Discussion:Ravachol
Bonjour,
je m'interroge sur le parti-pris d'une phrase de cette page : "[sa particiapation au] meurtre, reconnu par Ravachol, de l'ermite de Montbrison est la conséquence avouée de la misère dans laquelle Ravachol se démenait"
Je pense que dit comme ça, le meurtre en question s'en trouve quasi légitimé, ce qui ne me paraît pas très acceptable. Au moins faudrait-il fournir plus d'informations sur cet ermite de Montbrison, et le pourquoi de son assassinat.
Merci de préciser.
- Ravachol a avoué que c'était une des motivations de son acte. Wikipédia se doit d'être au-delà des parti-pris et de relater les explications de Ravachol, sans les condamner, ni les légitimer. La section pourrait effectivement être plus fournie, c'est un acte essentiel dans le cheminement de Ravachol. (:Julien:) ✒ 5 mai 2007 à 19:34 (CEST)
Clichy[modifier le code]
la relation des événements de Clichy me semble partisane. C'est dans un bistrot, où les anarchistes s'étaient arrêtés que l'échauffourée a commencé, lorsque trois policiers, armés de sabres, se sont retrouvés face à une vingtaine d'anarchistes armés de pistolets. Les trois anarchistes furent arrêtés par des renforts de gendarmerie. Dans la mêlée trois policiers furent gravement blessés mais aucun anarchiste ne le fut. (voir Pierre Bouchardon : Ravachol et Cie).
- Votre version le semble tout autant. D'autant que Bouchardon est tout sauf neutre (juge & parti). La police n'est pas intervenue pour interpeler des militants anarchistes en marge d'une manifestation mais pour faire retirer par la force un drapeau rouge. Le résultat est connu (voir Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en france, Ravachol et les anarchistes, etc.) cordialement, anthena 9 octobre 2007 à 18:12 (CEST)
Portrait[modifier le code]
Le portrait illustrant l'article est noté comme datant de 1871. Si il est né en 1859, cela lui ferait 12 ans, ce qui n'est visiblement pas le cas. Si quelqu'un sait effectivement de quand date ce portrait, merci de corriger ça.
- Ah oui, bonne remarque. Par contre le site de la BNF indique explicitement la date de 1871. C'est une photo lors de son arrestation donc je dirais 1892 mais ce n'est qu'une estimation. Je retire la mention en attendant confirmation (j'ai des doutes sur la possibilité de remonter au dela du site de la BNF). (:Julien:) ✒ 6 mars 2008 à 13:20 (CET)
Citations[modifier le code]
« Si tu veux être heureux
Nom de dieu
Pends ton propriétaire,
Coup' les curés en deux
Nom de dieu
Fous les églis' par terre
Sang-dieu!
Et l'bon dieu dans
la merde. »- Le père Duchêsne, chanson chantée le matin de l'exécution de Ravachol à Montbrison le 11 juillet 1892.
Tirées de sa déclaration lors de son procès :
- « Si je prends la parole, ce n'est pas pour me défendre des actes dont on m'accuse, car seule la société, qui, par son organisation, met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. En effet, ne voit-on pas aujourd'hui dans toutes les classes et dans toutes les fonctions des personnes qui désirent, je ne dirai pas la mort, parce que cela sonne mal à l'oreille, mais le malheur de leurs semblables, si cela peut leur procurer des avantages. »
- « Que peut-il faire celui qui manque du nécessaire en travaillant, s'il vient à chômer ? Il n'a qu'à se laisser mourir de faim. Alors on jettera quelques paroles de pitié sur son cadavre. C'est ce que j'ai voulu laisser à d'autres. J'ai préféré me faire contrebandier, faux-monnayeur, voleur, meurtrier et assassin. J'aurais pu mendier : c'est dégradant et lâche et même puni par vos lois qui font un délit de la misère. Si tous les nécessiteux, au lieu d'attendre, prenaient où il y a et par n'importe quel moyen, les satisfaits comprendraient peut-être plus vite qu'il y a danger à vouloir consacrer l'état social actuel, où l'inquiétude est permanente et la vie menacée à chaque instant. »
- « On finira sans doute plus vite par comprendre que les anarchistes ont raison lorsqu'ils disent que pour avoir la tranquillité morale et physique, il faut détruire les causes qui engendrent les crimes et les criminels : ce n'est pas en supprimant celui qui, plutôt que de mourir d'une mort lente par suite de privation qu'il a eues et aurait à supporter, sans espoir de les voir finir, préfère, s'il a un peu d'énergie, prendre violemment ce qui peut lui assurer le bien-être, même au risque de sa mort qui ne peut être qu'un terme à ses souffrances. »
- « Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est difficile à réaliser ! Il suffirait d'établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et où chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins. Alors on ne verra plus des gens comme l'ermite de Notre-Dame-de-Grâce et autres mendier un métal dont ils deviennent les esclaves et les victimes ! On ne verra plus les femmes céder leurs appâts, comme une vulgaire marchandise, en échange de ce même métal qui nous empêche bien souvent de reconnaître si l'affection est vraiment sincère. »
- « Oui, je le répète : c'est la société qui fait les criminels, et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer la société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes ; et votre œuvre, en s'attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n'est votre justice qui s'amoindrit à punir les effets. »
- « J'ai travaillé pour vivre et faire vivre les miens ; tant que ni moi ni les miens n'avons trop souffert, je suis resté ce que vous appelez honnête. Puis le travail a manqué, et avec le chômage est venue la faim. C'est alors que cette grande loi de la nature, cette voix impérieuse qui n'admet pas de réplique : l'instinct de la conservation, me poussa à commettre certains des crimes et délits que vous me reprochez et dont je reconnais être l'auteur. »
- « Jugez-moi, messieurs les jurés, mais si vous m'avez compris, en me jugeant jugez tous les malheureux dont la misère, alliée à la fierté naturelle, a fait des criminels, et dont la richesse, dont l'aisance même aurait fait des honnêtes gens !»
- « Une société intelligente en aurait fait des gens comme tout le monde ! »
- " Vive la Ré..." Le couperet tombe. On ne saura pas s'il voulait dire "la République" ou "la Révolution"...
— Cordialement, Anthena 少女革命[miaou?]★Ⓐ♀, Planète Terre, 15 mai 2008 à 17:10 (CEST)
Pas terminé[modifier le code]
Je rencontre un problème avec une source que j'ai égarée Du coup il m'est difficile de terminer sans risque de bourde et d'approximation. Je corrige cela dès que possible — Cordialement, Anthena 少女革命[miaou?]★Ⓐ♀, Planète Terre, 10 juin 2008 à 04:57 (CEST)
- Bon, plusieurs erreurs et imprécision relevées dans cet article -> correction très prochainement ^^
je pense avoir la référence du "vol de la tête de Ravachol" :[modifier le code]
http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-leopard-sur-le-garrot-chroniques-d-un-medecin-nomade_813481.html et http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article265
Vol de la tête de Ravachol[modifier le code]
Bonjour,
J'ai lu les chroniques d'un médecin nomade de Jean-Christophe Rufin et j'ai pensé ajouter une ligne au paragraphe sur le vol de la tête de Ravachol.
Cordialement,
Plieuse (d) 26 septembre 2012 à 14:10 (CEST)
Nom de Ravachol[modifier le code]
Koënigstein est l'orthographe choisie dans cet article, ce n'est pas celle de l'état-civil. Sur l'acte de naissance son nom est François Claudius Ravachol car fils naturel de Marie Ravachol. Sa naissance est légitimée par le mariage de sa mère avec Jean Adam Koningstein né aux Pays-Bas. Cette orthographe se retrouve sur l'acte de mariage de son frère Henry ainsi que sur son propre acte de décès. Dans de très nombreux articles cette erreur est commise. J'ai préféré intervenir sur la page de discussion avant de procéder à la correction. --Condor42 (discuter) 20 janvier 2014 à 08:36 (CET)
- Mon Larousse donne « François-Auguste Kœnigstein ». Je ne sais pas d'où sort Auguste mais la graphie du nom n'est pas non plus la même. Le Maitron donne « KOENIGSTEIN » (sans trop savoir si leurs majuscules sont accentuées ou non). Quant à l'état-civil, j'ai peur que ce soit assez peu fiable si ce n'est pas repris par un historien. Cordialement, (:Julien:) ✒ 25 janvier 2014 à 12:29 (CET)
Je souscrits à cette remarque. Écrire, dans Wikipédia qui se veut rigoureux, que son nom de naissance est "François Claudius Koënigstein" est une grossière erreur. Il est né François Claudius Ravachol et a été légitimé sous le nom de "Koningstein", avec 3 "n" et pas de trémas, c'est parfaitement clair dans le registre des naissances de Saint-Chamond (http://www.archinoe.net/cg42/visualiseur/visu_affiche.php?PHPSID=be5515d41ee5d7baf613980f17b02d4c¶m=visu_0&page=1# - page 17).
On notera que le mot "Roi" se traduit en Néerlandais par "Koning" et non par "König" ou "Koenig", qui est de l'Allemand. E.Polti (discuter) 12 janvier 2016 à 19:09 (CET)
Mythe et postérité[modifier le code]
Bonjour Je crois qu'il serait bien d'ajouter une mention du perroquet Ravachol. Duncan Robertson --107.159.26.34 (discuter) 6 juin 2021 à 03:05 (CEST)
Le perroquet Ravachol (Loro Ravachol es) vit à Pontevedra, en Espagne au tournant du 20e siècle. Il appartient au pharmacien Perfecto Feijoo qui attirait à sa commerce les notables de la ville pour les tertulias (réunions informelles) de la promotion de la musique et autres aspects de la culture gallicane. Le caractère affirmé et les libertés d'expression du perroquet inspirent son nom Ravachol d'après l'anarchiste parisien désinvolte. Il amuse visiteurs et passants avec la verve de ses propos en galacien et devient l'animal de compagnie de toute une ville. Une veillée civique suit sa mort. Il est enterré le mercredi des Cendres 1913. Depuis 1985 la carnaval de Ponteverda remémore la veillée et funérailles du perroquet Ravochol. Le perroquet Ravachol devient le symbole du carnaval. Une statue par José Luis Penado (2006) démarque maintenant le lieu de la veillée annuelle sur la place de l'église de la Vierge Pèlerine.
Je crois que trois liens s'imposent - un pour le perroquet Ravachol[1], un autre pour la ville Pontevedra[2] dont le perroquet est symbole et un 3e pour son propriétaire, Don Perfecto Feijoo[3]. À ce moment le dernier lien est seulement disponible en espagnol. C'est ici qu'on comprend la chimie sociale qui permet à une simple, bien que original, animal de compagnie à devenir un symbole civique. Son maître est un personnage influent aussi!
Les sources se trouvent dans les liens suivants: 1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Perroquet_Ravachol 2. Voir Fêtes païennes et Monuments commémoratifs et statues https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontevedra 3. https://es.wikipedia.org/wiki/Perfecto_Feijoo
- Emmanuel de Waresquiel, Le Siècle rebelle. Dictionnaire de la contestation au XXe siècle, Larousse, 1999.
- Article du projet Anarchisme d'avancement BD
- Article du projet Anarchisme d'importance élevée
- Article du projet Criminologie d'avancement BD
- Article du projet Criminologie d'importance moyenne
- Article du projet Droit d'avancement BD
- Article du projet Droit d'importance faible
- Article du projet Paris d'avancement BD
- Article du projet Paris d'importance faible
- Article du projet Politique française d'avancement BD
- Article du projet Politique française d'importance faible