Discussion:Jean Jaurès

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Je me souviens avoir lu deux vers très beaux d'une poète traitant de la mort de Jaurès, la fin était quelque chose comme "ce mort grave dans lequel s'engloutissait la paix", mais impossible de remettre la patte et sur l'artiste, et sur les vers... quelqu'un peut m'éclairer ? Mathieu G.

Même si tu es inactif depuis très longtemps,je te réponds, si un jour tu repasse par là. Apparemment c'est un extrait d'un poème d'anna de noailles intitulé la mort de jaurès, et qui a été publié en 1920 dans le recueil les forces éternelles.Voilà,voilà...--Lushie (d) 5 mai 2011 à 21:43 (CEST) J'avais pas vu que quelqu'un avait déjà répondu plus bas,sorry!--Lushie (d) 5 mai 2011 à 21:46 (CEST)[répondre]

Photographie : pas un cadeau ![modifier le code]

Quelle différence effrayante entre la phographie de Jaurès sur cet article et les deux qu'on trouve sur l'article anglophone correspondant. Vous êtes sûrs que vous n'auriez pas un document sur lequel il paraisse plus antipathique encore ? :-( 81.65.26.186 27 avril 2006 à 12:19 (CEST)[répondre]

Assassinat du 31 Juillet 1914[modifier le code]

"Il est 21h30. Jean Jaurès se trouve au "Café du Croissant", à l'angle de la Rue du croissant et de la Rue Montmatre. Il y a trois détonnations : deux balles lui perforent le crâne. L'assassin est Raoul Villain, un rémois de 24 ans, étudiant en archéologie à l'école du Louvre, et surtout adhérent de la Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine, groupement d'étudiants nationalistes. Depuis, le meilleur lycée de Reims porte le nom de Jean Jaurès." Je n'ai pas compris la logique de la dernière phrase, je l'ai par conséquent supprimer.

Citations à propos de Jaurès[modifier le code]

La citation de Claude Allègre me semble inutile si son intérêt n'est pas mis en exergue. Ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe quoi...

La poétesse Anna de Noailles célébra « ce héros tué en avant des armées... », « ce dormeur grave en qui s'engloutissait la paix »

Citations antisémites[modifier le code]

Je déplace ici ceci :

  • Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion. Discours au Tivoli en 1898.
  • Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c'est que, par l'usure, par l'infatigable activité commerciale et par l'abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique . (...) En France, l'influence politique des Juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s'exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l'argent. Ils tiennent une grande partie de de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n'ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici, ils ont, en plus d'un point, la double force de l'argent et du nombre. Article "La question juive en Algérie" du 1er mai 1895, publié dans La Dépêche.

Outre qu'il faudrait un minimum de référencement (mais c'est valable pour une bonne partie de l'article), je pense que ces citations hors de leur contexte (que j'ignore), tentent de laisser accroire je ne sais quoi d'anachronique vis à vis de l'antisémitisme. Mogador 21 mai 2007 à 05:31 (CEST)[répondre]

C'est toute la partie citations qui serait à virer, comme d'habitude. Mais celle-ci est effectivement particulièrement roublarde (voir ici pour un début de contextualisation.)--Loudon dodd 21 mai 2007 à 19:06 (CEST)[répondre]

La poétesse est Anna de Noailles. La citation sur les classes dirigeantes est un faux. Cf. le blog de François Fillon qui s'était laissé prendre. J'essaierai prochainement d'apporter les corrections nécessaires, sans empiéter bien sûr sur les débats possibles. Gilles Candar président de la Société d'études jaurésiennes

J'avais supprimé la fausse citation tirée de La dépêche de mai 1890 et elle a été aussitôt rétablie. Il est certain que cela ne sert à rien de corriger si des internautes malveillants interviennent et qu'en ce cas des démarches juridiques s'imposent. Il est triste de penser que des étudiants ou des lycéens se servent de sites aussi peu fiables que celui-ci. Gilles Candar, président de la société d'études jaurésiennes

Dans ce cas, il suffit de retirer la citation et de signaler dans le résumé de modification "citation fausse". Voir copier ici, en page discussion, la fausse citation. Celui qui cherchera à l'ajouter à nouveau, devra alors fournir une référence... ;)
Perdez pas courage, ce genre de problème finit toujours par se régler. --Veilleur réclamations 3 juin 2007 à 04:19 (CEST)[répondre]

J'ai sabré toutes les citations, cela rend sinon l'article trop long, sans apporter de connaissances au lecteur (pas de contexte). Pwet-pwet · (discuter) 15 septembre 2007 à 19:14 (CEST)[répondre]

Féminisme de Jaurès[modifier le code]

Il me semble dommage qu'il n'y ait pas de section sur le féminisme de Jean Jaurès. Je ne me sens pas capable d'en faire une, mais il me semble qu'elle serait nécessaire. Ce grand homme a mis sa crédibilité nationale et régionale pour défendre la cause féministe, par exemple dans La Dépêche de Toulouse en 1907, alors même que les radicaux-socialistes du sud-ouest étaient globalement hostiles au suffrage féministe. Son engagement féministe est une constante, et il tranche avec l'autre position socialiste, guesdiste, considérant alors le travail des femmes comme une concurrence déloyale ; et le suffrage féminin comme une menace cléricale envers la République. Il ne s'agit pas non plus de lui tresser des lauriers anachroniques : Jaurès est naturaliste, persuadé que la nature douce de la femme ferait d'elle, dotée de droits politiques, une force capable d'empêcher la guerre, de combattre l'alcoolisme, etc.

N'empêche que cette section me semble très nécessaire. Et qu'il faudrait étoffer cet article de Wikipédia. --Irfan (d) 8 février 2008 à 18:44 (CET)[répondre]

Incohérence[modifier le code]

A un moment dans l'article, jaurès est décris comme "profondément religieux" et pourtant, dans l'infobox, il est fait mention de son athéisme. Je suppose que l'une de ces affirmations est fausse mais je ne saurais pas dire laquelle.

Jaurès n'était pas athée, mais spiritualiste, c'est du moins ce que je lis dans Baubérot. Nam-Rebild (d) 26 avril 2011 à 15:04 (CEST)[répondre]

J'ai également été surpris de cette incohérence dans l'article, et en parcourant un peu les pages internet qu'on trouve sur Jaurès à propos de la religion, il me semble qu'il est à la fois très critique de l'institution chrétienne (qu'il accuse de légitimer les inégalités et d'empêcher la science et l'émancipation), très clair défenseur de la laïcité, mais à la fois aussi attaché à un spiritualisme, au message et à la personne du Christ. ça serait donc un sujet à approfondir avant de mettre l'étiquette "athée". Je serais donc pour retirer cet attribut de l'infobox et/ou qu'on approfondisse le sujet.

ami Jean Jaurès[modifier le code]

Bonjour, je cherche pour des affaires de généalogie un livre dans lequel Jean Jaurès mentionnerait "son ami Costet (Charles Eugène)". Le livre en question serait soit un fascicule ou un petit livre. La recherche est vaste donc si vous avez des pistes , je suis preneuse. Merci beaucoup.

Anticolonialisme[modifier le code]

Pourrait-on parler de l'anticolonialisme de Jean Jaurès ?

La force tranquille[modifier le code]

Jacques Séguéla avait trouvé la formule de la "force tranquille" dans un discours de Léon Blum. Mais en réalité Léon Blum l'avait empruntée à Jean Jaurès. C'est récemment que des historiens ont remarqué ce fait, mais je ne sais plus qui... Néanmoins un petit tour sur Google Books suffit à se prouver que l'expression est bien dans l'oeuvre de Jean Jaurès.

Des recommendations sur la bibliographie?[modifier le code]

Merci pour l'article. Est ce les auteurs et la communaute auraient des recommendations sur les meillieur livre sur Jaures et sa pensee? il'y a env. 20 livres sur Jaures dans la Bibliographie, et comme elles sont pas citees dans le texte, c'est difficile de decider ou commencer. Utilisateur:Marcin

Si c'est pour une première approche biographique, le livre de Jean-Pierre Rioux fera l'affaire. Bonne lecture, Gentil Hibou mon arbre 1 février 2012 à 19:19 (CET)[répondre]

A l'attention d'Horowitz et de son Annulation des modifications 79611937 de Ecosoq (d) «pas vraiment à sa place en intro, et formules simplistes (ce n'est pas lui qui crée la SFIO, par exemple).»

Bonjour d'abord à vous ! affirmation 1 : «formules non vraiment à leur place en Intro». Réponse : J'ai cru comprendre -source: Modèle Biographie Wikipédia- qu'il est recommandé d'expliquer en début de biographie les éléments qui font la notoriété de la personnalité concernée. En m'inspirant d'André Piettre ( voir référence citée) j'ai trouvé trois grandes idées forces. Pourquoi ne seraient-elles pas «à leur place» ? Sinon, merci de m'indiquer où les mettre ? affirmation 2: Idées simplistes . J'aurai préféré le qualificatif de «simplificatrices» ou de «imprécises» ... Dans un paragraphe d'introduction on peut s'empêcher d'être synthétique et la vue d'André Piettre me semble être efficace de ce point de vue ( avec citation de la référence , encore une fois. Mais Bon, si c'est ce que vous pensez des formules d'André Piettre ... Reste que je pense qu'on se prive d'une compréhension utile qui reflète bien les trois dimensions de l'apport de Jaurès. affirmation 3: Ce n'est pas lui qui crée la SFIO . Réponse: ce n'est pas ce qui est dit . En réponse à votre remarque au lieu de tout supprimer, on peut -dans le cadre de la démarche Wikipédia d'amélioration continue, progressive et collective- dire :« il contribue à regrouper » plutôt que « il regroupe ». Mais en tous cas son leadership est manifeste. A ce sujet voir l'article «socialisme» qui n'est pas d'une grande clarté sur ce point et que je livre à votre sagacité...

Votre page personnelle montre que vous avez le sens de l'humour (j'avoue tout) , donc de la nuance... Mais en l'occurence, N'avez vous pas eu un trait de plume un peu excessif ? Bien cordialement --Ecosoq (d) 10 juin 2012 à 10:48 (CEST)[répondre]

L'intro peut en effet être étoffée. Mais des trois éléments tels qu'ils étaient rédigés, aucun n'était vraiment exact. Mieux vaut pour cela se reporter aux ouvrages des spécialistes du socialisme d'avant 1914 et/ou des biographies de référence sur Jaurès.
Il y a donc bel et bien de la place pour améliorer cette introduction, mais en synthétisant ce qui est développé dans l'article et dans les textes d'historiens reconnus sur le sujet. Cordialement. --Horowitz (d) 12 juin 2012 à 11:54 (CEST)[répondre]

Intitulé du premier paragraphe[modifier le code]

L'intitulé du paragraphe, « 1859-1885 : Jeunesse à Castres dans le sud du Tarn », en remplacement de « 1859-1885 : Jeunesse et formation », ne correspond pas au contenu de ce dit paragraphe, qui traite aussi des études de Jean Jaurès à Paris, de son mariage et de ses débuts professionnels à Albi, puis à Toulouse. D'autre part, il est inutile de répéter dans ce titre la mention de Castres, qui figure déjà dans l'introduction et dans le début du premier paragraphe. C'est pourquoi j'annule cette modification pour revenir à l'ancien intitulé : « 1859-1885 : Jeunesse et formation », qui résume plus fidèlement le contenu de ce paragraphe. Cordialement — Papier K (d) 13 juin 2012 à 05:54 (CEST)[répondre]

Jaurès est née à Castres dans le Tarn, inscrire jeunesse et formation de Jaurès à Castres est nécessaire car il étudia au Collège à Castres avec son frère et il naquit tout près du centre-ville. Ses parents vivèrent à Castres et il est très important de rappeller ses origines sud-tarnais qui ont tendance à être occulter ou minimiser. (Message déposé par Roudière le 18 juin 2012 à 23:13)

« tendance à être occulter ou minimiser. » ?
La mention de sa naissance à Castres figure dès l'introduction, en première ligne de l'article. Puis le rappel de son lieu de naissance est fait dans la première phrase du premier paragraphe. Ce paragraphe précise de plus l'origine tarnaise de sa famille. Enfin la première illustration montre la statue de Jean Jaurès à Castres, et précise une fois encore qu'il s'agit de son lieu de naissance. Quatre fois en moins de dix lignes, ce n'est pas suffisant ? — Papier K (d) 20 juin 2012 à 10:26 (CEST)[répondre]

Incohérence[modifier le code]

Dans le début de l'article il est dit que Jaurès est connu pour son pacifisme..

Dans un article sur Wikipedia, sur l'affaire Dreyfus, je cite "Jean Jaurès regrette la douceur de la peine dans une adresse à la Chambre, et écrit : « un troupier vient d'être condamné à mort et exécuté pour avoir lancé un bouton au visage de son caporal. Alors pourquoi laisser ce misérable traître en vie ? » Clemenceau, dans La Justice, fait une remarque similaire" (Référence n°82)— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.39.92.43 (discuter), le 26 août 2012 à 15:02 (CEST)[répondre]

Section « Jean Jaurès, les socialistes et l'antisémitisme »[modifier le code]

Cette section me paraît à revoir. Elle ne s'appuie sur aucune source documentaire, et ce que je peux lire dans l'immédiat ne confirme pas ce qui y est écrit, loin de là. Je n'ai pas le temps d'approfondir ni de rédiger tout cela, mais il faudrait se reporter par exemple à:

  • Gilles Candar, « le cas Jaurès », dans Gilles Manceron (et al.), Etre dreyfusard hier et aujourd'hui, Presses universitaires de Rennes, 2009, 551 p. (ISBN 978-2753509474), p. 385 et suiv.
  • Michel Dreyfus, L'antisémitisme à gauche: Histoire d'un paradoxe de 1830 à nos jours, La Découverte, 2010, (ISBN 9782707159830), particulièrement la section « Jean Jaurès  : quelques préjugés avant la défense de Dreyfus »

Ce dernier auteur, qui s'appuie notamment sur Candar, précise que Jaurès entretient avec Drumont des rapports publics qui restent « relativement cordiaux » jusqu'en 1897, que les propos tenus en Algérie en 1895 seraient le « point culminant de ses « équivoques » face à l'antisémitisme » mais que l'on relève par la suite d'autres propos « qui nous étonnent aujourd'hui », que ceux-ci relèvent essentiellement de la vision catholique traditionnelle, et enfin qu'« en définitive, la haine de l'antisémitisme ne semble pas avoir joué un rôle « déterminant » dans son engagement en faveur de Dreyfus  ». --OlsenCrave (d) 12 juin 2013 à 07:05 (CEST)[répondre]

Il faut effectivement reprendre cette section, mais puisqu’il y a des sources et que cela constitue un sujet relativement important pour les personnalités politiques de l’époque, il faut impérativement la conserver. Celette (d) 12 juin 2013 à 18:56 (CEST)[répondre]
La question n'est pas de savoir si tel ou tel contributeur veut anecdotiquement la supprimer. Le problème est que le contenu de cette section est une somme de contre-sens flagrants au vue des sources et que le tout est à recycler. C'est tout de même plus important que les anicroches traditionnelles entre quelques contributeurs. --OlsenCrave (d) 22 juin 2013 à 11:47 (CEST)[répondre]

Pour information GIlles Candar à déjà abordé le sujet lors d'une conférence, son intervention est disponible sur le site Jaurès.infos que vous citez dans ce Wiki.

Cette section hypertrophiée est soit non sourcée, soit sourcée avec des tribunes d'opinion parue sur FigaroVox, donc pas du niveau de qualité attendu. Elle fait double emploi avec la section l'affaire Dreyfus. On voit y réapparaitre de fausses citations, et des citations hors contexte signalées depuis 2007 (voir citations antisémites, en début de PDD). La section n'ayant pas été recyclée il serait temps de la retirer, le temps qu'une rédaction de bon niveau soit mise au point, si réellement la section sur l'affaire Dreyfus n'est pas suffisante. Abnihil (discuter) 31 juillet 2014 à 09:41 (CEST)[répondre]

Copie de la section :

Section à retravailler, et il y a déjà un bandeau de recyclage. C'est ici que nous devons en discuter, au lieu de l'y rapatrier arbitrairement. Celette (discuter) 31 juillet 2014 à 18:15 (CEST)[répondre]
La retravailler comment, qui ? Problème qui date de 2007 on dirait. Discuter de quoi ? Quelles réponses ou solutions aux remarques ci-dessus ? Abnihil (discuter) 31 juillet 2014 à 18:49 (CEST)[répondre]
Ces prises de position de Jaurès ont bien eu lieu, ces polémiques ont bien existé. Recycler une section, la réorganiser, ce n'est pas passer le bulldozer dessus. Celette (discuter) 1 août 2014 à 19:08 (CEST)[répondre]

Il existe en particulier deux articles assez clairs sur ce sujet. Gilles Candar, Jaurès et l'antisémitisme. http://www.jaures.info/dossiers/dossiers.php?val=23_jaures+lantisemitisme

Madeleine Reberioux, L'engagement de Jaurès dans l'Affaire Dreyfus. http://www.jaures.eu/ressources/sur_jaures/lengagement-de-jaures-dans-laffaire-dreyfus-m-reberioux/

Peut-être pourrait-on au moins reprendre et enrichir cette section à l'aune de ces deux articles.— Le message qui précède a été déposé par Tamaris (d · c), le 25 décembre 2014 à 23:40 (CET). Il est recommandé de signer en cliquant sur Exemple du bouton signature ce qui ajoutera les quatre tildes de signature (~~​~~).[répondre]

Jean Jaurès, les socialistes et l'antisémitisme[modifier le code]

{{section à recycler}} Jaurès fréquente des amis sans distinction d’origine ou de religion. Il est possible de relever un prompt dédain à l’égard des menées antisémites de socialistes : dès 1890, comme le relève Jórdi Blanc, il les dénonce comme de « faux socialistes », socialistes « de château et de sacristie », et les qualifie en termes particulièrement sévères : « charlatans de la réaction et du boulangisme », « singes malfaisants ». De même, Drumont, l’auteur à succès en 1886 de La France juive, est constamment moqué par Jaurès, qui l’appelle par antiphrase « psychologue de génie » ou « profond sociologue » et le prend manifestement et régulièrement pour un vrai imbécile. Il avait condamné le racisme et l’antisémitisme dès le 2 juin 1892, dans son article de La Dépêche de Toulouse intitulé « La question juive » :

Je n’ai aucun préjugé contre les Juifs : j’ai peut-être même des préjugés en leur faveur, car je compte parmi eux, depuis longtemps, des amis excellents qui jettent sans doute pour moi un reflet favorable sur l’ensemble d’Israël. Je n’aime pas les querelles de race, et je me tiens à l’idée de la Révolution Française, si démodée et si prudhommesque qu’elle semble aujourd’hui : c’est qu’au fond il n’y a qu’une race, l’humanité.

Par ailleurs, dans ce même article, Jaurès, qui est profondément religieux, insiste sur les racines juives du socialisme, écrivant notamment ceci :

D’ailleurs, la race juive est par certains côtés très grande : c’est le prophétisme juif qui a fondé l’idée du droit et de l’universelle solidarité; il a rêvé la fraternité de tous les hommes, la fraternité même des hommes et des bêtes, le lion couchant sur la paille fraîche à côté de l’agneau; il a affirmé le droit et prêché, au profit des spoliés, la révolution sociale, si bien que c’est surtout dans le prophétisme juif qu’on peut trouver la condamnation de la finance juive; et il n’est pas aussi étrange qu’il paraît d’abord que ce soient des socialistes d’origine juive, Lassalle et Marx, qui aient fait la critique la plus puissante et la plus âpre du capital.

Cette critique de l'antisémitisme, présente dès 1892, poussera Jaurès à devenir viscéralement dreyfusard. Le 26 décembre 1894, il écrit pourtant dans La Dépêche de Toulouse : « On a surpris un prodigieux déploiement de la puissance juive pour sauver l'un des siens. […] Dreyfus livrait des documents secrets pour de l'argent, voilà tout ».

Une semaine après le « J'accuse » de Zola, il fait souscrire aux députés socialistes une position neutre face au cas Dreyfus : « si les capitalistes juifs, après tous les scandales qui les ont discrédités pouvaient démontrer à propos d'un des leurs qu'il y a erreur judiciaire (…), ils chercheraient dans cette réhabilitation directe d'un individu de leur classe, la réhabilitation indirecte de tout le groupe judaïsant (…). Ils iraient laver à cette fontaine toutes les souillures d'Israël »[1]

Puis il changea d'avis sur le sujet et écrit pour sa défense en 1898 dans Les Preuves : « Il n'est plus un officier ni un bourgeois : il est dépouillé, par l'excès même du malheur, de tout caractère de classe »[2].

Toutefois, dans « La question juive en Algérie », 1er mai 1895, La Dépêche (cité par Michel Winock, La France et les Juifs, Seuil, 2004), Jaurès déclare : « Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c’est que, par l’usure, par l’infatigable activité commerciale et par l’abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique . [...] En France, l’influence politique des Juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s’exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l’argent. Ils tiennent une grande partie de de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici, ils ont, en plus d’un point, la double force de l’argent et du nombre ».

Dans un discours au Tivoli, en 1898 (cité par B. Poignant, Ouest-france, 13 décembre 2005), il déclare également : « Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu’elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion ».

  1. Bernard Carayon, « La gauche a-t-elle kidnappé Jaurès ? », mercredi 30 juillet 2014 [1]
  2. Guillaume Perrault, « Kerviel, nouveau Dreyfus : la faute de Mélenchon », Le Figaro, mercredi 21 mai 2014, page 17.

Probléme avec les elections de 1898[modifier le code]

L'engagement pour Dreyfus est décrit comme résultant de la révelation du faux Henry. En suite, on dit que cet engagement est une des causes de la défaite electorale de Jaurès en 1898. Mais la chronologie de cette explication ne marche pas, parce que les élections se déroulent avant de la revelation du faux Henry. Veulliez m'excuser pour mon français.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 151.40.122.2 (discuter), le 22 mai 2014 à 19:25 (CET)[répondre]

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

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