Château de Montfleury (Savoie)

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Château de Montfleury
Image illustrative de l’article Château de Montfleury (Savoie)
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction Fin XIIIe siècle
Propriétaire initial Amédée Roccard
Destination actuelle Musée du Vieux Terroir
Coordonnées 45° 34′ 10″ nord, 5° 42′ 14″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Savoie Propre
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Commune Avressieux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Montfleury
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
(Voir situation sur carte : Savoie (département))
Château de Montfleury
Site web www.chateau-montfleury.fr.nfVoir et modifier les données sur Wikidata

Le château de Montfleury est une ancienne maison forte, du XIIIe, remanié aux XVIe et XVIIIe siècles, puis au XIXe siècle, centre de la seigneurie de Montfleury, élevée au XVIIIe siècle en baronnie, qui se dresse sur la commune d'Avressieux dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation[modifier | modifier le code]

Le château de Montfleury est situé dans le département français de la Savoie sur la commune d'Avressieux, à 750 mètres au sud-est du bourg.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fief de Montfleury est inféodé en faveur d'Amédée Roccard, le [2].

Au milieu du XVIe siècle[2], il est la possession d'une branche de la famille de Mareste.

Ces derniers, quand ils restaurent le château, en 1728[2], sont devenus barons de Montfleury. Le dernier de cette branche des Mareste d'Avressieux Appolinaire Louis Adolphe, qui décède en 1867[2], le vend en 1858, de manière fictive, à sa maitresse la baronne de Rubempré qui laisse pour héritière en 1873, Isidore Alberte Cozette de Rubempré, sa fille, mariée au comte de Luzerna, gentilhomme piémontais. Son petit-fils, astronome et inventeur, vend le château en 1893[2].

Il échoit à M. Giraud, vivant à Moscou, et fut transformé, en 1960[2], en centre de vacances, dont il eut beaucoup à souffrir. M. Prière, qui l'a acquis en 1972[2], s'attacha à le restaurer et en a fait un musée du Vieux Terroir.

Description[modifier | modifier le code]

Du château médiéval de Monfleury subsiste un donjon du XIIIe siècle, haut de 30 mètres, dit la « Tour Sarrazine » à laquelle on a accolé au XVIe siècle[3], un corps de logis, une tour hexagonale et une échauguette, et au XIXe siècle, une aile construite dans un style Renaissance.

Tournages[modifier | modifier le code]

En septembre 2015, le réalisateur Jean-Max Peteau et la scénariste Michèle Laurence tournent au château quelques plans pour le teaser du long-métrage Mandrin, contrebandier et rebelle (toujours en attente de réalisation)[4]. Louis Mandrin avait fait du château de Montfleury l'une de ses caches. Marc Prière, le propriétaire, possède dans sa riche collection d'antiquités un pistolet qui aurait appartenu au brigand[5]. En son hommage, il a signé une toile dévoilée en présence de l'équipe du Projet Mandrin aux Echelles[6].

Le château sert de décor à la Kommandatur du colonel Steiner dans le film Gloire et Déshonneur, réalisé par Richard Delay. Tourné en 2017, il célèbre la résistance savoyarde[7].

En 2019, Richard Delay pose à nouveau sa caméra dans le château de Montfleury pour les scènes d'un hôpital de campagne du film Le Soldat mérite le Paradis, une fresque historique sur la Première Guerre mondiale[8]. La grande première du film a lieu en février 2020 à quelques kilomètres de là, au Radio-Musée Galletti, labellisé Mission Centenaire 14 - 18.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Michèle Brocard 1995] Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 43-44.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. a b c d e f et g Michèle Brocard 1995, p. 43-44.
  3. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 90.
  4. Jal, « Annonce du tournage du teaser du Projet Mandrin », sur justaletter.com, (consulté le )
  5. « Dossier de presse 2018 du Repaire Louis Mandrin », sur repaire-mandrin.fr, (consulté le )
  6. « Le Projet Mandrin présenté aux Echelles », sur site internet de l'auteure et scénariste Michèle Laurence, (consulté le )
  7. « article sur l'avant-première du film "Gloire et Déshonneur" », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)
  8. « annonce de la première du film "Le Soldat mérite le Paradis" », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)