Burckhardt Compression

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Burckhardt Compression
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme de droit suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social WinterthourVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Génie mécaniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Compresseur alternatifVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.burckhardtcompression.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Burckhardt Compression AG est une entreprise suisse, basée à Winterthour, spécialisée dans les compresseurs à piston.

Historique[modifier | modifier le code]

L'entreprise est fondée par Franz Burckhardt à Bâle, en 1844. Elle devient une société en commandite en 1876, puis une société anonyme en 1890[1].

Elle est reprise par Sulzer en 1969[1], qui déplace son siège Winterthour, dans le canton de Zurich[2]. L'entreprise est alors leader dans la fabrication de compresseurs très haute pression pour la production de polyéthylène[1].

Jugée trop peu rentable par Sulzer[2], elle est rachetée par ses cadres en 2002[3] et entre en Bourse en 2006[3],[4].

À la fin 2015, l'entreprise s'étend aux États-Unis en acquérant 40 % des actions de l'entreprise Arkos Field Services, sise à Houston et comptant alors quelque 300 employés. Elle en rachète la totalité en 2019 ; Arkos ne compte alors plus que 230 collaborateurs[5].

En 2016, l'entreprise supprime 50 emplois à Winterthour en raison d'un recul des commandes[6].

Directeurs[modifier | modifier le code]

Part de marché, chiffre d'affaires et marge[modifier | modifier le code]

L'entreprise indique occuper 11 % du marché des compresseurs à piston, estimé à une valeur de 1,4 milliard de francs suisses en 2004, ce qui en fait le troisième producteur mondial derrière Dresser-Rand (en) (29 %) et Nuovo Pignone de General Electric (15 %)[3].

Son chiffre d'affaires s'élève à 182,4 millions de francs suisses en 2007[10], 356 millions en 2010-2011[2], 269,6 millions en 2016-2017[11] et 599,3 millions en 2018[5].

Sa marge bénéficiaire nette est de 10,8 % en 2021[12].

Nombre d'employés[modifier | modifier le code]

L'entreprise emploie 131 collaborateurs en 1890, 421 en 1929, 210 en 1933, 440 en 1939, 462 en 1958, 502 en 1968[1].

Lors de son rachat en 2002, elle compte 430 employés, puis 983 en 2012 (500 à Winterthour et 240 à Pune, en Inde)[2] et environ 2 100 en 2016 (env. 730 à Winterthour)[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Ruedi Brassel-Moser (trad. André Naon), « Maschinenfabrik Burckhardt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c et d (de) Heinz Bächinger, « Burckhardt Compression AG », sur www.winterthur-glossar.ch, (consulté le )
  3. a b et c Thomas Thöni, « Burckhardt entre en Bourse malgré les turbulences sur les marchés », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Burckhardt compressors pressurise the world », sur Swissinfo, (consulté le )
  5. a et b (de) Giorgio V. Müller, « Geduld von Burckhardt Compression zahlt sich aus », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 25
  6. a et b (de) Agence télégraphique suisse, « Dutzende Mitarbeiter in Winterthur erhalten die Kündigung: Kahlschlag bei Burckhardt Compression », sur Blick, (consulté le )
  7. (de) Dominik Feldges, « Burckhardt Compression: Marcel. Pawlicek verzichtet auf VR-Mandat », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 29 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  8. (de) awp, « Burckhardt Compression ernennt Valentin Vogt zum VRP und Marcel Pawlicek zum CEO », sur Swissinfo, (consulté le )
  9. (de) yr/kw, « Burckhardt Compression schlägt Ton Büchner als neuen VRP vor », sur cash.ch, (consulté le )
  10. Yves Hulmann, « Les équipementiers sont portés par le boom des prix de l'énergie », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. Agence télégraphique suisse, « Winterthour – Burckhardt Compression introduit du chômage partiel », sur 24 heures, (consulté le )
  12. (de) Dominik Feldges, « Krieg und Energiewende beflügeln Burckhardt Compression », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 25 (lire en ligne Accès payant, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]