Discussion:Armée belge en 1940

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Les nouveaux régiments crées sont les chasseurs ardennais et les cyclistes-frontières, nom exact de la formation de gardes-frontières. http://www.clham.org/050351.htm. L'armée belge possède des chars légers et des canons antichars excellent (des 47mm) et, comme mortier, nous avons les DBT. Toutes les armes d'infanterie en dotation ne sont pas désuètes : le GP35 est encore utilisé, le Mauser de 1940 n'est plus qu'une version raccourcie de celui de 1914 (donc "modernisée"), nos FM, inspirés du BAR sont d'excellent facture et serviront jusque dans les années 80. Comme mitrailleuses, nous possédons aussi de vieilles Hotchkiss Modèle 1914. Nous avons même en de vieux Lebel avec tromblon VB !Wombi (d) 19 août 2009 à 13:23 (CEST)[répondre]

Autres sources non-négligeable sur la campagne des 18 jours : les témoignage de l'amiral Roger Keyes, détaché auprès du roi rassemblé dans un livre par son fils : Un règne brisé, Roger Keyes, éd Duculot, 1986. Pour les cartes : La campagne de mai 1940, service historique de l'Armée,non-daté. Le parlement belge n'existait plus en 1940 ; il était perdu dans la nature. Idem pour le gouvernement dont seuls quelques ministres sont localisables (Spaak, Pierlot auprès du roi, Gutt en Angleterre etc). Et c'est à postériori, suites aux accusations infamante de Reynaud que les parlementaires désapprouveront le geste du Roi. A cette époque, il ne s'agissait nullement de continuer la lutte jusqu'à la victoire (bien peu y croyaient) mais bien de choisir le mode de cessez-le-feu (Spaak ira même jusqu'à proposer un armistice). Ce qui c'est passé à Wynendael reste très confus.En outre, les Etats-Majors alliés connaissaient parfaitement la situation des Belges et leur intention de prochainement mettre bas les armes. Le roi Léopold III avait envoyé plusieurs messages radio pour en prévenir le général en chef français de l'armée du nord Blanchard. Ces messages ont même été enregistrés par un colonel du service d'écoute de l'armée française, comme c'est expliqué avec références par le grand résistant gaulliste, le colonel Rémy, dans son livre "Le 18e jour". Il est possible que ces messages n'aient pas été transmis au gouvernement français, d'où la surprise quand la capitulation belge fut connue, provoquant l'indignation du premier ministre Paul Reynaud. Quant au Etats-Majors français et anglais, il s'agissait pour eux de retarder l'avance allemande en sacrifiant les Belges. C'est clairement démontré par l'"amiral Keyes dans son livre "Un règne brisé", éd. Duculot, 1986. Pour le roi, plusieurs solutions existaient pour dénommer l'acte de mettre bas les armes : reddition, capitulation, armistice, etc... Mais l'acte de capituler ne fut, en fait, qu'une reddition locale puisque c'est le sous-chef d'état-major qui l'a signé, acte seulement valable pour l'armée de campagne et non pour les troupes de forteresse qui, après dix-huit jours, résistaient toujours dans la région liégeoise et auxquelles il fallut envoyer un ordre séparé. De même, les troupes coloniales n'étaient pas impliquées et ne le furent jamais, puisqu'elles allèrent combattre et vaincre les Italiens en Abyssinie. Un armistice aurait engagé le régime politique belge tout entier, y compris avec son domaine congolais, ce qui aurait été plus grave et qui sera le cas de la France que l'armistice engagera dans la voie de la collaboration officielle en y entraînant son empire africain. En Belgique, la collaboration sera le fait d'individus agissant pour leur compte, y compris, parfois, de représentants de pouvoirs locaux, mais sans l'aval du gouvernement belge en exil à Londres. Celui-ci mit d'ailleurs au service des alliés les ressources coloniales et les troupes qu'il avait pu réunir (trois escadrilles belges, toute la marine marchande et une force terrestre, le tout ayant atteint un total d'une centaine de milliers d'hommes lors des combats de 1944). Wombi (d) 19 août 2009 à 14:07 (CEST)[répondre]

270 chars ? Je demande impérativement les sourçes car la Belgique n'avait plus que les 8 pauvres petits chars français et peut-être quelques vieux FT17 rouillant dans un coin (et bien incapable d'affronter un char allemand). Le char avait été refusé car considéré par les politiciens comme "arme offensive" et donc contraire à la politique de neutralité. L'essentiel des blindés étaient le T13, équipé du canon belge de 47 ou le T15 qui pour un même chassis, embarquait une mi de 13.2 sous tourelle.

280 blindés belges, c'est le chiffre cité par l'auteur militaire français Jacques Belle, à la page 166 de son livre La défaite française, un désastre évitable", Tome 1, Editions Economica, Paris 2007.

Quelques soucis dans la formulation de ce panégyrique, qui amènent à une distorsion des faits.[modifier le code]

• "700 000 hommes veillent le long l'Escaut puis du canal Albert, jusqu'au sud de l'Ardenne, soit sur une distance de près de 500 kilomètres suivant un arc de cercle épousant sensiblement le tracé des frontières depuis le littoral jusqu'à la frontière Est avec le Luxembourg et la France. C'est un effort représentant 17 % de la population masculine de 20 à 40 ans, soit 8 % de la population totale de la Belgique. Ces pourcentages sont supérieurs à ceux que la France et l'Angleterre ont entrepris."

→ C'est omettre de manière flagrante, les modalités des mobilisations en France et au Royaume-Uni, la saignée de la population française occasionnée par la première guerre mondiale et que le Royaume-Uni, par tradition, a toujours rechigné à employer la conscription. Finalement, quand on se penche dans les causes, qu'y-a-t-il alors d'exceptionnel dans ces pourcentages donnés ?

Par ailleurs aucune source n'est cité, moi j'en ai une qui dit que ce chiffre est proportionnellement semblable à celui de la France. Ceci dit il serait sans doute un peu hors sujet de parler des conséquences de 14-18 sur l'armée française ou des british et la conscription. Chevalier libre (d) 19 mars 2013 à 11:08 (CET)[répondre]
Je suis d'accord, c'est sans doute un peu hors-sujet ; cela dit, mon but était de montrer l'inutilité de ce genre de comparaison. Puisque si l'on s'amuse à en faire, alors autant les faire jusqu'au bout et en analyser les causes intrinsèques.

• "Les Chasseurs ardennais, troupe d'élite de l'armée belge, écrivent, en Ardenne belge, une de leurs pages de gloire en retardant la Wehrmacht de plus de 24 heures. Malheureusement, les Français n'ont pas tiré parti de ce délai de grâce pour se préparer."

→ L'auteur oublie de préciser qu'en retardant la Wehrmacht de 24h, les même Chasseurs ardennais, par leurs sabotages et destructions des moyens de communication, ont aussi retardé les troupes françaises engagées en Belgique. Et puis, on parle de quel jour là ?

D'autant que "24h" c'est exagéré et que les Français n'ont tout simplement pas profité de ce délai car ils s'attendaient à ce qu'il soit plus élevé... 24h c'est exagéré car quand on y regarde, il y a, de mémoire, les 7. et 1. Panzer-Divisionen, peut-être la 2. aussi, qui ont été retardés le 10 mai (pratiquement seul jour qui nous concerne ici) au sens où elles n'atteignent pas leurs objectifs, objectif atteint et largement dépassé le lendemain, donc les 24h... Après il y a la destruction des ponts sur l'Ourthe à Hotton par exemple et sur la Semois, à Vresse-sur-Semois par exemple, qui a provoqué des retards, mais s'ils n'ont pas été détruit par le génie belge, ce sont les Français qui s'en sont occupés, comme par exemple à Hotton où le génie belge le détruit une première fois de manière insatisfaisante, les Français essaieront par deux fois de faire mieux.

Au final, mis à part pour la 5. Panzer-Division, qui passait par Hotton, et qui a bien du mal à ramener sa Panzer-Brigade sur la Meuse (du fait aussi qu'elle doit garder le flanc nord de l'offensive par les Ardennes) ce qui aura quelques répercussions, sans que ça ne l'empêche d'être la première à atteindre la Meuse à Houx (Belgique) le 12 au soir... au final donc, par de retard pour les Allemands qui ont atteint comme ils l'avaient prévu la Meuse en 3 jours. Les Français eux s'attendaient à les voir arriver au bout de 5 jours... d'où une certaine impréparation, en particulier à Houx... Bref sans nier la vaillance des chasseurs ardennais, ils ne pouvaient mieux faire étant donnés l'ordre de leur mission, le retard donné est bien insuffisant, alors parler d'un "délai de grâce"... 19 mars 2013 à 11:08 (CET)

• "Le 10 mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne et l'armée belge, percée au nord par la chute du fort d'Ében-Émael, (...) Cependant, les Belges sont eux-mêmes percés en leur centre, sur le canal Albert, au nord de Liège, par la chute du fort d'Ében-Émael pris en 24 heures par des commandos allemands (...)"

→ Il faudrait savoir si le fort d'Ében-Émael était au nord ou au centre du dispositif belge ? Les allemands qui s'emparèrent du fort n'étaient pas des commandos, seulement des parachutistes (Fallschirmjäger).

• "Dès le 12 mai, l'armée belge, ainsi que le petit corps expéditionnaire anglais, retraitent pour tenter de reformer un front cohérent avec les Français qui reculent après qu'une panique ait saisit des troupes françaises à Stonne face à la Wehrmacht qui procède par attaques répétées de chars qui percent les lignes alliées avec l'appui d'une aviation dominatrice."

→ C'est un non-sens flagrant, j'invite l'auteur de cet ineptie à consulter l'article wikipedia sur la Bataille de Stonne. Il aurait été plus juste de dire à Sedan. Et dés le 12 mai, ce sont autant les armées belges et britannique que l'armée française qui reculent pour reformer un front cohérent sous le coup d'un vent de panique.

Je pense que l'auteur confond avec Bulson, mais honnêtement je suis pas sûr que ça ait sa place ici, il faudrait d'abord parler de la percée de Sedan, avant de l'attribuer à la panique, attribution des causes qui est peut-être hors sujet ici... et vraisemblablement destiné à mettre en valeur les troupes belges en dénigrant ses alliés... Chevalier libre (d) 19 mars 2013 à 11:08 (CET)[répondre]
C'est bien le sentiment qui se dégage ici, une mise en valeur que je qualifierai d'exagérée des troupes belges vis-à-vis des autres.

Il est regrettable de trouver ce genre de coquilles dans un article dont l'ensemble dégage une qualité indéniable.