Discussion:Français de Belgique

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Discussions provenant de Français de Belgique[modifier le code]

Je me trompe peux être mais j'ai entendu de Point-Rond au lieu de Rond-Point Concernant la circulation Automobile .

Je pense qu'il serait plus opportun de remplacer Bruxeleer par Brusseleer (ici de Brussel, Bruxelles en néérlandais)

Qu'est-ce qui permet de dire que septante et nonante sont des archaïsmes ?

septante < lat. pop. septanta < lat. septuaginta
nonante < lat. pop. nonanta < lat. nonaginta
Ces formes existaient aussi en France. L'Académie française a
adopté définitivement le système vicésimal pour 70, 80, 90 au
XVIIe siècle.
Gdm3000 6 aoû 2004 à 15:35 (CEST)

Dans un "Science & Vie", j'avais vu une reproduction de l'acte de naissance de Jeanne Calment. Celui-ci avait été établi à Arles (si je me souviens bien. Mais bon, c'était dans le sud de la France). Il y était écrit en toutes lettres sa date de naissance : 20 février mille huit cent septante-cinq". Est-ce si archaïque que ça ou bien est-ce le centralisme parisien qui a fait adopter les usages des soixante- et quatre-vingt-dix ? La pinte 5 sep 2004 à 04:58 (CEST)

Je suis d'accord avec toi : ce ne sont pas des archaïsmes, puisque l'adjectif archaïque signifie "qui n'est plus en usage". Hors l'usage de ces mots est encore courant (et pas qu'en Belgique). Ils n'ont jamais arrêté d'être en usage en Wallonie. Et finalement ils ne sont pas considérés comme des archaïsmes par mon dico (octante non plus, d'ailleurs).
Druss.

Je suis belge mais je n'ai jamais entendu parler de point-rond au lieu de rond-point. Mais les Belges font parfois de l'humour ! Peut-être un monsieur Pointrond ? Il y a bien des Pointcarré ! Roymail (d) 9 mai 2009 à 02:06 (CEST)[répondre]

vous vous seriez pas trompé la dessus? beamer : vidéoprojecteur j'dois avouer n'avoir jamais entendu ca et ca me ferait plutot pensait a un mot genre québécois non? pour le rond point, jamais entendu parler de point rond

wallonismes, et bruxellismes[modifier le code]

wallonismes, et bruxellismes sont des termes inventé et incorectes qui n'existe pas --ZA 7 juillet 2005 à 21:19 (CEST)[répondre]

Le terme wallonisme se trouve dans lre dictionnaire Larousse. Il n'a pas le sens de "terme wallon" en français de Belgique, mais "Fait de langue propre au français de Wallonie. Bruxellisme est un néologisme calqué sur "Belgicisme" et "wallonisme".

Torché Waremme 7 juillet à 21:28 (CET)

c'est récent alors comme terminologie j'ai un trop vieux dictionnaire --ZA 7 juillet 2005 à 21:32 (CEST)[répondre]


Euh, Bruxellisme est bien un néologisme de ma part (je l'ai retiré du corps du texte (vous ne l'aviez pas vu celui là) et j'ai remplacé le titre par un autre plus adapté que "termes bruxellois". Wallonisme est dans mes dicos 1981 et 1989, et pour 2005, pas regardé ! Torché Waremme 7 juillet à 21:36 (CEST)

J'estime qu'il serait plus correcte et précis de parle du wallonisme comme d'une sous-catégorie du belgicisme.

Elision de la syllabe finale[modifier le code]

  • En Wallonie, n'oublions pas ces perles:
  • Ministre -> Minèsss

Piste -> Pèsss

  • Sucre en poudre : Suc en pou't

--Frédéric 12 juillet 2005 à 16:16 (CEST)[répondre]

Faux belgicismes[modifier le code]

Doit on également y mettre septante, nonante ? Vincnet G 12 février 2007 à 16:04 (CET)[répondre]

vocable belge[modifier le code]

Serait-il judicieux d'ajouter les couques et le peie dans le vocabulaire belge ? 20 septembre 2007 a 17:12 (CET)

L'article a des passages très mal rédigés (3 X "en fait" dans le second paragraphe). Les affirmations de ce même paragraphe, pour se limiter là, ne font référence à aucune source. Les affirmations concernant les accents sont à revoir. Il y a autant d'accents que de villes. Cette réalité est observable en France aussi (cfr. l'accent marseillais, provençal, parisien). Donc, revoir le phénomène de façon plus critique, plus globale. L'accent n'a pas sa juste place dans un article sur les particularités linguistiques.

Bonjour. Si l'article est mal rédigé, n'hésitez surtout pas à le modifier. Concernant les accents, a priori, je suis d'accord avec vous. Lykos | bla bla 11 février 2008 à 18:41 (CET) P.S. : n'oubliez pas de signer en tapant quatre tildes (~~~~) à la fin de vos messages.[répondre]

Couque : certainement, le mot est toujours utilisé dans toute la Belgique francophone (et même néerlandophone) pour désigner certaines viennoiseries, et même,par extension, certains biscuits ou gâteaux. A noter que le mot gâteau, en tout cas au pluriel, ne recouvre pas le même champ sémantique en France et en Belgique, tout comme pralines/chocolat.

Par contre, peï (je l'écrirais plutôt de cette manière) est spécifiquement et exclusivement bruxellois. Il signifie "gars, type" et vient de "pays", dans le vieux sens de "compatriote". Le mot est généralement compris par les Wallons, mais si l'un d'entre eux dit "c'est un peï", il veut dire "c'est un Bruxellois typique". Exactement comme si un Marseillais disait de quelqu'un "c'est un titi" en parlant d'un Parisien.

Concernant les accents, il y a accent et accent. Ce n'est pas pertinent dans cet article si on parle en fait d'intonation. Mais l'accent comporte aussi des différences, parfois importantes, au niveau de la prononciation. Dans ce cas, je trouve qu'il est pertinent d'en parler. Roymail (d) 9 mai 2009 à 01:51 (CEST)s.[répondre]

Bonjour,

au lieu de donner une longue liste d'exemples, pourquoi ne pas créer un wikibook sur le sujet?--B.F. (d) 21 mars 2008 à 16:21 (CET)[répondre]

Bonjour,

Ne serait-il pas judicieux de déplacer le contenu du chapitre Belgicismes vers l'article qui y est consacré ? — mro [d] 19 avril 2008 à 19:16 (CEST)[répondre]

Discussions provenant de Belgicisme[modifier le code]

Hexagonalisme primaire ou réflexion de linguiste[modifier le code]

Je n'ai pas prétention d'être linguiste, c'est pour cela que je n'ai pas modifié l'article. Mais certains termes me posent question :

  • pourquoi qualifier d'archaïsme, des termes logiques (qui sont le fait de toutes les langues européennes à l'exception du français "hexagonal" comme septante et nonante. J'aimerais qu'on me dise d'où viennent ces expressions saugrenues comme soixante-dix et quatre-vingt dix ; snobisme de cour ou faiblesse intellectuelle qui consistait à compter, par exemple, quatre pièces de vingt (sous ?), puis 10, 11... A noter que les Belges francophones disent quatre-vingt, la logique serait de garder octante !
  • pourquoi parler d'"administration royale" au sujet de la Belgique : c'est assez péjoratif pour un pays très démocratique où le Roi n'a qu'un rôle de représentation = Complexe de républicain mal placé.

Un peu de provoc d'un ancien Belge vivant en France depuis cinq ans et supportant peu l'"Hexagonalisme primaire" de certains. Belgavox 20 jan 2005 à 13:56 (CET)

Ben c'est un royaume, non ? Le « procureur du roi » pas le « procureur de la démocratie belge »; royale permettait de varier ... et puis primaire toi-même, nah !  :|
En tout cas tu as raison, j'ai précisé « Archaïsme » au sens linguistique du terme (par oppostion à néologisme) comme définit par le Tlfi : «  LING. ,,Caractère d'une forme, d'une construction, d'une langue, qui appartient à une date antérieure à la date où on la trouve employée`` » en rajoutant que c'était un archaïsme pour les français.
« A noter que les Belges francophones disent quatre-vingt, la logique serait de garder octante ! » donc ce n'est pas cohérent. :p
ƒœΝύξ
Pour les archaïsmes, pour les français ce sont des archaïsmes vu que chez eux, on disait aussi septante et nonante dans le temps et que depuis ils ont changer.
C'est à oposer au français de france qui parle de Cédérom quand le reste du monde parle de CD-ROM. Ca prete plus à sourire qu'autre chose.
Pour ce qui est de l'administration, bien que la belique soit un royaume, c'est aussi un état fédéral, et en ce qui concerne la langue française parlée en belgique, c'est la communauté française de Belgique qui est responsable. Entre autre pour la féminisation des noms de fonction.
Par contre, traiter de bourgmestre d'archaïsme me semble plutot incorrect. barbarisme éventuellement, et encore, certain vont mal le prendre, mais bon, il s'agit clairement d'un mot d'origine germanique.
Maïeur serait plus approprié, même si ça n'est pas non plus un archaïsme, mais bien le mot wallon utiliser pour désigner le brougmestre, et le wallon n'est pas un archaïsme du français, mais une langue d'oïl au même titre que le français (de france et d'ailleur).Nicnac25 20 jan 2005 à 14:47 (CET)

Si on se met à qualifier de barbarisme tous les mots d'origine étrangère, fût-elle germanique, on n'est pas sorti ! Il n'y a pas à discuter : le mot maïeur est un mot belge (que je trouve assez joli : on l'utilise surtout quand on aime bien le maïeur en question), et plutôt wallon, mais bourgmestre est le vocable officiel, utilisé dans les textes de loi etc... Roymail (d) 9 mai 2009 à 02:15 (CEST)[répondre]

"[[Fichier:On remarque à la première écoute les mots « septante » et « nonante », dont les correspondants dans la majorité de la francophonie sont respectivement « soixante-dix » et « quatre-vingt-dix ». Ces nombres ne sont pas vraiment des belgicismes puisqu'ils sont aussi utilisés en Suisse, en République démocratique du Congo, au Burundi (très couramment) et dans certaines parties de l'est de la France (Lorraine, Savoie…). Ils étaient encore couramment utilisés dans l'ensemble de la France jusqu'à la fin de la Renaissance. Septante et nonante sont de stricts héritages du latin, alors que quatre-vingt et quatre-vingt-dix sont des traces de l'héritage celte (ils comptaient en base 20)" Explication très fantaisiste : Les nombres utilisés en france relèvent de l'utilisation des échiquiers et des méreaux à compte. On plaçait les méreaux sur la base de la case OOOO pour les nombre de un à quatre. Cinq était représenté par un méreau dans le coin droit supérieur de la case et dix par celui de gauche. La case supérieure reprenait la même technique mais donc avec des méreaux représentant des "vingts" , quatre méreaux représentant dont cette fois quatre vingts. Le méreau placé dans le coin supérieur droit étant ainsi le nombre 100 et à gauche le nombre 500. C'est la raison pour laquelle ont quatre-vingt-dix (quatre méreaux sur la base de la case supérieure et un dans le coin supérieur gauche de la case inférieure)]] --78.129.19.16 (d) 13 juillet 2012 à 04:00 (CEST)Texte en italique--78.129.19.16 (d) 13 juillet 2012 à 04:00 (CEST)[répondre]


Les espagnols disent Alcade au lieu de Maire. Ils commettraient donc un archaïsme? Et les allemands qui disent burgmeister sont des crétins qui ne parlent même pas français?--91.182.253.210 (d) 14 juillet 2009 à 17:35 (CEST)[répondre]

Ce qui n'est pas un belgicisme[modifier le code]

Une expression particulière à une ville ou à une langue vernaculaire n'est pas un belgicisme.

ex : Bièsse n'est pas un belgicisme. Par exemple, dans les régions picardes de Belgique, on dira plus biète.

Par chipoter, il faut comprendre aussi pinailler et pas uniquement "Bouger des choses sans but précis ou sans réel travail de fond".

Badplayer 17 octobre 2006 à 16:07 (CEST)[répondre]

Faire la file, faire la queue[modifier le code]

Comme je ne suis pas certain qu'il s'agisse vraiment d'un belgicisme, j'ai préféré ne pas modifier la page, mais il me semble qu'il n'y a qu'en Belgique que l'on dise "Faire la file" alors qu'en France, on entend plutôt "Faire la queue"...

Badplayer 17 octobre 2006 à 16:09 (CEST)[répondre]

Bonjour, je viens de voir vos remarques mais je dois vous dire que j'ai le son de cloche inverse moi: on dit "faire la queue" plutôt en Belgique et "faire la file" en France, dans le doute abstenons-nous je dirais, les deux expressions sont à mon avis connues partout. Pour ce qui est de chipoter, la définition de pinailler est juste mais n'est pas le belgicisme justement car c'est la vraie déf. du mot donc il ne faut pas en parler là. Bonne journée. Ficelle 18 octobre 2006 à 09:59 (CEST)[répondre]
Bonjour, et merci pour ces précisions. Quand j'ai vu que chipoter était dans les belgicismes, ça m'a étonné et c'est pourquoi j'ai préféré ne pas ajouter directement le sens premier dans l'article. Et "faire la queue", c'est bien une expression que je n'utilise jamais mais que j'ai déjà entendue lors de mes voyages dans l'Hexagone, mais peut-être s'agissait-il de belges en voyage ;o) Je rejoinds donc votre proposition de ne rien changer à l'article Badplayer 18 octobre 2006 à 20:28 (CEST)[répondre]


Je suis française et je peux vous assurer qu'on n'emploie jamais l'expression "faire la file" mais l'expression "faire la queue", on parle par contre de file d'attente.

Pour être précis on se place (ou on se met) en file pour faire la queue.--109.134.39.142 (discuter) 14 mai 2016 à 18:12 (CEST)[répondre]

Suppression du lien externe[modifier le code]

Le lien externe http://www.chez.com/belgicismes ne semble plus disponible et a donc été supprimé.

Badplayer 20 octobre 2006 à 11:06 (CEST)[répondre]

Déjeuner, dîner, souper[modifier le code]

Il s'agirait de l'utilisation des anciens termes. L'évolution des habitudes en France ont modifié l'ordre et le nom des repas pris quotidiennement. À noter que ces termes sont également d'usage au Québec. Il ne s'agit donc pas de Belgicisme.

En France, on ne prononce pas "KIVI" mais bien "KIOUI". Quelle est l'origine de cette particularité ? Que dire du Watt ? Washington ? Bref, pourquoi la majorité des mots d'origine anglophone on prononce le W alors que pas pour wagon ?

Wagon est d'origine germanique il me semble et devrait se prononcer Vagon.Jay Zuchry (d) 4 avril 2008 à 21:36 (CEST)[répondre]
Wagon: Wagen en allemand, prononcé V, mais le même mot en néerlandais wagen prononé W

Discussions après fusion[modifier le code]

Deux articles sur le même sujet : belgicisme = « mot, tournure, particularité du français en usage en Belgique » d'après le Robert. Le premier article est plus complet et en partie sourcé. Personnellement je n'ai pas de préférence pour le titre final. Rāvən (d) 18 mai 2008 à 16:34 (CEST)[répondre]

J'ai signalé la question au Projet:Belgique. S'il y a fusion, je trouve que Français de Belgique est préférable, parce que :
  • plus clairement linguistique, et désignant clairement le français : un article sur les particularités d'usage du néerlandais en Belgique serait aussi envisageable. (Je ne sais pas cependant si l'on parlerait de "belgicisme" dans ce cas, ni s'il existe un mot spécifique pour cette notion.)
  • peut-être plus neutre ou « affectivement moins risqué » : je ne suis pas certain que le terme belgicisme soit débarrassé de sous-entendus péjoratifs, dus à la vision ancienne et encore prégnante de la variation linguistique comme prétendue « corruption » - Informations lexicographiques et étymologiques de « belgicisme » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales laisse songeur, même si les exemples sont anciens
  • surtout, plus large : français de Belgique a vocation à noter l'ensemble des caractères particuliers à l'usage en Belgique, qui ne se réduisent pas aux belgicismes ; il y a les faits de prononciations, ainsi que toutes les particularités du français de Belgique dignes d'être notées mais qui ne sont pas exclusives (exemple typique septante, nonante).
En pratique, la fusion aurait pour avantage d'éviter la dispersion des informations, voire les contradictions entre deux articles qui, s'ils ne sont pas d'un champ aussi étendu l'un que l'autre, partageront naturellement une bonne part de leur contenu. Mais d'un autre côté, il y a tout à fait matière pour un article spécifique sur les belgicismes, vers lequel devrait alors renvoyer l'article plus général sur le français de Belgique. Je n'ai pas d'avis personnel très tranché sur la question, quoique je sois plutôt "fusionniste" en tendance générale.
Je signale aussi que si cette fusion est adoptée, il faudrait logiquement faire de même pour français du Québec / québécisme, français de France / francisme. Les termes de canadianisme et helvétisme sont suceptibles de renvoyer à d'autres langues que le français. Aucassin (d) 19 mai 2008 à 10:21 (CEST)[répondre]
Pour répondre à ta question, la notion de belgicisme semble aussi exister en néerlandais (voir : Belgisch-Nederlands sur WP:NL). Cela dit, je suis pour la fusion. Lykos | bla bla 19 mai 2008 à 11:03 (CEST)[répondre]
Idem Aucassin. Bourrichon 21 mai 2008 à 16:09 (CEST)[répondre]
La fusion s'impose me semble-t-il. Et je donnerais la préférence à l'aborption de Belgicisme par Français de Belgique. En effet, il me semble que le Belgicisme vise au départ essentiellement une expression ou une tournure de phrase propre à la Belgique et incorrecte (ou du moins contraire au bon usage - de Grévisse évidemment Émoticône sourire). A ce titre le Belgicisme fait partie du Français de Belgique qui comprend par ailleurs des particularités parfaitement acceptables et correctes en Français (comme septante et nonante). --Lebob (d) 29 mai 2008 à 18:02 (CEST)[répondre]
✔️ J'ai fusionné comme demandé. Ci-après, une liste de belgicismes provenant de l'ancien article "belgicisme" que mes connaissances ne permettent pas de placer correctement dans l'article fusionné. Historiques avant fusion : Discuter:Français de Belgique/Fusion. Jerome66|me parler 18 juin 2008 à 11:17 (CEST)[répondre]

Belgicismes à incorporer dans l'article[modifier le code]

  • Astruquer : boire quelque chose de travers, et s'étouffer.
  • À tantôt : à tout à l'heure.
  • Afonner : boire d'un coup un verre (faire un à-fond) = cul-sec. « Afonne ta bière ! »
  • Au matin : ce matin.
  • Boiler : (prononcer "boilère" à la française) chauffe-eau.
  • Cailler : avoir très froid. Faire caillant, faire un froid canard.
  • Ça ne peut mal : il n'y a aucun danger. Exemple : ça ne peut mal de s'enflammer.
  • Canule : frappe puissante au football ou un mauvais joueur.
  • Carrousel : Un manège forain qui tourne simplement en rond.
  • Cervelas : agglomérat de viandes, appelé aussi "chasseur" et consommé avec des friteries.
  • Chipoter : bouger des choses sans but précis ou sans réel travail de fond. « Elle chipote (dans ; à ; avec) ses cheveux quand elle s'ennuie. » ; « Elle chipote encore dans sa maison mais ne fait plus de gros travaux. »
  • Cloche : avoir une cloche au pied, une ampoule, une cloque.
  • Divan : canapé.
  • Douf : chaleur étouffante. « Il fait douf ici. »
  • Écolage : apprentissage.
  • Encourir (s') : s'enfuir. « Je me suis encouru de là. »
  • Exemplatif : à titre exemplatif, à titre d'exemple.
  • Farde : un classeur ou une cartouche de cigarettes.
  • Fraiser : frapper, tirer.
  • Fréquenter quelqu'un : flirter avec quelqu'un.
  • Frigolite : polystyrène (à l'origine une marque déposée : Frigolith).
  • Gletter : baver en buvant un liquide. « Tu glettes toujours en buvant ta soupe ? »
  • Gyproc : désigne les plaques de gypse (Gyproc étant une marque déposée).
  • Kicker : Baby-foot.
  • Klinge, klenge, clenche, clinche (néerlandais: klink): une poignée de porte, mais aussi un maladroit.
  • Kot (origine flamande) : 1) placard, 2) petit studio ou chambre d'étudiant, kotter avec quelqu'un, son cokoteur de préférence.
  • Latte : Règle, double décimètre.
  • Mitraille : petite monnaie, « Vous pouvez m'échanger la mitraille ? »
  • Nonante : (garde la construction logique des multiples de dix latine) quatre-vingt-dix (qui est hérité de la base vingt des celtes).
  • Omnium : assurance tous-risques pour voiture.
  • Place : avoir une bonne place = avoir un bon job. Voir la place := voir la différence après un nettoyage par ex.
  • Plaquer, Plekker : coller de sueur et de saleté. « Les doigts des enfants plekkent. »
  • Ramassette : petite pelle à main pour balayette.
  • Septante : (garde la construction logique des multiples de dix latine) soixante-dix (apparu en France au XVIIe siècle ; un mélange entre base vingt et base dix ; il faudrait dire trois-vingt-dix pour "rester celte").
  • Sms : texto (pas vraiment un belgicisime, mais un import de l'anglais)
  • Souper : repas du soir. Le petit-déjeuner français est le déjeuner belge, et le déjeuner français le dîner.
  • Spéce : bizarre (abréviation de "spécial", mais avec une signification un peu différente). « Ils sont spéces, ces gens ! »
  • Stoffer (se...) : s'étouffer, faire très chaud. Stoffer vient du vieux français "estoffer". « En mangeant trop rapidement il s'est stoffé. » « Il fait stoffant ici! »...
  • Toquer à la porte : frapper à la porte.
  • Valves : tableau d'affichage (souvent à vitre coulissante) où l'on placarde les circulaires dans une collectivité (école, administration...).
  • Volle gaz, ou Volle petrol (emprunté au flamand) : rapidement (littéralement : plein gaz).
J'ai aussi entendu tapis plein pour moquette, de la part d'une Belge. Merci aux experts de prendre la décision de l'incorporer. Ou pas. Cordialement, Matthieu, 62.178.30.180 (d) 8 mai 2009 à 17:21 (CEST).[répondre]

Belgicismes employés dans le Nord de la France[modifier le code]

Bonjour à tous. Étant originaire de Lille et y habitant toujours, j'ai pu remarquer que l'on (gens du Nord de la France) utilise une grande partie des belgicismes listés. Je dois avouer que je croyais auparavant qu'ils étaient originaires de "mon coin". J'ai donc spécifié leur emploi à la fin du paragraphe "Belgicismes" afin de rendre à César ce qui est à César. Cordialement. Jorge de Burgos.

Attention ! Ce n'est pas parce qu'ils sont également utilisés dans le nord de la France que cela est un belgicisme. N'oubliez pas que dans le Nord de la France, on parlait autrefois flamand et wallon, et donc les emprunts à ces langues peuvent être les mêmes qu'en Belgique, et qu'autrefois Lille était dans le comté de Flandre. En quelque sorte, des « belgicismes » peuvent être aussi des « nordismes », sans provenir de Belgique. Tobovs (d) 18 juin 2012 à 19:36 (CEST)[répondre]

Commentaire[modifier le code]

Il y a pour cet article des collaborateurs ayant du mot "belgicisme" une notion beaucoup trop restrictive, les conduisant à supprimer les contributions d'autres collaborateurs de l'article, sous prétexte qu'ils ont trouvé un sens approchant dans un dictionnaire et qu'à ce titre, ces contributions ne seraient pas des belgicismes. Par exemple, j'avais introduit l'expression "ça ne va plus" dans le sens de "ça ne fonctionne plus" et pour illustrer l'ajout de cette ligne, j'avais donné un exemple : "cette cabine téléphonique, il y a longtemps qu'elle ne va plus". Cette expression, je l'ai entendue de nombreuses fois lors de mes séjours en Belgique et je ne l'ai jamais, au grand jamais entendue dite par des français. Oh ! bien sûr, il y a bien dans le Larousse un sens du verbe "aller" qui signifie "marcher, fonctionner", ou, pour les personnes : "être en bonne santé", mais ça n'a rien à voir : s'il est tout à fait vrai qu'un français pourra dire "comment vont les affaires ?" ou "comment ça va ?", jamais il n'emploiera le verbe aller pour parler d'un appareil, d'une machine etc... dans le sens de "fonctionner" (par exemple : "cet ouvre-boîte, il va mal/il ne va plus"); alors qu'un belge, si. C'est donc bien un belgicisme. J'ai passé assez de temps en Belgique et en France pour être en mesure de comparer.

Ma contribution a été supprimée par quelqu'un qui n'a visiblement pas réfléchi au problème ou qui ne disposait pas du recul nécessaire pour apprécier les différences entre le français de Belgique et celui de France. --Corbeil (d) 18 septembre 2008 à 01:44 (CEST)[répondre]

C'est à contre-coeur, parce que j'aime le wallon, que j'ai supprimé de la liste certains termes qui ne sont pas des belgicismes, mais du wallon pur et simple, jamais utilisés, voire non compris par ceux qui ne le parlent pas. Sinon, il faudrait mettre dans une liste d'anglicismes tous les mots anglais parfois cités en France (bref : tout le Harrap's) !Roymail (d) 9 mai 2009 à 03:22 (CEST)[répondre]

Les Wallons aiment émailler de temps en temps leur conversation en français d'expressions wallonnes, en pleine connaissance de cause; je veux dire qu'ils sont parfaitement conscients que ces mots sont wallons et non français. A la longue, certains mots finissent par être compris de tous, même des Bruxellois, et passent dans la langue. Dans de nombreux cas, il est difficile de discerner à quel stade précis on en est dans cette évolution. Certains indices peuvent cependant aider. Par exemple, j'ai supprimé "man'net" (mot wallon signifiant sale) de la liste des belgicismes. En effet, un Wallon pourra dire "c'esst'in man'net couchet" (en wallon) ou "c'est un sale cochon" (en français), mais jamais "c'est un man'net cochon", ce qui prouve que le mot n'est pas passé dans la langue française de Belgique. On ne l'utilise que si on parle wallon.Roymail (d) 10 mai 2009 à 00:04 (CEST).[répondre]




Diverses remarques sur l'article et les discussions

Je viens de découvrir l'article et il m'inspire quelques remarques

"Les affirmations concernant les accents sont à revoir. Il y a autant d'accents que de villes. Cette réalité est observable en France aussi (cfr. l'accent marseillais, provençal, parisien)." Certes, mais il y a incontestablement des "familles". De même que l'accent marseillais et l'accent alsacien ont des caractéristiques radicalement différentes, on peut distinguer plusieurs "familles d'accents" en Belgique. Les catégories citées dans le corps de l'article me paraissent pertinentes. Roymail (d) 7 décembre 2008 à 14:53 (CET)[répondre]

A propos de la liste des exemples de belgicismes, de nombreux mots ne devraient pas y figurer. Le mot belgicisme se définit comme un vocable commun à toutes les régions francophones de Belgique, comme il est dit à juste titre plus haut dans l'article. Or, barakî, par exemple, est exclusivement wallon. A l'inverse, snul ou ne pas savoir de chemin avec quequ'un sont exclusivement bruxellois. Roymail (d) 7 décembre 2008 à 14:42 (CET)[répondre]

Bonjour. L'article est excellent, mais je ne suis pas entièrement d'accord avec la phrase suivante : Ce qui passe souvent en France pour être l'accent belge est en fait l'accent flamand en français (notamment l'accent des Flamands bruxellois), . Je dirais plutôt : Ce qui passe en France pour être l'accent belge est en fait l'accent bruxellois, qui habille le français de fortes influences flamandes, au niveau de l'intonation et des expressions utilisées." En réalité, l'"accent belge" n'existe pas. L'accent bruxellois est aussi différent de l'accent liégeois que l'accent alsacien du marseillais. D'autre part, l'accent bruxellois n'est pas l'accent flamand. Une différente flagrante, parmi d'autres, est la prononciation du R, roulé en flamand, grasseyé en bruxellois. Roymail (d) 7 décembre 2008 à 14:18 (CET)[répondre]

références[modifier le code]

Est-il vraiment indispensable de surcharger toute la fin de l'article en soulignant et en répétant sans cesse "références nécessaires", pour des faits triviaux ? Avec des références, c'est mieux, mais enfin...Roymail (d) 3 juin 2009 à 23:25 (CEST)[répondre]

Niveau de langage[modifier le code]

Cet article mélange des termes de différentes régions mais aussi de différents niveaux sociaux. Pour établir une comparaison: le mot "meuf" existe en France mais le premier ministre ne dira jamais: "je sors ma meuf". De plus, beaucoup de mots cités dans l'article sont utilisés sciemment et non par ignorance du français. Ou encore, des mots tels que "drache" (grosse averse subite) sont très courants dans le Nord.--91.182.253.210 (d) 14 juillet 2009 à 17:59 (CEST)[répondre]

Ce que vous dites est parfaitement exact, mais quelles conclusions en tirez-vous ? Il y a en effet des belgicismes de niveau "parlé et populaire" et, à l'autre bout, des belgicismes relevant d'un niveau de langage "supérieur" et même officiel (échevin...), plus tous les niveaux intermédiaires. Je ne crois pas que ce soit le lieu dans cet article de discourir sur les niveaux de langage. Libre à chacun de donner des précisions de ce type pour certains termes, mais ça risque de nous entraîner très loin. Quant à la drache chez les Ch'tis, il est certain que les frontières linguistiques ne coïncident pas toujours avec les frontières nationales ou régionales. En Belgique, on le sait bien ! Mais je ne considère pas personnellement que le fait qu'un terme déborde un peu de la Belgique empêche le mot d'être un belgicisme. De même, des mots comme septante ou le sens de diner ou déjeuner sont à mes yeux des belgicismes, même s'ils sont AUSSI des "helvétismes" ou en usage au Québec.
Quant au fait que beaucoup des termes sont utilisés sciemment, c'est déjà précisé dans l'article.Roymail (d) 14 juillet 2009 à 23:03 (CEST)[répondre]

Bardaf ![modifier le code]

Le terme existait bien avant Manu Thoreau.Roymail (d) 13 août 2009 à 16:13 (CEST)[répondre]

« Prononciation de [ɛ] au lieu de [e] dans les syllabes ouvertes atones (les est prononcé [lɛ] » ? Pourquoi écrire "au lieu de" ? Est-ce que [lɛ] n'est pas aussi une prononciation française de France ? Voter : Prononciations régionales du français --Bpa (d) 2 novembre 2009 à 01:13 (CET)[répondre]

Wikipédia n'a pas pour but de réaliser des études sur la prononciation du français dans différentes régions. Wikipédia a pour but de rédiger une encyclopédie sur base de travaux publiés (voyez nos principes fondateurs : « Wikipédia est là pour rapporter l'information, non pour la créer. » Qu'il y ait des points communs entre la prononciation du français en Belgique est d'autres prononciations « régionales », c'est bien possible. Ce qui importe ici, c'est de montrer en quoi la prononciation « belge » s'éloigne du français considéré comme la norme (c'est-à-dire en gros le parler de l'Île-de-France). Concernant ce cas d'espèce, l'information est sourcée et elle ne pose donc aucun problème. Rāvən (d) 2 novembre 2009 à 09:37 (CET)[répondre]

La prononciation et les accents[modifier le code]

Présenter ces prononciations comme des traits communs de tous les locuteurs belges (même si l'auteur de l'article n'oubliait pas d'ajouter francophones) est simplement caricatural et faux. --Bpa (d) 2 novembre 2009 à 01:32 (CET)[répondre]

Ce paragraphe est sourcé et des spécialistes (Maurice Grevisse, André Goosse, Philippe Hambye, Michel Francard, Anne-Catherine Simon) considèrent qu'il est possible d'identifier des traits communs dans les prononciations « belges », sans en nier la diversité. Rāvən (d) 2 novembre 2009 à 09:59 (CET)[répondre]
Dans l'article, cette question est d'ailleurs nuancée : selon la région et le niveau socio-culturel notamment, l'accent peut être plus ou moins intense et certaines prononciations plus ou moins présentes. Il est certain que sur une population entière, on ne peut jamais dire "tous". Mais il y a bien des traits communs qui se retrouvent chez une grande majorité de locuteurs belges, avec de grosses différences entre les Wallons et les Bruxellois. Mais c'est aussi précisé ailleurs dans l'article.Roymail (d) 2 novembre 2009 à 12:45 (CET)[répondre]
Peut-être, l'article manque-t-il justement de nuances et de conformité à au moins une de ses sources. Il indique : « Le parler des locuteurs belges a cependant de nombreux traits communs : [...] Un [j] en français standard précédé d'une consonne et suivi d'une voyelle se prononce [ʃ] ou [ʒ] : [tʃɛ.'ʁɪ] pour Thierry, [di.'dʒe] pour Didier, [ka.'tʃa] pour Katia, [go.'tʃe] pour Gauthier... ». Pourtant la source mentionnée précise, ce que ne fait pas cet article : « la tendance à la palatalisation de /t/ et /d/ devant /j/ + voyelle (soutien [sutJE)], diable [dJabl]) ne se rencontre guère que chez les personnes âgées » Il ne s'agit manifestement pas d'un trait commun qui se retrouverait chez une grande majorité de locuteurs belges ni même wallons. --Bpa (d) 30 novembre 2009 à 09:54 (CET)[répondre]
N'hésitez pas à améliorer l'article si vous pensez que cela est nécessaire. Rāvən (d) 30 novembre 2009 à 10:30 (CET)[répondre]
Il y a parfois des sources qui disent des bêtises. Un prof d'université, qui ne fréquente guère qu'un cercle de personnes cultivées, entend rarement "pitché" pour "pitié". Cette prononciation est en effet considérée comme incorrecte. Cela ne signifie pas qu'elle n'est pas présente dans la population. Petite anecdote : Dans mon village, il y a quelque années, le curé a fait la grève du "Seigneur, prends pitié" lors de ses messes tant que les fidèles diraient "pitché" en reprenant cette phrase en choeur.Roymail (d) 19 février 2010 à 14:48 (CET)[répondre]

Sans aucune contrainte, de leur pleine volonté, les Wallons sont entrés dans l’orbite de Paris et, depuis sept siècles, avec une fidélité qui ne s’est jamais démentie, n’ont cessé de participer à la culture française.

Je crois que c'est une grosse bêtise. Au treizième siècle, le hasard vous fait naître à un certain endroit et vous parlez le patois de cet endroit sans savoir si Paris existe ni quelle langue y est utilisée. L'auteur, un certain Félix Rousseau, qui est qualifié de militant wallon, ne doit pas triturer les faits pour les faire correspondre à ses envies.--91.182.243.67 (d) 10 novembre 2009 à 23:23 (CET)[répondre]

Oui, on sent bien le militant dans le ton (avec une fidélité qui...), mais, à part "de leur pleine volonté" qui est un peu ridicule, le reste ne me paraît pas faux. Du moins si on prend "l'orbite de Paris" comme une figure de style et non au pied de la lettre. Bon, c'est une citation ! Elle pourrait passer en note, mais alors il faudrait, à mon avis étoffer la phrase précédente. Dans l'immédiat, je vais ajouter F. R., militant wallon, afin que le lecteur sache à quoi s'en tenir.Roymail (d) 12 novembre 2009 à 01:58 (CET)[répondre]

Enorme erreur de matière quant aux dizaines 70 et 90[modifier le code]

Voilà, l'article considère l'écriture et la prononciation "septante" pour 70 et "nonante" pour 90 comme un belgicisme... CEPENDANT, la Belgique n'est pas le seul pays francophone a parlé de "septante" et "nonante" au lieu de "soixante-dix" et "quatre-vingt-dix"... Les Québécois, Luxembourgeois, Suisses et autres personnes issus de pays francophones autres que la France utilisent toujours les termes "septante" et "nonante". Les Suisses font une légère exception en disant "octante"/"huitante" à propos du "80" (d'ailleurs ce sont les Suisses qui sont le plus en harmonie avec les origines linguistiques latines de notre merveilleuse langue... Ce sont encore les Français qui ont dû se différencier du reste du monde... Pour pas changer!) --Nicol@Sh@g(d) 18 février 2010 à 11:30 (CET)[répondre]

J'ai supprimé la partie parlant du septante et nonante en tant que belgicismes... Cependant, j'ai rajouté la prononciation du mot "wagon" en Belgique... Etant particulièrement irrité par mes compatriotes belges qui prononcent mal ce mot. Ce mot étant issu de "vagon", un mot anglais, ce mot a gardé le [v] cbien qu'il soit écrit avec un w. --Nicol@Sh@g(d) 18 février 2010 à 11:46 (CET)[répondre]
Il est très clairement indiqué dans l'article que nonante et septante sont utilisés en dehors de la Belgique (même en France). Cependant, ils doivent rester mentionnés ici, car de très nombreuses sources concernant le français de Belgique en parlent longuement. Exemples : Daniel Blampain et al., Le français en Belgique: une langue, une communauté, Willy Bal Belgicismes: inventaire des particularités lexicales du français en Belgique. WP se doit de respecter ce qui se fait dans les sources. Par ailleur, wagon vient de l'anglais wagon avec un w qui se prononce bien [w] dans cette langue. Rāvən (d) 18 février 2010 à 15:10 (CET)[répondre]

Pour wagon, effectivement il s'écrit avec un "w" comme en français, mais se prononce bien (comme me le confirme mon dictionnaire larousse 2010) [v] à la place de [w]. Le [w] étant une particularité des Belges d'après le wiktionnaire (http://fr.wiktionary.org/wiki/wagon). --Nicol@Sh@g(d) 18 février 2010 à 15:37 (CET)[répondre]

En français norme, on prononce [v]. Je n'ai jamais prétendu le contraire. Rāvən (d) 19 février 2010 à 09:17 (CET)[répondre]
Il faut évidemment maintenir les mentions de "septante" et "nonante". Il serait insensé d'avoir un article sur le français de Belgique qui ignore cette caractéristique, qui est sans doute la particularité la plus usitée. Si on se met à supprimer tous les éléments du français de Belgique qui se retrouvent ailleurs, notamment dans le nord de la France, il ne restera rien de l'article. Je n'ai par ailleurs aucune honte à prononcer "wagon" à la belge. Le français de Belgique est notre langue et il n'a pas à se soumettre à une prononciation édictée par Larousse ou toute autre instance étrangère. Nous avons nos propres instances normatives, qui s'écartent fréquemment des instances françaises (par exemple pour la féminisation des noms de métiers). Je suis bien plus choqué par l'usage pédant de tournures françaises par des Belges. "Oufti, ils sont soixante-dîîss" est ridicule. Roymail (d) 19 février 2010 à 14:12 (CET)[répondre]
J'avais un vieux dictionnaire Larousse de 1906 je crois, dans lequel il était dit que le W d'un mot d'origine anglaise se prononçait à l'anglaise, tandis que le W des mots non-anglais se prononçait V.
Dans ce cas il faudrait prononcer Ouagon qui est un mot anglais, mais Vagonnet qui est un mot français.--91.178.165.210 (d) 13 janvier 2011 à 19:20 (CET)[répondre]

Les trois ou quatre voyelles nasales[modifier le code]

J'ai demandé à deux amis belges, de deux provinces différentes, combien de voyelles nasales ils differencient entre an/en/in/un/on et tous les deux ont dit trois : an/en, un/in et on.

Pourtant, selon cet article, le maintien d'une opposition entre [ɛ̃] et [œ̃] et un trait common du Français de Belgique.

Deux personnes n'est pas une étude profonde donc je ne modiferai pas l'article mais j'ai voulu noter mes doutes ici. Not-Pierre (d) 5 avril 2010 à 08:30 (CEST)[répondre]

En Belgique on fait la différence entre "in" et "un", par exemple: brun et brin. Dans la région parisienne on confond souvent ces deux sons.--91.178.165.210 (d) 13 janvier 2011 à 19:28 (CET)[répondre]

Il ne faut pas confondre PARIS et la France : en Lorraine aussi, par exemple, on différencie brin et brun

Belgicismes non sourcés[modifier le code]

Je liste ici une liste de belgicismes que je retire de l'article car ils n'ont pas de source. Je pense notamment qu'il est important de ne pas encombrer l'article d'exemples de diffusion trop restreinte (par exemple limités à une région ou quasi sortis de l'usage). De toute façon, il y a déjà beaucoup d'exemples dans l'article. Je laisse donc uniquement ceux que je peux sourcer. Si d'autres contributeurs ont des sources pour ceux que je retirer, je ne vois évidemment aucun inconvénient à ce qu'ils les réinsèrent. Rāvən (d) 2 janvier 2011 à 16:32 (CET)[répondre]

* Astruquer (W): boire quelque chose de travers, et s'étouffer
  • Au matin (W) : ce matin.
  • bauyau : quelqu'un d'assez lent d'esprit, peu énergique et peu débrouillard.
  • houlé : de travers, pas droit, hors d'équerre. Wallon: 'i rote houlé' = 'il boîte'.
  • kukuche ou kikiche : qui mange salement, surtout pour les enfants, comme dans « Tu as encore fait le kikiche, petit garnement ! »
  • lumer (W) : être allumé (la lampe fonctionne, elle lume !), éclairer (ça lume très fort / lume-moi !)
  • michepape ou michepopotte : gadoue, bouillie, comme aiment confectionner les enfants en mélangeant des tas de choses.
  • nenni hein ! (W) : Mais non ! (cette expression qui, en France, est un archaïsme, est encore largement usitée dans la région de Liège)
  • nom di d'ju ! (W) : nom de dieu
  • un lourd pot : désigne une personne maladroite. Expression apparentée : avoir deux mains gauches.
  • sais-tu ? (W) : même sens qu'en français de France mais beaucoup plus fréquent en Wallonie qu'en France, où on dira plutôt « tu sais » ou « vois-tu ? ». Cette bouteille, on ne saurait pas l'ouvrir, sais-tu ? pour « Cette bouteille, on n'arrive pas à l'ouvrir. ». On utilise également la même construction avec l'équivalent wallon ("saveur" [savoir] à la forme interrogative de la 2e personne du singulier de l'indicatif présent) : "ses" (se prononce "sésse" ou "sèsse").
  • spotché (W), francisation du wallon spotchi : écrasé, écrabouillé
  • tiesse : désigne la tête. " J'ai mal ma tiesse" pour " J'ai mal à la tête ".
  • todi ou toudi (W): toujours
  • wachoter : se dit d'un liquide secoué dans un récipient. "Marche doucement avec ton seau, ça wachote !"
  • Dicton : C'est to(u)di les p'tits qu'on spotche : ce sont toujours les petits qu'on écrase. Équivalent français : la raison du plus fort est toujours la meilleure.
  • bourrin : paysan (sens péjoratif) (du néerlandais boer)
  • stoeffer (FL)
  • klouch (FL) : « juste un klouch de sauce », une cuillère de sauce (Bruxelles). Le terme s'utilise surtout pour des sauces consistantes, lorsqu'il faut faire un mouvement brusque avec la cuillère pour l'en décoller.
  • kocheler (FL) : la nettoyeuse, la technicienne de surface (terme assez péjoratif)
  • lamzak (FL) : un sac à merde (insulte). « Dikke lamzak ! » se traduit par « Gros sac à merde ».
  • non, peut-être ? : « oui, évidemment » (Bruxelles). Sens ironique.
  • oui, sans doute ! : certainement pas !
  • salutkjes (FL salukes en flamand) : au revoir, à la prochaine (salut suivi du diminutif flamand -kes).
  • snot (FL) : morve
  • verdomme ou godverdomme (FL) : nom de dieu
  • zat (FL) : ivre.
  • beamer : vidéoprojecteur
  • bottines : grosses chaussures de marche
  • ça va : généralement à la fin d'une phrase ou explication afin de dire « avez-vous compris ? »
  • chasseur : cervelas vendu dans les boucheries et mangé dans les friteries.
  • craboudja ou caraboudja : gribouillis souvent réalisés par des enfants en bas âge (mot surtout fréquent en Wallonie dialectale), « dessine un peu correctement, tu n'arrêtes pas de faire des craboudjas »
  • crève-misère : expression péjorative désignant une personne vivant dans la précarité (crève-la-faim)
  • dame de cour : préposée aux toilettes (la célèbre madame pipi)
  • divan : sofa.
  • encoder : saisir, entrer, composer quelque chose dans la machine. Encoder le nom et le mot de passe.
  • encodeur(se) : une personne qui saisit des données.
  • fréquenter (avec) quelqu'un : être « fiancé » avec quelqu'un. Fréquenter (tout court) avoir un(e) ami(e)
  • lavette : torchon (peut désigner toute pièce de tissu utlisée pour le nettoyage, alors qu'en France désigne uniquement la pièce de tissu destinée à la vaisselle. Exemple : Tu en as jeté partout, il va falloir nettoyer. Je vais chercher la lavette.)
  • mandaï (ou mandaille) : personne occupée à des travaux ingrats et subordonnée à quelqu'un.
  • mister cash : distributeur automatique de billets de banque.
  • mitraille : petite monnaie, « Vous pouvez m'échanger la mitraille ? »
  • nous autres (deux) : Nous (deux).
  • oui, sans doute ? : Certainement pas (Bruxelles)[réf. souhaitée].
  • place : avoir une bonne place = avoir un bon job. Voir la place : voir la différence, après un nettoyage par ex.
  • rajouter une bûche : humoristique pour « augmenter le chauffage » (que ce soit chez soi ou à bord d'un véhicule)
  • SMS : texto (import de l'anglais)
  • spéce : bizarre (abréviation de « spécial », mais avec une signification un peu différente). « Ils sont spéces, ces gens ! »
  • viens ici : en France: 'viens là' (ex: rappeler, en montrant le sol, un enfant qui s'est éloigné)

--Cmako54 (d) 19 janvier 2012 à 11:58 (CET) Encoder et encodeur - ce sont bien des belgicismes, je peux les pour s'en rendre compte recherchez un métier d'encodeur en Belgique[1] puis en France[2], vous verrez qu'en Belgique il y en a et en France aucun métier ne correspond. Et puis si vous êtes français vous ne dites pas "veuillez encoder votre nom" [3], on dit "veuillez saisir votre nom". Le mot "encoder" est très courant en Belgique, je sais ce que je dis, je travaille avec les belges.[répondre]

Passer avec fruit[modifier le code]

Peut-on confirmer que l'expression suivante (jamais entendu ou lu en France...) est bien un belgicisme : PASSER AVEC FRUIT UN EXAMEN ? Le sens est bien sûr évident --62.23.137.162 (d) 18 janvier 2011 à 14:25 (CET)[répondre]

Pour moi ce n'est pas un belgicisme. Passer un examen est une expression du français de référence (enregistrée par les dictionnaires), qui signifie « subir les épreuves d'un examen. » Avec fruit est également une expression du français de référence qui signifie « avec profit ». Passer avec fruit un examen relève donc à mon avis du français de référence. On peut néanmoins noter que le style de cette expression est ampoulé, car on dit plus simplement réussir un examen. Note : passer un examen signifiait jadis « réussir un examen ». Rāvən (d) 18 janvier 2011 à 16:56 (CET)[répondre]

Info et référence[modifier le code]

Bonjour. Je vous signale un très bon article sur Persée qui peut être utile pour les exemples et références : à lire soigneusement. Bon travail, --Égoïté (d) 3 février 2011 à 12:05 (CET)[répondre]

Carabistouille ?[modifier le code]

L'entrée Carabistouille redirige sur cet article. Il y a une raison ?--Env2100 () 3 février 2012 à 22:59 (CET)[répondre]

J'ai lu quelque part que les Belges avaient tendance à prononcer perZiste alors que les Français prononcent Persiste. Est-ce exact, et si oui, selon quelle règle linguistique. je ne l'ai pas trouvée dans la liste. Merci Jerminel (d) 18 juin 2013 à 08:07 (CEST)[répondre]

Je confirme que je dis comme ça, mais aucune idée du pourquoi... :-) --CRJO (d) 18 juin 2013 à 15:15 (CEST)[répondre]
Vraiment ? Personne n'a rien à ce sujet ? Jerminel (discuter) 12 février 2014 à 12:51 (CET)[répondre]

Bjère ???[modifier le code]

Dans le paragraphe Français_de_Belgique#La_prononciation_et_les_accents, je lis :

« Un [j] en français standard précédé d'une consonne et suivi d'une voyelle se prononce [ʃ] ou [ʒ] : [tʃɛ.ˈʁi] pour Thierry, [di.ˈdʒe] pour Didier, [ka.ˈtʃa] pour Katia, [ɡo.ˈtʃe] pour Gauthier et [bʒɛːʁ] pour bière. Cette tendance à la palatalisation de /t/ et /d/ devant /j/ + voyelle n'est cependant pas généralisée. »

Je confirme la palatalisation du /t/ et du /d/ devant /j/ par certains de mes concitoyens. Par contre, je ne me souviens pas avoir noté ce phénomène avec un /b/.
N’ayant jamais entendu le mot « bière » prononcé [bʒɛːʁ], je vais supprimer cet exemple suspect.

Tohuvabohuo (discuter) 19 septembre 2013 à 13:25 (CEST)[répondre]

Je viens de poser la question à l’auteur : Discussion_utilisateur:Michelar     Tohuvabohuo (discuter) 19 septembre 2013 à 14:38 (CEST)[répondre]

Deux ou trois fois, des contributeurs sont intervenus dans les pages violet, mauve, pourpre pour indiquer que ces noms de couleurs ne désigneraient pas en Belgique les mêmes nuances qu'en France. C'est une affirmation assez difficile à soutenir, parce que les limites entre ces teintes sont mal définies ; d'une personne à l'autre, selon la spécialité et la sensibilité aux couleurs, on ne décrira pas un objet coloré avec les mêmes termes. Toutefois, on trouve des sources pour préciser leur sens. Les auteurs comme Anne Mollard-Desfour ne donnent aucune indication d'un sens différent entre la France et les pays francophone. Les contributeurs sur le parler belge connaissent-ils des sources à ce propos ? À défaut, pourraient-ils raconter une expérience personnelle qui témoigne d'une différence ? PolBr (discuter) 25 septembre 2014 à 16:11 (CEST)[répondre]

Effectivement. Ainsi, ce que les Français appellent bleu, blanc, rouge, est vu en Belgique comme noir, jaune, rouge !--109.134.39.142 (discuter) 14 mai 2016 à 18:44 (CEST)[répondre]
-D

Les échanges ci-dessous pourraient laisser penser que pour désigner la couleur entre rouge et bleu, si les Français préfèrent utiliser violet, les Belges diraient plutôt mauve : http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?p=1160#1160 AdM (discuter) 22 mai 2016 à 01:12 (CEST)[répondre]

Ce n'est pas du tout ce que je lis dans la page de forum citée. Pour un intervenant français, le mauve est pâle tandis que le violet est sombre. Un autre donne une évaluation toute différente, le violet tirerait sur le bleu, et le mauve sur le magenta. Les deux opinants belges utilisent mauve pour toutes les clartés et saturations. PolBr (discuter) 22 mai 2016 à 09:49 (CEST)[répondre]
Lorsqu'on distingue deux nuances (disons une foncée et tirant vers le bleu, l'autre plus claire et tirant vers le rose, il me semble que tout le monde est d'accord pour dire que la première est du violet et la seconde du mauve — conformément aux couleurs des deux fleurs. OK ?
Cependant lorsqu'on n'emploie qu'un seul mot pour nommer toute la gamme des couleurs entre rouge et bleu, je maintiens que le Belge emploiera souvent uniquement le mot mauve tandis que les Français n'emploient alors que violet.
Cf. sur ce site français où toutes les nuances recouvertes par l'anglais Violet et Purple sont traduites avec les mots violet ou violacé : http://pourpre.com/nuanciers/isccnbs.php
Alors que dans ces œuvres du peintre belge Jo Delahaut, il parle les deux fois de mauve, en dépit de la nuance plus qu'évidente entre les deux teintes concernées :
http://www.cornettedesaintcyr.be/html/fiche.jsp?id=6019008&np=5&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=
http://www.cornettedesaintcyr.be/html/fiche.jsp?id=6019046&np=7&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=
--AdM (discuter) 22 mai 2016 à 14:10 (CEST)[répondre]
On se retrouve, comme dans Discussion:Mauve (couleur), avec des impressions, mais pas de sources. Pour dire que l'usage de mauve et de violet est typique du français de Belgique, il faut aussi qu'il ne se retrouve pas ailleurs ; mais il semble bien que l'usage soit flexible en beaucoup d'endroits. PolBr (discuter) 22 mai 2016 à 15:50 (CEST)[répondre]

Prononciation de "vingt"[modifier le code]

L'article dit "Vingt se prononce le plus souvent [vɛ̃ːt] quand le mot est isolé ou suivi d'une pause. À Paris, il ne se prononce [vɛ̃ːt] que dans les nombres vingt-deux à vingt-neuf et en liaison devant une voyelle ou un h non aspiré, comme dans vingt ans ou vingt heures TLFi 4."

Question : comment se prononce vingt dans les autres cas ?

Merci.

--AXRL (discuter) 7 août 2017 à 01:24 (CEST)[répondre]

[ vε ̃ ], à peu près comme la boisson. [1] --AdM (discuter) 7 août 2017 à 02:11 (CEST)[répondre]

Recherche personnelle (Faits de langue propres au français de Bruxelles)[modifier le code]

Le passage sur les Faits de langue propres au français de Bruxelles n'est pas inintéressant, mais il n'y a pas une seule référence, ce qui est particulièrement peu. Je ne sais si c'est personnel — plusieurs personnes peuvent y avoir contribué —, mais ce n'est en tout cas pas encyclopédique. (Il y a d'ailleurs dedans du moins bon, et même du mauvais. Il n'est pas vrai que «les Bruxellois» dans l'absolu disent «ma femme sa sœur». C'est l'exception. Je me demande d'ailleurs si ça ne se dit pas plus encore en Wallonie.) --Dominique Meeùs (discuter) 31 juillet 2019 à 21:07 (CEST)[répondre]

Hiercheuse[modifier le code]

Je signale que selon le TLFi, on a écrit hiercheur en 1769, hercheur en 1774 et herscheur en 1873. Il n'est donc pas vrai que hiercheuse « est un mot wallon » ; c'est bien un mot français (herscheur est repris au wiktionnaire) tout autant que wallon, mais dans une orthographe ancienne que la Belgique a conservée. (By the way, le mot n'est pas propre à l'art « wallon ». Je propose de corriger là en art belge. Bruxellois, Constantin Meunier, par exemple, n'est pas un Wallon.) L'alinéa sur la hiercheuse devrait donc être « déwallonnisé » et remonté dans les formes archaïques du français. Par ailleurs, la « toile célèbre » La Belle Hiercheuse, n'existe pas (sauf dans cette phrase). Il faut donc supprimer ce titre inexistant et parler plutôt de nombreuses œuvres de divers artistes belges représentant des hiercheuses. --Dominique Meeùs (discuter) 31 juillet 2019 à 21:28 (CEST)[répondre]

En fin de compte, même si le mot est français aussi, les artistes l'ont trouvé dans des charbonnages où on parlait wallon. Je ne déplace donc pas dans les archaïsmes. Je déplace cependant dans un alinéa où on parle de charbonnages. Je parle d'œuvres d'art en général (au lieu d'art wallon et d'un titre inexistant). C'était suivi d'une deuxième phrase sans rapport que je déplace dans un alinéa sur les mélanges de français et de wallon dans la conversation. (Tout ceci de nouveau manque de références et est plutôt apport personnel des auteurs, mais je ne peux pas tout refaire.) --Dominique Meeùs (discuter) 31 juillet 2019 à 22:08 (CEST)[répondre]

Bruxelles, ville "flamande" au XIXe siècle[modifier le code]

Bruxelles n'a jamais été une ville flamande, ni historiquement (capitale du Duché de Brabant, rival du Comté de Flandre) ni linguistiquement le dialecte parlé à Bruxelles est un dialecte de la langue brabançonne, elle-même rameau des parlers néerlandais. Cette insistance sur le caractère flamand de Bruxelles est évidemment l'objet de manipulation par les mouvements nationalistes flamands qui ont velléités d'annexion de cette ville. La Flandre française pourrait du reste bien plus légitimement être revendiquée au nom du pan-flamandisme au nom de cet ancien fonds linguistiquement commun. Je suppose que cette dernière idée ferait rire. Ne peut-on rendre à Bruxelles son caractère de ville brabançonne qui, comme le reste du Duché de Brabant et de la Province de Brabant était partiellement de langue brabançonne et de langue française.--Jean-Claude DuCru (discuter) 8 janvier 2020 à 21:44 (CET)[répondre]

En l'occurrence, le mot « flamand » est à comprendre simplement comme « néerlandophone », soit de langue ou culture plutôt germaniques – et ça n'excluait pas la possibilité que certains puissent (aussi) parler français. Flamand aujourd'hui ne désigne pas rien que ce qui relevait de l'ancien comté de Flandre. On prétend aussi qu'Anvers et le Limbourg sont en Flandre. C'est ainsi…
Quant au fait qu'il existait aussi un « roman pays de Brabant », ça n'a pas grand chose à voir avec Bruxelles. Historiquement, la langue du peuple était d'origine latine dans le Sud de l'ancienne province (plus ou moins l'actuel Brabant wallon), et d'origine germanique à Bruxelles. Des deux côtés, le français était l'apanage des classes aisées et de ceux qui les fréquentaient. --AdM (discuter) 9 janvier 2020 à 04:42 (CET)[répondre]