Discussion:Hanoucca

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Imprecisions[modifier le code]

Il y a beaucoup d'imprécisions dans cet article qu'il faudrait régler mais je ne me souviens plus du tout...

  • l'année
  • pourquoi on offre des cadeaux ?
  • Pourquoi joue t on à la toupie ?
  • Comment les rabbins ont ils décidé en quoi consistait le miracle de hanoucca (1/8 de l'huile consommé)

szdavid 10 mar 2004 à 11:01 (CET)

(Ces questions ont ete reglees depuis --'Inyan m'écrire 18 décembre 2006 à 07:54 (CET))[répondre]

Remise à niveau neutralité[modifier le code]

Si ça ne dérange personne je remplace le titre Histoire par Légende, et j'enlève les "nous" dans la description du rituel. Deviles 11 nov 2004 à 15:39 (CET)

Ca me dérange :ces faits sont historiquement avérés par des sources extra-israélites. Quant au miracle, voir la description qu'on en fait...
Inyan 22 décembre 2005 à 17:51 (CET)[répondre]


On progresse![modifier le code]

Mais il reste du boulot (cf la page américaine et israélienne) Inyan 22 décembre 2005 à 17:52 (CET)[répondre]

Au fait, Jonat, toi qui as sûrement un compte sur le he:Wikipedia, tu ne voudrais pas importer ici l'image des soufganyot. J'en salive rien qu'à la regarder! Cordial Shalom

Pourquoi ce titre en caractères hébreux ?[modifier le code]

MLL 26 décembre 2005 à 09:14 (CET)[répondre]

On est ici sur le Wikipédia français :-), pas sur le Wiki en hébreu, il faut le renommer en Hanoucca, visiblement la trasncription la plus courante.--Markov (discut.) 26 décembre 2005 à 10:23 (CET)[répondre]
Bien sûr. Qui le fait ? Moi, je suis assez malhabile. MLL 26 décembre 2005 à 10:45 (CET)[répondre]
Comme il faut réinverser la redirection, seul un admin peut le faire. J'ai fait la demande.--Markov (discut.) 26 décembre 2005 à 10:48 (CET)[répondre]
Korg l'a fait, en fait c'est la fonction "annuler" d'un renommage.--Markov (discut.) 26 décembre 2005 à 10:57 (CET)[répondre]

Bonjour, tu as ajouté les précisions suivantes dans l'introduction de l'article Hanoucca : "Mot lié étymologiquement à Hénoch". Peux-tu préciser tes sources pour cette explication dont je n'avais jamais entendu parler (on en apprend tous les jours, évidemment). Ne penses-tu pas également que cette information aurait plutôt sa place dans le paragraphe "Dénomination de la fête" ? Merci. Franckiz {m'écrire} 17 mai 2006 à 10:28 (CEST)[répondre]

Ce n'est effectivement pas assez important pour le laisser en tête de l'article ; j'ai donc casé vers la fin le lien étymologique vers Hénoch#Le fils de Yared. briling 17 mai 2006 à 11:13 (CEST)[répondre]
Excuse-moi de te reposer la question, mais où as-tu trouvé l'information selon laquelle les deux mots seraient liés étymologiquement ? Franckiz {m'écrire} 17 mai 2006 à 14:48 (CEST)[répondre]
Uniquement sur le wiki français au paragraphe Hénoch#Le fils de Yared. briling 17 mai 2006 à 16:56 (CEST)[répondre]

Fête du Soleil ?[modifier le code]

"En effet, selon I Macc. 1:59, la guerre entre les Hellènes et Hassidim était déjà bien entamée quand les Grecs décidèrent de célébrer, à la date du 25 décembre, la "fête du Soleil"." En I Macc. 1:59, il n'est question, selon la traduction de Chouraqui, que du "25 de chaque lunaison". MLL 17 décembre 2006 à 11:05 (CET)[répondre]

De plus, le calendrier julien fixant le solstice d'hiver au 25 décembre, attribué à Sosigène, daterait de 45 av. J.-C. Le Livre des Macchabées est-il antérieur ? MLL 17 décembre 2006 à 16:36 (CET)[répondre]
Judicieuses remarques, Monsieur Lévy, d'autant plus que ma source (un Dvar Torah de Mr Jacques Kohn sur chiourim.org) est tout bonnement introuvable, ce qui me rappelle le devenir de la Réponse d'Abravanel au Décret d'Alhambra sur l'en wiki lorsqu'ils se sont aperçus qu'il s'agissait d'une fiction littéraire. Je ne pense effectivement pas que les Livres des Macchabées soient postérieurs à Sosigène. Cependant, je n'abandonnerais pas la piste trop vite : la traduction anglaise de 1 Macc 1:59 ne porte pas "le 25 de chaque lunaison", mais "le 25 du mois"; or bien qu'au verset précédent, on parle des Juifs persécutés mois après mois, quelques versets plus haut, Kislev est étalé en toutes lettres.
Je propose donc de séparer les propositions : d'un côté, indiquer que le choix du 25 Kislev est certainement délibéré, car les Grecs y sacrifiaient à leurs divinités sur l'autel de Dieu; de l'autre, signaler l'importance du 25, qui désigna plus tard (et peut-être à cette époque, bien qu'aucun élément ne permette de l'affirner avec certitude) la fête du Soleil bien avant celle de la Natalité, et qui reste un compromis entre judéo- et pagano-chrétiens.--'Inyan m'écrire 17 décembre 2006 à 23:02 (CET)[répondre]

Victoire et miracle[modifier le code]

Je crains que sur ce suejt, les choses ne soient pas aussi "blanc et noir" que ne le presentent nos amis anglophones. A l'occasion de la fete, j'ai revu la priere supplementaire qu'on dit lors de la Amida : elle se consacre a la victoire militaire, et si la cruche d'huile est evoquee, ce doit etre entre les lignes. Idem pour le Maoz Tsour qui n'en parle pas. De l'autre cote, le recit d'un miracle lumineux est bel et bien present dans les Livres des Macchabees, bien que situe a l'epoque de Nehemie. Il faudrait revoir tout cela dans le corps de l'article --'Inyan m'écrire 18 décembre 2006 à 07:52 (CET)[répondre]

Hanoukka, Hanouka, Hanoucca, Hanouca...[modifier le code]

Il faudrait vous mettre d'accord, non ? --Szyx (d) 17 décembre 2008 à 10:28 (CET)[répondre]

Tous ces noms sont attestés. Le Wiktionnaire va essayer d'en rendre compte. Il me semble que la politique de Wikipédia est d'avoir une homogénéité au sein de l'article, et un rappel des diverses formes du mot dans l'introduction. Stéphane8888 discuter 18 décembre 2008 à 16:04 (CET)[répondre]
Ne pas oublier de rendre le tout cohérent avec les autres articles connexes, tels Hanoukkia, vu la racine commune. — MetalGearLiquid [m’écrire] 22 décembre 2008 à 11:19 (CET)[répondre]

Macchabée = cadavre[modifier le code]

@ 'Inyan. Vous écrivez : "(le terme « Macchabée », à l'origine surnom de Juda et de ses partisans, est devenu synonyme de « cadavre », suite à la mort violente de la plupart des protagonistes de la lutte)", alors que dans l'article Maccabées, il est écrit : "Dans la tradition chrétienne, le nom de Maccabées ou Macchabées est réservé aux sept fils et à leur valeureuse mère, dont le martyre est rapporté au chapitre 7 du deuxième Livre des Macchabées. L’insistance de ce deuxième livre sur le martyre et sur la résurrection des morts est probablement à l'origine du sens dérivé de « cadavre » qu’a pris le mot Macchabée". Une étymologie "chrétienne" me paraît plus vraisemblable. Sans doute existe-t-il des sources reconnues sur le sujet. MLL (d) 3 décembre 2009 à 14:14 (CET)[répondre]

Sans doute, mais je n'ai pas encore sourcé. Bien à vous--Nathan m'écrire 3 décembre 2009 à 18:08 (CET)[répondre]

Maurice Sartre[modifier le code]

'Inyan attribue soigneusement ce qui revient aux Livres des Maccabées et au Talmud dans les divers récits de la révolte des Maccabées et de la réinauguration du temple de Jérusalem. Or l'article Maccabées raconte une autre histoire, qui a les apparences de l'historicité, mais qui pose un problème de sourçage. Il est largement dû à Maurice Sartre, dont personne ne nie la compétence, mais qui se réfère à ses propres livres, sans qu'on sache très bien quels historiens antiques il utilise. Or Sartre parle du "conflit interne au peuple juif opposant des traditionalistes hostiles à l'évolution de la tradition juive au contact de la culture grecque et des Juifs hellénisants plus favorables au métissage culturel" et conclut ainsi : "L’imagerie chrétienne s'est emparée de la révolte des Maccabées pour en faire une sorte de préfiguration du martyre chrétien. Cela a conduit à gommer totalement le rôle des Hellénistes et à présenter Antiochos IV comme une sorte d'Antéchrist, voire un précurseur des empereurs romains persécuteurs les plus fanatiques. Toute la documentation disponible, y compris celle d'origine juive contemporaine des faits, dément cette interprétation". Il serait utile de rendre cohérents les deux articles. MLL (d) 4 décembre 2009 à 16:08 (CET)[répondre]

Ah quel plaisir de se voir lu Émoticône ! Plus sérieusement, Mr Lévy, je suis d'accord avec vous sur la nécessité de différencier les faits de la fiction MAIS cela n'a àmha rien à faire avec Hanoucca, pas plus que les controverses sur l'historicité de l'Exode ne devraient se retrouver dans l'article sur Pessa'h. Je pense très éventuellement glisser une ligne et surtout un lien vers l'article qui traite de l'historicité. Plus exactement, je compte façonner un modèle comme je l'ai fait pour Souccot, dont beaucoup de liens resteront rouges pour l'instant mais où le lecteur comprendra qu'il y a plusieurs aspects à investiguer. Bien à vous--Nathan m'écrire 5 décembre 2009 à 19:10 (CET)[répondre]
Par ailleurs, si vous êtes gêné par le recours à l'autoréférence du Pr Sartre, rien ne m'empêche, moi, de le citer comme source externe et crédible Émoticône--Nathan m'écrire 5 décembre 2009 à 19:15 (CET)[répondre]
En fait, le principal problème est ici l'historicité des Livres des Maccabées, qui sont devenus l'épopée fondatrice de la lignée des Hasmonéens. Malgré les efforts des Pharisiens, puis des rabbins, la tradition juive, Flavius Josèphe et Maurice Sartre en considèrent amha les grandes lignes comme historiques, notamment quant à la cruauté d'Antiochus IV Épiphane. Bien à vous MLL (d) 5 décembre 2009 à 22:04 (CET)[répondre]

Reports de l'article[modifier le code]

La révolte des Hasmonéens[modifier le code]

L’épisode historique se déroule vers -165 en Judée, qui est sous la domination des Séleucides depuis la victoire d’Antiochos III sur Ptolémée IV en -200. Au moment des événements commémorés par Hanouka, le pays est gouverné par Antiochos IV qui, d’après les Livres des Macchabées, impose aux Judéens les pratiques païennes en vigueur chez les Grecs, et frappe d’interdiction l’étude de la Torah et la pratique de certaines mitzvot liées au « temps », tels que le respect du Chabbat et la fixation de la néoménie (fixation du nouveau mois lunaire depuis l’apparition de la nouvelle lune) servant à définir avec précision le moment des fêtes juives. En outre, les Grecs avaient formellement interdit aux Juifs de pratiquer le rituel de la circoncision.

Il est possible que certains Juifs se soient alors réfugiés dans les montagnes et aient lutté épisodiquement contre les Grecs, mais l’événement déclencheur de la révolte se déroule, d’après le premier Livre des Macchabées, dans la petite ville de Modiin. Les Grecs auraient ordonné au dirigeant de la ville, Mattityahou (Mattathias) HaCohen (le Prêtre), petit-fils de Hasmonaï (d’où le nom de la famille : les Hasmonéens), de sacrifier un porc à leurs divinités. Outré, Mattathias refuse, mais un Juif hellénisé se porte volontaire pour « collaborer » sans contrainte. Il est sur le point d’abattre la bête quand Mattathias le poignarde, ainsi que le dignitaire grec présent sur place. Puis il appelle à la révolte ceux qui restent fidèles à la Loi de YHWH et à Son Alliance.

Sachant qu’ils seraient désormais traqués sans merci, Mattathias, ses fils et leurs fidèles s’enfuient dans les montagnes. Les Juifs observants, regroupés sous le nom de Hassidim (les Intègres, qui ne partagent avec le mouvement ultra-orthodoxe, né en Europe de l’Est, que le nom) avant d’adopter le surnom de leur chef légendaire, Yehoudah haMaccabi, mènent alors une guerilla violente et sanglante, aboutissant en -165 à l’expulsion des Séleucides (pourtant en nombre et en technologie supérieurs, disposant entre autres d’éléphants de guerre) hors des frontières de Judée et à la reprise de Jérusalem. Antiochus lui-même mourut sur le chemin qui mène à Jérusalem.

Cependant, la victoire sera payée au prix fort. La plupart des combattants et de leurs chefs, à commencer par Judah Macchabée, trépassent de mort violente. Les victimes dont font état les Livres furent si nombreuses que le terme Macchabée, qui signifiait à l’origine « Marteau » [qui écrase les ennemis], à moins qu’il ne soit un acronyme de Mi Kamokha Baelim YHWH (Qui est comme Toi parmi les forces, YHWH), devint synonyme de « cadavre ».

Une fois parvenus au Temple de Jérusalem, les Macchabées procèdent à la purification du lieu saint profané par les Grecs. Ne trouvant qu’une seule fiole d’huile portant le sceau du Grand-prêtre (Cohen Gadol), ils décident, bien que n’étant pas purifiés de la guerre qu’ils viennent de mener, de l’allumer ; cette fiole ne contenant de l’huile pour ne brûler qu’un jour. Le miracle qui sera célébré tous les ans à compter de ce jour pendant la fête de Hanoucca est que cette fiole permit à la flamme de se maintenir pendant huit jours.

Une fête de huit jours[modifier le code]

Les Juifs célèbrent moins cette victoire que le Miracle de la Fiole d’Huile ayant duré huit jours, selon le Talmud. Par le terme « lamèhadrine » (litt., « du plus magnifique »), les Sages indiquent que les Hasmonéens, prêtres et marchands d’huile de leur état, savaient en réalité comment faire durer une flamme, en utilisant les longues mèches des jours d’été au lieu des mèches d’hiver. Cependant, la flamme ainsi obtenue aurait dû être frêle et pour ainsi dire pathétique. Le miracle aurait donc été qu’elle brilla intensément, glorieusement, réchauffant le cœur, raffermissant la foi de ceux qui l’avaient perdue, comme de ceux qui l’avaient gardée.

Pour certains, le miracle est imputable à certaines propriétés de l’huile, un « grand crû ». Pour d’autres, la vision de la flamme, fût-elle frêle, eut le même effet sur les Judéens que si elle avait été glorieuse.

Il n’est fait nulle mention de ce miracle dans les sources non-talmudiques. Les livres deutérocanoniques hébreux des Macchabées donnent d’autres raisons pour les huit jours de Hanoucca : 1 Macchabées (4:56-59) dit que « pendant huit jours, ils fêtèrent la reconsécration de l’autel. Puis Juda et ses frères, ainsi que toute la congrégation d’Israël, décrétèrent que les jours de la reconsécration […] seraient observés […] chaque année […] pendant huit jours », et 2 Macchabées précise que « les Juifs célébrèrent joyeusement pendant huit jours comme lors de la Fête des Cabanes. »

2 Macchabées livre une autre explication, également consignée dans le Talmud : les huit jours commémoreraient la mort d’une mère (nommée Hannah dans le Talmud) et de ses sept fils ; ceux-ci furent torturés, puis exécutés pour avoir refusé de transgresser en mangeant du porc et en se prosternant devant une statue ; Hannah elle-même se suicida après leur mort. Cette histoire forme la base du principe de yehareg vèlo ya'avor (être tué plutôt que de transgresser, dans trois circonstances : (1) devoir tuer soi-même une tierce personne innocente (2) commettre un adultère (3) servir une idole).

Selon un enseignement talmudique similaire, les huit jours de Hanoucca seraient une allusion aux huit jours du nouveau-né au moment de sa circoncision, pratique interdite par le pouvoir séleucide.

Histoire(s) de Hanouka[modifier le code]

De la commémoration historique à la célébration religieuse[modifier le code]

Historiquement, Hanoucca commémore une double victoire :

  • le triomphe spirituel des valeurs du judaïsme, concrétisées dans la Torah, et symbolisées par la Menorah (la Torah est comparée à la lumière) sur la civilisation hellénistique, considérée comme porteuse de ténèbres. Cela ne vise pas tant les aspects déplaisants aux Juifs, tels que l’idolâtrie ou les sports (les athlètes devaient concourir nus, ce qui passait pour obscène aux yeux des Judéens), que l’adoption de règles qui n’étaient pas les leurs et les confinaient in fine à la faute, puis à la perte de leur identité.
  • la victoire physique des Juifs, menés par les Hasmonéens sur les légions séleucides syriennes d’Antiochus IV en -165, victoire qui rendit l’indépendance (autonomie) à la Judée ainsi qu’une partie de la terre d’Israël.

Cependant, Hanoucca célèbre moins ces faits que le Miracle de la Fiole qui s’ensuivit. Cela s’explique d’abord par la réticence du judaïsme à fêter une victoire, où la tentation de méconnaître la « main » de Dieu au profit du génie militaire et stratégique humain est trop importante. Ensuite, parce que les Hasmonéens devinrent quelques générations plus tard symboles d’oppression et de décadence, surtout après que, hérésie suprême, un descendant des Cohanim se fut nommé roi, ce qui représentait une usurpation du pouvoir, celui-ci ne pouvant revenir qu’à un enfant d’ascendance davidique. La guerre civile qui s’ensuivit fut jugée d’autant plus déplorable qu’elle ne s’acheva que par l’arrivée des légions de Pompée, invitées à arbitrer le différend. Cela marqua le début de la conquête romaine de la Judée, qui devait s’achever par sa destruction et le second exil des Juifs, à l’époque où les docteurs de la Mishna discutaient des lois de Hanoucca, parmi d’autres.

La reconsécration du Temple, ainsi que le Miracle de la Fiole sans lequel il n’aurait pu avoir lieu (selon le Talmud), ne véhiculaient en revanche que des aspects positifs et immuables. Le cruchon d’huile d’olive devint une métaphore de la miraculeuse survie du peuple juif au long de millénaires d’épreuves et de tribulations.

Hanoucca dans les grands Textes[modifier le code]

Dans le Tanakh[modifier le code]

Si la fête de Hanoucca n’est pas mentionnée dans le Tanakh (la Bible), le terme - qui provient de la racine חנכ, qui signifie « édifier, inaugurer », s’y trouve lors de l’inauguration de l’autel en Nombres 7, et lors de l’inauguration du Temple de Salomon, dans le Livre des Rois [1]. On le retrouve dans le nom biblique de חנוך Hénoch, car il est l’édificateur d’une ville, et dans le חינוך ('Hinoukh, éducation, c’est-à-dire édification des enfants).
Il est de coutume avant d’inaugurer une maison dans laquelle on compte vivre, de se réunir et de prier ; cette cérémonie est appelée « חנוכת בית » (Hanūkat Bayit).

Dans la Septante[modifier le code]

L’histoire de Hanoucca est préservée dans les deux premiers Livres des Macchabées. On y trouve également (M%201%3A18 2 M 1. 18 et seq.) une histoire similaire au Miracle de la Fiole, mais nettement plus ancienne, selon laquelle lors du rallumage du feu de l’autel par Néhémie était due à un miracle qui se produisit le 25 Kislev, et aurait joué un grand rôle dans le sélection de cette date par Juda Macchabée pour réinaugurer l’autel du Temple.

Dans le Talmud[modifier le code]

Le miracle de Hanoucca est décrit dans la Gemara du traité Chabbat 21b[2]. Ayant chassé les profanateurs du Temple, les vainqueurs s’aperçoivent qu’il ne reste pratiquement plus d’huile consacrée, à l’exception d’une fiole scellée par Yohanan le Cohen Gadol. Cependant, elle ne pourrait éclairer la Menorah que pendant un jour alors que le processus de fabrication d’huile en requiert huit. Ils l’utilisent néanmoins, et miracle, la Menorah brille de tous ses feux durant les huit jours.

Le Talmud présente trois coutumes :

  1. Allumer une lumière chaque nuit par foyer
  2. Allumer une lumière chaque nuit par membre du foyer
  3. La méthode la plus pieuse fait varier le nombre de lumières chaque nuit. L’école de Shammaï, se basant sur les sacrifices de Souccot où le nombre de bœufs diminue chaque jour, propose de commencer avec huit lumières et de terminer avec une, tandis que l’école de Hillel[Qui ?] est d’avis qu’il faut les allumer par ordre croissant. C’est cette opinion qui l’emporte. Excepté les situations dangereuses, la hanoukkia devrait être placée à la fenêtre donnant sur la rue, afin qu’elle soit vue de tous et que soit réalisé le devoir de « publication du miracle » (Pirsoum Haness).

Josèphe ne pouvait croire que ces lumières pouvaient symboliser la liberté obtenue par les Juifs le jour commémoré par Hanoucca. Et Rachi, commentant Chabbat 21b, dit que leur but est de rendre le miracle (de la Fiole) public. Hanoucca est aussi mentionnée dans la Mishna plus ancienne du traité Meguila (TB Meguila 30b).

Par ailleurs, une retombée majeure mais méconnue de Hanoucca sur la pratique du judaïsme (yehareg vèlo ya'avor Mishna Yoma 8:6 ; T.B Yoma 85a et b ; Ketouvoth 5a) est rapportée en 1 M 2:29- 48 : des Hassidim se font surprendre à Chabbat par l’ennemi et préfèrent se laisser tuer qu’enfreindre le Chabbat ; cette tragédie conduit alors à établir le Pikouah nefesh : il est désormais obligatoire de transgresser les lois du judaïsme, fût-ce celles du Chabbat, afin de préserver ou de sauvegarder une vie, à l’exception des trois cas de péché dans lesquels la mort est préférable, à savoir le meurtre, le viol et l’idolâtrie.

Certains Sages tirent d’autres enseignements de ce nom :

  • Hanoucca peut être décomposé en deux mots, « Hanou- » (« ils se sont reposés ») & « -cca » (« le 25 », valeur numérique de כ"ה) : le 25 du mois de Kislev, les Maccabées purent enfin se reposer, la guerre était gagnée.
  • Selon I Macc. 1:59, le 25 du mois, les Grecs sacrifiaient à leurs divinités sur l’autel de YHWH. Bien que ce mois ne soit pas précisé dans ce verset, le nom de Kislev apparaît un peu plus haut. Quant au verset suivant, il indique que les femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants furent massacrées. Le fait d’avoir à nouveau consacré le Temple trois ans plus tard et d’y faire resplendir la ménorah serait donc la conséquence d’un choix délibéré des Maccabées.
  • La fête des Lumières est célébrée le 25 parce que le mot 'Or, « Lumière », est le 25e mot de la Torah : [Yehi] 'Or, [YHY] AWR, Que la Lumière soit !
  • Hanoucca est aussi un notarikon en Hébreu pour ח' נרות והלכה כבית הלל huit bougies et la halakha est comme Bet Hillel. Il s’agit là d’un moyen mnémotechnique évoquant une controverse entre l’école de Hillel et celle de Shammaï concernant la façon adéquate d’allumer les bougies de la Hanoukkia. Shammaï suggérait de commencer avec 8 bougies et d’en réduire le nombre à chaque nuit, alors que Hillel proposait de commencer avec une bougie et d’en ajouter 1 à chaque nuit. La halakha suivit l’avis de Hillel.


Une collection de sevivon.

25 Kislev[modifier le code]

Antiquités juives :

Renversant l'autel aux sacrifices, il en construisit un nouveau, en pierres assemblées sans aucun lien de fer entre elles. Et le vingt-cinquième jour du mois de Chasleu, que les Macédoniens nomment Apellaios, le chandelier fut allumé, l'encens brûlé sur l'autel, les pains placés sur la table, un holocauste offert sur le nouvel autel aux sacrifices. Il se trouva que ces cérémonies eurent lieu le jour anniversaire de celui où les Juifs avaient changé leur culte saint pour un culte impur et adopté les mœurs des autres peuples, trois ans auparavant ; le Temple, dévasté par Antiochus, était en effet resté trois ans[124] dans cet abandon : car ces événements s'étaient passés la cent quarante-cinquième année, le vingt-cinquième jour du mois Apellaios, en la cent cinquante-troisième olympiade, et le Temple fut remis en état le même vingt-cinquième jour du mois Apellaios, la cent quarante-huitième année, en la cent cinquante-quatrième olympiade[125]. Le Temple avait été dévasté suivant la prophétie faite par Daniel quatre cent huit ans auparavant : il avait, en effet, prédit que les Macédoniens le détruiraient [126].

Je n'ai pas vérifié si FJ a trouvé ça dans I ou II Macchabées ou ailleurs

MLL (d) 9 décembre 2009 à 13:27 (CET)[répondre]

Dans I Macc. (c'est indiqué dans l'article d'ailleurs, si, si)--Nathan m'écrire 9 décembre 2009 à 14:06 (CET)[répondre]
La note 3 référence "I Maccabées 4:52-59" où il est question du 25 Kislev 148. Pour le 25 Kislev 145, 3 ans auparavant, il faut aller à "I Maccabées 1:57-62". Et pour Daniel, c'est Daniel, XI, 31. Tout ceci n'est pas indifférent, parce que, sauf erreur, fr:WP considère Flavius Josèphe comme un "historien" reconnu, donc utilisable comme source, alors que I Macchabées, "deutérocanonique", et Daniel sont des "sources primaires", non utilisables. Il y a donc lieu de bien spécifier la source de chaque tradition. Pour ce qui me concerne, je pense que nous sommes en plein midrash : cet Antiochus qui envoie des lettres "à Jérusalem et à toutes les villes de Juda" (1Macchabées, 1, 46 et suiv.) ressemble fort à l'Assuérus du livre d'Esther ! MLL (d) 9 décembre 2009 à 19:34 (CET)[répondre]

Références[modifier le code]

  1. Les festivités consécutives à cette inauguration durent "sept jours et sept jours" (1Rois, 8, 65)
  2. (en) tractate Shabbat 21b. La discussion, qui porte initialement sur les bougies de Chabbat, dévie sur celles de 'Hanoucca.

à reporter dans Chants de Hanoucca[modifier le code]

, parmi lesquels:

à reporter dans sevivon[modifier le code]

(he) Tamar Telsher-Lifchitz, Mori hevi kreker li sur le site Gil Rach

à reporter dans Hanikke guelt[modifier le code]

trouve son origine dans les communautés juives de Pologne du XVIIe siècle.

Les parents donnaient de l'argent à leurs enfants pour que ceux-ci le distribuent à leurs melamedim (instituteurs) mais, avec le temps, ils demandaient leur dû.

Selon le Maguen Avraham (un décisionnaire du XVIIIe siècle), les étudiants pauvres des yeshivot avaient coutume de faire le tour des maisons en espérant trouver des bienfaiteurs qui leur dispenseraient un peu de Hanikke guelt[1].

Les rabbins approuvaient cette coutume parce qu'elle contribuait à la publication du miracle de la fiole[2].

De fait, un siècle plus tard, Shlomo Ganzfried note dans son Kitsour Choulhan Aroukh que l'on considère la période de Hanoucca comme particulièrement propice à la tsedaka[3] (dons aux nécessiteux).

De nos jours, la coutume du Hanikke guelt est encore pratiquée par les Hassidim mais elle a largement été supplantée par la distribution de cadeaux[4], bien que les pièces en chocolat soient elles aussi entrées dans la tradition de Hanoucca.

  1. Maguen Avraham sur Orah Hayyim 670
  2. Abraham P. Bloch, The Biblical and Historical Background of Jewish Customs and Ceremonies, KTAV Publishing House, Inc., 1980. p. 277
  3. K.C.A. 139:1
  4. E. Gugenheim, Le judaïsme dans la vie quotidienne, p. 135

à intégrer[modifier le code]

  • Pour les Juifs des pays nordiques (Canada, Russie, Scandinavie), Hanoucca symbolise la survie contre la noirceur des journées de l'hiver et permet de se blottir auprès des siens alors que le froid d'hiver s’installe. La fête s’avère une excellente occasion pour s’amuser et se réjouir en famille et dans les centres Communautaires. Pour eux, Hanoukah, la fête des Lumières, symbolise aussi la lutte contre l’obscurité de l’hiver [1]
  • l'influence de la réinterprétation sioniste de Hanoucca dans les communautés diasporiques
  1. brochure sur Hanoukah par la Fédération de la communauté Juive de Montréal CJA, canada

Incluant tout le respect que j'ai pour les Juifs pratiquants (orthodoxes, conservatives, réformés, reconstructionnistes), il faut intégrer dans le texte les traditions des Juifs laiçs non-religieux qui fêtent à leur façon particulière. Faire attention de ne pas amalgamer ces communautés Juives laïques aux personnes juives assimilés qui mélangent tout et fêtent la Noël chrétienne et Hanoucca, voire des fêtes amalgamés comme Chrismukkah. cordialement he:User:Genevieve

Bonjour, Génie,
j'ai déplacé tes ajouts ici parce que je trouvais le rédactionnel détonnant avec le reste et que je réfléchis à la manière de les y intégrer, d'où le titre de la section. Cela étant,
  • tu sembles confondre sionistes et religieux alors qu'en fait, ils étaient en totale opposition (de nombreux haredim ne connaissent d'ailleurs de chant hébraïque de Hanoucca que le Maoz tzour ...)
  • tes références sont un peu superficielles, ne pourrais-tu pas les approfondir ?
Bien à toi et Zot Hanoucca sameah--Nathan m'écrire 9 décembre 2010 à 13:53 (CET)[répondre]
  • Cher Inyan,merci pour ton message. Inyan mon frère religieux, je n'ai vraiment pas la force morale pour répondre à tes nombreuses interprétations. Je suis une superficielle et une Bâtarde pour les tiens. Alors je laisse les vrais comme toi élaborer et écrire sur cette belle fête de tout le peuple Juif. Que D. me vienne en aide et m'accorde la cohérence dans ma pensée. Chacun de mes pas aura alors un sens grâce à son aide. J'espère à bientôt ce printemps 2011 dans Tsahal. Bon courage .Shavoua tov , Geneviève.

HA NOU KA[modifier le code]

'Que veut dire hanouka ? "ha" "nou" "ka" ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 79.87.223.248 (discuter)

« édification » en hébreu, apparemment traduit en grec par enkenia. C'est indiqué en entête. Cordialement--Nathan m'écrire 11 décembre 2010 à 18:07 (CET)[répondre]
Ce serait plutôt "inauguration". Voici ce qu'écrit "La Bible d’Alexandrie" (Cécile Dogniez et Marguerite Harl, dir., Gallimard/Cerf, 2001, p. 769) à propos du verset Nombres 7, 10 "Et les chefs firent l’apport pour l’inauguration* du lieu-d’offrandes au jour où il l’oignit …"
  • inauguration : en correspondance avec l’hébreu ‘hanukkah, formé sur ‘hanak, « commencer, introduire », le traducteur a innové avec le mot grec egkainismos, formé sur kainos, « nouveau » (on trouvera egkainosis en 7, 88 et le verbe egkainizo en Deutéronome 20,5). Le sens de ce lexique est plutôt celui de « renouvellement » : un bon exemple en est fourni par le récit de la « purification » et de la « restauration » du Temple après sa profanation (le mot egkainizo, « rénover », se lit en 1 Macchabées 4, 36-43), qui est à l’origine de la fête dite  » de la dédicace » ou « des Lumières ». Le mot grec tà egkainia, les « encénies », désigne cette fête dans l’Évangile de Jean en 10, 22 et a subsisté chez les chrétiens pour la fête de l’inauguration d’une église.
MLL (d) 11 décembre 2010 à 23:19 (CET)[répondre]
Je plussoie l’avis de MLL NAHOUM Ish Pashout 11 décembre 2010 à 23:53 (CET)[répondre]
Sans doute mais édification convient aussi quand on pense qu'éducation se dit Hinoukh, n'est-ce pas ?--Nathan m'écrire 11 décembre 2010 à 23:59 (CET)[répondre]
Iriez-vous cependant jusqu'à indiquer "fête de l'inauguration", au début de l'article ? MLL (d) 12 décembre 2010 à 00:14 (CET)[répondre]
Je pense avoir trouvé un bon compromis--Nathan m'écrire 12 décembre 2010 à 00:40 (CET)[répondre]
Ce rapprochement "éducation-inauguration" nous ramène au début de nos discussions, cher Nathan, quand j'insistais sur la "métaphore construction/ procréation/ éducation, consubstantielle à l'hébreu biblique" et sur le jeu de mots Père-Fils = AB-BN = ABN = Pierre, d'où je déduisais que la circoncision était l'inauguration d'un fils, et que les huit jours de 'Hanouka, après le 25 Kislev, étaient équivalents aux huit jours allant de la Nativité à la Circoncision de Jésus, après le 25 Décembre. MLL (d) 12 décembre 2010 à 11:35 (CET)[répondre]
Il y a aussi autre chose, qui plaira sûrement a MLL : Hanoucah, Het Nerot le vav je en me souvient plu et KaH c'est le 25. NAHOUM Ish Pashout
C'est indiqué dans le paragraphe "1.4 Hanoucca dans la littérature ultérieure" MLL (d) 12 décembre 2010 à 23:18 (CET)[répondre]
Rem: lien hanoukka-hinoukh--Nathan m'écrire 10 janvier 2011 à 11:26 (CET)[répondre]

Bougies de hanucca et Shabbat[modifier le code]

Bonjour,

Dans l'article Rites de Hanoucca vous avez écrit :

« Le soir du Shabbat, on allume les bougies de Hanoucca avant celles de shabbat, et au moins une des bougies doit être suffisamment longue pour durer 1h 40, afin qu'elle reste allumée une demi-heure après la tombée de la nuit. »

Or je constate que les paquets de bougies vendus pour Hanucca dans le commerce (par exemple ceux de la marque israélienne "Menorah") contiennent 44 bougies qui durent environ 45 minutes chacune.

Il n'y a pas de bougie qui dure 1h40.

Alors comment fait-on?

Merci

Djampa (d) 17 septembre 2012 à 08:37 (CEST)[répondre]


J'ai ajouté un paragraphe sur les origines païennes de Hanoucca dans le culte cananéen du dieu du Soleil et du Solstice d'hiver. Ma contribution fut rayée immédiatement. Les faits sont bien connues dans l'histoire des religions. Cette censure rappelle celle de l’Église contre Galileo Galileli. Elle risque de rendre Wikipédia insignifiante.

--Groucho43 (d) 9 décembre 2012 à 09:06 (CET)[répondre]

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner
La page Rites de Hanoucca semble être un travail inédit (ou alors très mal sourcée). De plus, certains éléments se trouvent sur la page sur Hanoucca. Il me semble alors plus opportun de transférer ce qui est transférable de la page des rites vers celle de la fête. -- A bientôt Uzu2009 (discuter) 7 mars 2019 à 22:08 (CET) ̝: OK MLL (discuter) 8 mars 2019 à 10:46 (CET)[répondre]

Pas un TI, je n’y suis simplement plus revenu. Merci de laisser en l’état pour le moment (et de me relancer périodiquement sur le sujet)-- Nathan m'écrire 8 mars 2019 à 11:01 (CET)[répondre]
Bonjour Nathan. Comme tu n'as pas fait évolué l'article, je me permets de te relancer comme tu le demandes. Pour épurer cette page de suivi des demandes de fusion, peut-être serait-il préférable que tu transfères « ton » article dans un espace brouillon. Car il y a effectivement bien du travail à y faire… Borvan53 (discuter) 14 mai 2019 à 16:14 (CEST)[répondre]
Pas « mon » article mais OK, je prends -- Nathan m'écrire 15 mai 2019 à 08:44 (CEST)[répondre]
Bonjour, après vérification, il se trouve que l’article sur les lois de Hanoucca a été ramené à un article plus restreint sur l’allumage des bougies du candélabre de Hanoucca. Je vais renommer l’article et le retravailler en conséquence-- Nathan m'écrire 21 mai 2019 à 08:36 (CEST)[répondre]
Merci Nathan. Je clôture donc cette procédure. Borvan53 (discuter) 31 mai 2019 à 22:01 (CEST)[répondre]