornwald Ellegaard et Louis Darragon, Le cyclisme, (lire en ligne)
  4. (de) Toni Theilmeier, Die wilde, verwegene Jagd: der Aufstieg des professionellen Stehersports in Deutschland ; die frühen Jahre bis 1910, Maxime, Verlag Kutschera, (ISBN 978-3-931965-23-5, lire en ligne)
  5. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  6. « L'Aurore », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Monde sportif », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  10. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. (de) Deutsche Luftfahrer-Zeitschrift 19.1915 - 20.1916, 19.1915 - 20.1916 (lire en ligne)
  13. (de) Deutsche Luftfahrer-Zeitschrift, (lire en ligne)
  14. « Le Forez sportif », sur Gallica, (consulté le )
  15. « Palmarès championnat du monde amateur 1901 », sur Stayer France (consulté le )
  16. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  18. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Fredy Budzinski, « Salzmann », Biographien berühmter Rennfahrer, vol. 12,‎ .

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Image externe
Photographies de presse sur le site de la Bibliothèque nationale de Francelire en ligne sur Gallica