Discussion:Histoire des Juifs à Oran

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Partie mal intégrée[modifier le code]

Je copie ici plusieurs paragraphes placés dans la partie L'époque moderne, où il semble qu'ils n'aient pas grand-chose à faire :

Si jusqu'à maintenant on a parlé des Juifs de rite séfarade poussés vers l'Afrique du Nord par les différentes inquisitions et expulsions des pouvoirs chrétiens d'Espagne et d'autres pays d'Europe nous abordons la vieille légende qui dit que certaines tribus de l'Afrique du Nord ont été judaïsées par un disciple et compagnon du prophète Moise (Sidna Moussa), Josué fils de Noun (Sidna Youchaâ). A la suite des persécutions des pharaons à l'encontre du peuple d'Israël Josué (Sina Youchaâ) et sa tribu a pris la direction du Maghreb.
Constatant que les populations de l'époque pratiquaient pratiquaient le paganisme il leur enseigne le monothéisme et les lois hébraïques. Certaines de ces populations acceptèrent et en firent leur religion mais sans prosélytisme d'où l'effet limité de son expansion. La légende continue de nous dire que Sidna Youchaâ (Josué) est enterré dans une Mosquée sur une plage qui porte son nom plage sidna youchaâ située à égale distance de Ghazaouet et Nédroma dans la wilaya de Tlemcen. Son mausolée (Goubba) a toujours faite l'objet depuis des siècles.
Cette jolie légende est démentie par la recherche sur le judaïsme dans l'Afrique du Nord antique.
Une hypothèse ancienne (vers 1906/1911 N. Slousch) considérait que les premiers juifs étaient arrivés avec les Phéniciens. Cette hypothèse est aujourd'hui mise à mal, car aucune trace archéologique, épigraphique ou autre ne permet d'attester un judaïsme pré-romain dans la région. Il s'implante tardivement, mais plus fortement que dans les autres provinces de l'Occident romain, et il est bien attesté au Bas-Empire[1].

Je ne suis même pas sûr que ces éléments aient leur place dans cet article : ils ne concernent pas spécifiquement Oran, mais plutôt les Origines des Juifs d'Afrique du Nord ou l'Histoire des Juifs en Algérie (que je vais lier de manière encore plus visible en début d'article).

• Chaoborus 19 janvier 2011 à 17:40 (CET)[répondre]

Bonsoir. Bien qu'auteur d'un des paragraphes retirés ce matin, j'acquiesse absolument. La légende que je corrigeais est un des "dadas" de l'auteur principal de l'article, qui la distribue sans retenue dans nombre d'articles oraniens.
Reste le problème principal: un paragraphe nommé "références", ouvert ce matin, reste vierge. En l'état, cet article est un magnifique TI. Je suppose que les informations très circonstanciées, et d'ailleurs très intéressantes, qu'il contient, proviennent bien de quelque part ? --Tmouchentois (d) 19 janvier 2011 à 19:37 (CET)[répondre]

Commentaires oiseux sur l'application du décret Crémieux[modifier le code]

Bonsoir. Les commentaires sur l'application du décret Crémieux, décret du 7 octobre 1874 (probablement le décret des 7-12 octobre 1871) paraissent eux-aussi inadaptés au sujet de l'article, s'ils ne sont pas tout simplement inexacts. Le décret Crémieux s'adresse aux Juifs indigènes des départements d'Algérie, départements étendus par un décret du même jour à la totalité des trois provinces. Le M'Zab n'en faisait donc pas partie. Je supprime cette partie, que je transfère ici.

Un décret du 7 octobre 1874 limite en conséquence la portée de la réforme. Il décide que seraient seuls citoyens français les israélites justifiant qu'ils sont nés en Algérie avant l'occupation ou nés de parents établis en Algérie au moment de l'occupation. Ce décret était irrégulier, puisqu'il prétendait déroger à un texte ayant force de loi. La jurisprudence l'a cependant appliqué. Les tribunaux ont aussi interprété le décret-loi de 1870 de façon restrictive, en statuant qu'il ne s'appliquait qu'à l'Algérie dans ses frontières de 1870. Les indigènes (M'Zab par exemple) sont donc des non-citoyens. Ce n'est que bien plus tard qu'ils seront assimilés et bénéficieront de la citoyenneté.

--Tmouchentois (d) 19 janvier 2011 à 21:24 (CET)[répondre]

Nouvelle amputation.[modifier le code]

Bonjour. Je retire un autre paragraphe, qui se révèle, à la lecture, n'avoir aucun rapport avec les Juifs d'Oran, mais qui pourrait éventuellement, si on pouvait le sourcer, servir à l'article sur l'expulsion des Juifs d'Espagne (une source en espagnol: Presencia de España en Oran, par Gregorio Sanchez Doncel, Toledo 1991 p.191).

Ils embarquent à Cadix et par le port de Santa Maria à destination d'Oran. 25 navires étaient commandés par le capitaine Pédro Carozon. Surpris devant la rade de Mers El-Kébir par le pirate Fragado, le plus craint des pirates de la Méditerranée, les Juifs ont négocié. Le rabbin Lévilla Cohen les représentait. En échange de 10 000 dinars ils obtiennent la permission de débarquer. N'ayant pas confiance en Fragado, ils lèvent l'ancre pour Melilla au milieu de la nuit. Huit bateaux font naufrage au cours d'une tempête. Il y a des morts parmi les voyageurs et parmi les équipages. Certains voyageurs survivants gagnent Carthage et 150 autres sollicitent le baptême. Le reste reprend la mer et connaît de nouvelles tourmentes le long de la côte espagnole. 400 se font chrétiens à Melilla tandis que d'autres groupes persévèrent dans leur malheureuse odyssée jusqu'à Asilah.

--Tmouchentois (d) 24 janvier 2011 à 14:29 (CET)[répondre]