Charles Goujon
Charles Henri Jean Goujon | |
Naissance | 9e arrondissement de Paris |
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Décès | (à 45 ans) Le Bourget (Seine-Saint-Denis) |
Origine | France |
Arme | Armée de l'air |
Grade | capitaine |
Années de service | 1939 – 1957 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Autres fonctions | pilote d'essai |
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Charles Goujon, né le dans le 9e arrondissement de Paris[1],[2] et mort en service aérien commandé le au Bourget (Seine-Saint-Denis) est un aviateur français, pilote de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, puis pilote d'essai après-guerre. Il est inhumé au cimetière communal de SCEAUX (92330).
Biographie[modifier | modifier le code]
Charles Henri Jean Goujon est pilote de chasse durant le début de la seconde guerre mondiale participant à 193 missions et obtenant 4 victoires officielles.
Devenu en 1946 pilote d'essais chez Morane Saunier puis à partir d'août 1947 à la SNCASO, il va participer à la mise au point des SO.30, Triton, Vautour et Espadon, puis assurer une grande partie du développement du SO-9000 «Trident», avion à réaction motorisé par deux Turboméca «Gabizo» montés en extrémités d'ailes et une triple fusée SEPR, après l'accident du premier prototype blessant grièvement Charles Guignard.
Il franchit mi-1955 pour la première fois mach 1 en montée sur le SO-9050 «Trident» après avoir allumé une après l'autre ses trois fusées.
Lors d'un vol de préparation du Salon de l'Aviation 1957, il trouve la mort au Bourget le 21 mai 1957, son Trident II se disloquant en piqué.
Distinctions et mémoire[modifier | modifier le code]
- Officier de la Légion d'honneur
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1939-1945 avec cinq citations
- Médaille de l'Aéronautique
- En 1957, l'Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace (AJPAE) lui décerne le prix Icare.
- Il existe une rue à son nom à Saint Raphaël (Var), à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime).
- Un timbre a été édité à son effigie ainsi qu'à celle de Kostia (Constantin) Rozanoff en 1959[3].
Publications[modifier | modifier le code]
Charles Goujon, Trident, Editions France Empire,
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Base Léonore
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 444-445. Sur la naissance à Paris : dossier Légion d'honneur, en lien et Archives départementales de Paris, 9e, 9N163A, vue 21/31, acte 280. Selon une mention marginale de l'acte de naissance, le décès de Charles Goujon est enregistré à Vert-Saint-Denis, en Seine-et-Marne, le 21 mai 1957.
- « Charles Goujon et Constantin Rouzanoff, pilotes d'essai », sur philatelie-pour-tous.fr, (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jacques Nœtinger, Rigueur et audace aux essais en vol, Paris, Nouvelles Éditions Latines, , 369 p. (ISBN 2-7233-0438-8, lire en ligne), p. 172-185
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 444-445
- Robert Marchand , Charles Goujon et son Trident , France Empire, 1960
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Naissance en mars 1912
- Naissance dans le 9e arrondissement de Paris
- Ingénieur aéronautique français
- Pionnier de l'aviation
- Pilote d'essai
- Pilote de chasse
- Aviateur français de la Seconde Guerre mondiale
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Titulaire de la médaille militaire
- Titulaire de la médaille de l'Aéronautique
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Récipiendaire du prix Icare
- Décès en mai 1957
- Décès au Bourget (Seine-Saint-Denis)
- Décès dans le département de la Seine
- Décès à 45 ans
- Mort dans un accident aérien