Discussion:Victor Trimondi

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Traduction douteuse[modifier le code]

Sous l'en-tête « Critiques », on peut lire ce paragraphe : « D'après Martin Brauen, le livre, L'ombre du Dalai Lama, des Trimondi met en avant des déclarations « absurdes et confuses à l'extrême » fondées sur des preuves et sources circonstancielles et discutables (dont des « experts » non nommés, et des adresses Internet anonymes)[1]. »

  1. (en) Martin Brauen, Renate Koller et Markus Vock (trad. Martin Willson), Dreamworld Tibet : western illusion [« Traumwelt Tibet »], Trumbull, CT, Weatherhill, , 284 p. (ISBN 978-0-834-80546-0), p. 61 et 80-81.

On y découvre une citation en français qui laisse songeur, en particulier la section « des déclarations [...] fondées sur des preuves et sources circonstancielles et discutables », section qui sent le contresens de mot et le faux-sens . L'origine en est le livre de Martin Brauen, mais la phrase de départ en anglais n'est pas donnée. Il n'y a pas de lien non plus vers l'ouvrage lui-même. En l'absence de la phrase d'origine, et au vu des traductions douteuses (« preuves » et « circonstancielles »), il convient de retirer ce paragraphe qui casse du sucre sur le dos des Trimondi depuis le 9 décembre 2010. --Elnon (discuter) 23 avril 2017 à 11:48 (CEST)[répondre]

Pas le 9 décembre 2010, le 2 juin 2010. Je partage l'avis d'Elnon qu'une source plus précise (citation) est requise, sans quoi ce passage devrait être retiré. Il serait peut-être bon de notifier l'auteur du passage (Notification Rédacteur Tibet :) pour l'inviter à fournir une référence.--Tiger Chair (discuter) 23 avril 2017 à 11:56 (CEST)[répondre]

J'ai effectué une recherche supplémentaire concernant les spécialistes s’étant penchés sur les ouvrages des époux Trimondi:

Daniel Weidner (de), directeur adjoint du Zentrum für Literatur- und Kulturforschung, dans literaturkritik.de, au sujet du livre "Guerre des religions - politique, croyance et terreur à l'heure de l'Apocalypse":

  • "Naturellement les sources pour une telle entreprise ne sont pas scientifiques, mais de nature plus élgère, le livre cite aussi en grande quantité des sources de presse et tirées d'Internet.
  • "Cela n'est pas nécessairement problématique, mais nous rend cependant méfiant lorsque des déclarations de Sabine Christiansen (un présentatrice TV) sont cité sans commentaire au côté de thèses scientifiques"
  • "De manière générale, le livre ne va que rarement en profondeur et ne pas pas d'analyse critique de ses sources"
  • "En dehors du manque de distance critique vis-à-vis de ses sources, les auteurs manquent également d'une base théorique"
  • "Les auteurs se dirigent à mesure que le livre avance de manière toujours plus évidente vers une polémique générale sur les religions, et non plus uniquement sur l'apocalypse
  • "le lecteur finit lentement par en avoir la nausée, car partout l'Apocalypse semble être à l'oeuvre: elle n'est pas seulement au cœur de toutes les religions, mais aussi de phénomènes profanes comme la politique étrangère américaine"
  • "Seule un changement de cap radical peut encore nous sauver de ce danger planétaire, ainsi le discours sur l'apocalypse se transforme lui-même en un discours apocalyptique, en la proclamation d'un combat universel entre le Bien et le Mal."
  • "Ce sentiment est confirmé par un coup-d'oeil à la page internet des auteurs: on y découvre dans toutes les personnes décrites, du pape Benoît au dalaï-lama, le noyau d'une idéologie apocalyptique"
  • "Manifestement les auteurs se sont tellement fourvoyé dans leur "matrice apocalyptique" universelle que les forces opposées, les "Bons" auxquels le livre ne cesse d'appeler, en ressortent pâlots"
  • "Pour l'exprimer de manière modérée, on peut conclure que pour rassembler avec autant d'acharnement ces informations obscures, leurs auteurs doivent également se sentir investis d'une mission.

Rüdiger Sünner (de), journaliste et auteur, au sujet du livre "L'ombre du Dalaï-lama -magie et politique dans le bouddhisme tibétain", sur son site personnel:

  • "Même si on a reproché au livre de certains manques (mélange de sources sérieuses et obscures, raccourcis faisant perdre le sens de la citation, collage de citations, méconnaissance des langues tibétaines et sanskrite, etc.), il contient suffisamment de matériel, pour au moins défendre une thèse principale: l'occident affamé d'ésotérisme a jusqu'à présent plutôt idéalisé le bouddhisme tibétain plutôt que de le questionner de manière critique"

Dr Karl-Heinz Golzio, chercheur et enseignant à l'Université de Cologne (Institute for Indology and Tamil Studies), au sujet de "Hitler - Buddha - Krishna Une alliance funeste, du Troisième Reich à aujourd´hui", reproduit sur le site http://info-buddhismus.de/Trimondi-Hitler-Buddha-Krishna-Rezension-Golzio.html (chaque point est décortiqué de manière détaillée) :

  • "Les auteurs aimeraient démontrer que ces religions (ou tout au moins certains courants de ces religions) étaient (et sont) militaristes dans leur structure fondamentale"
  • "Au premier abord, l'ouvrage donne l'impression d'un travail minutieux et que toutes les affirmations que l'on y trouve sont confirmées par des références sourcées. Cette impression s'évapore aussitôt que l'on questionne et compare quelques-unes des affirmations avec les sources mentionnées.
  • "Cela commence rapidement avec une affirmation qui ne concerne même pas un contenu idéologique disputé, mais une simple impossibilité historique. (...) cet exemple démontre que les Trimondi ne possèdent pas de connaissances même superficielles en histoire, et qu'il faut compter avec d'autres déficiences de ce type. "
  • "D'autre part, cela montre également que même des éléments sourcés (indépendamment de la véracité de la source), ne sont pas une garantie que les auteurs les ont reproduites de manière correcte. "
  • "(…) les Trimondi n’ent font pas une représentation correcte, probablement parce qu’ils ne l’ont pas mieux compris eux-mêmes"
  • "Particulièrement sidérante est l’affirmation, selon laquelle Himmler se serait forgé de bonnes connaissances du bouddhisme à travers la lecture du roman de (…)
  • "D’autre part, on ne peut que conseiller aux Trimondi de vraiment lire la biographie du buddha de Hermann Olderberg (1854-1920), au lieu de citer cet autre sous le faux prénom de Serge dans une note de bas de page : leur caissette de notice a dû se mélanger car ils l’ont de toute évidence confondu avec le mongoliste russe Serge Oldenberg (1867-1934). Or, dans le livre d’Oldenberg, on trouvait déjà longtemps avant (…)"
  • "Problématique est cependant la tentative de démontrer une parenté spirituelle entre la culture de l’Inde antique et des Nazis. Sur ce point, (…) la phrase (…) trahit la construction arbitraire des auteurs"
  • "ces « experts en sagesse orientale » se révèlent être dotés d’une connaissance très limitée, qui fait abstraction d’une partie de l’histoire indienne, ou alors ils ne la connaissent tout simplement pas (….)"
  • "Sur ce point, tant les milieux d’extrême droite que les Trimondi font de faux jugements, car il absolutisent leur vision du monde sur la base d’une sélection limitée de textes.

Koenraad Elst, orientaliste et indologue belge, dans Return of the Swastika: Hate and Hysteria Versus Hindu Sanity, Arktos Media Ltd, New Delhi 2007, (ISBN 9788185990798):

  • "En 2002, l’ancien auteur et éditeur maoiste Herbert Röttgen et sa femme Mariana, une violoniste et historienne de l’art, utilisant le double pseudonym de Victor et Victoria Trimondi, sortirent un livre intitulé Hitler - Buddha - Krishna Une alliance funeste, du Troisième Reich à aujourd´hui: (…) Le couple Trimondi a également attiré l’attention avec un certain nombre de livres explorant ce qu’ils appellent la face encline à la violence du bouddhisme et de l’hindouisme. C’est cet aspect des philosophies orientales – l’imagerie des demi-dieux annihilant les ennemis sans pitié pour créer un nouvel ordre terrestre – qui fascinait Hitler comme jeune homme et qui continue de fasciner les jeunes néo-Nazis facilement impressionnables, disent les auteurs. Une recherche Internet rapide des sites néo-Nazi révèle aucun intérêt particulier pour Krishna ou le Bouddha. (…) Je n’ai jamais vu la moindre référence à Krishna ou à Bouddha dans aucun des articles et documentaires sur les néo-Nazi que j’aie pu voir. "

István Keul, professeur en Sciences des religions, université de Bergen, Norvège, dans Transformations and Transfer of Tantra in Asia and Beyond, Berlin/Boston: de Gruyter, 2012

  • "Victor et Victoria Trimondi sont d’anciens sympathisants du bouddhisme tibétain et du dalaï-lama. Ils étaient en quête d’une religion promouvant l’égalité des genres et incorporant « l’éros dans l’espace sacré ». Ils pensèrent avoir finalement trouvé ce qu’ils cherchaient dans le bouddhisme tibétain, et en particulier dans le tantrisme. Cependant, après une étude intensive des systèmes tantriques du bouddhisme et des politiques du dalaï-lama, ils tournèrent le dos au bouddhisme tibétain, se sentant déçus et trompés comme ils le confièrent dans un entretien. (…) Aujourd’hui, les Trimondis sont parmi les opposants principaux au bouddhisme tibétain dans les pays germanophones. En tenant compte de cela, il n’est donc pas surprenant que leur description du bouddhisme tibétain et de l’un de ses textes tantriques importants soit loin d’être neutre ou équilibrée. "

Elnon a contesté le bien-fondé de l’insertion dans Wikipédia de la critique de Martin Brauen en affirmant que cette « citation dont l'insertion dans Wikipédia ne vise qu'à assassiner la réputation de l'auteur ». Une analyse plus exhaustive des commentaires d’autres spécialistes au sujet des ouvrages des Trimondi démontre que tous adressent une critique similaire, et mettent en garde contre la multiplication de citations tronquées, tirées de leur contexte ou mal traduites dans les écrits des Trimondi. Dans la page de discussion Taktser, il a été recommandé (par 3 contributeurs sur 4) de ne pas utiliser les Trimondi comme source pour des éléments historiques, mais de se référer directement aux sources premières afin de permettre dans vérifier le contenu.--Tiger Chair (discuter) 24 avril 2017 à 08:43 (CEST)[répondre]

Je tâcherai de retrouver la citation de l'ouvrage de Brauen, qui me semble en effet en accord avec les critiques que vous citez. --Rédacteur Tibet (discuter) 24 avril 2017 à 19:49 (CEST)[répondre]