En Dieu mon espérance et mon espée pour ma défense

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En Dieu mon espérance et mon espée pour ma défense
Première page de la partition
Première page de l'édition originale
(Almanach de l'escrime, 1889).

Genre Pièce pour piano
Nb. de mouvements 1
Musique Albéric Magnard
Dates de composition 1888

En Dieu mon espérance et mon espée pour ma défense est une œuvre musicale pour piano seul d'Albéric Magnard, composée en novembre 1888[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

En Dieu mon espérance et mon espée pour ma défense est écrit par Magnard alors qu'il est encore étudiant au Conservatoire de Paris, en 1888, et connaît deux éditions : une première dans l'Almanach de l'escrime[2] en février 1889, la seconde comme reproduction dans Le Figaro du 6 mars 1889[3],[note 1].

La partition est dédiée au maître d'armes Arsène Vigeant, professeur d'escrime et ami de Magnard[4].

Analyse[modifier | modifier le code]

Page du Figaro contenant la partition.
Page du Figaro du 6 mars 1889 avec en reproduction la partition complète de Magnard.

L’œuvre est en un seul mouvement mais comprend plusieurs sections contrastées.

Le premier biographe de Magnard, Gaston Carraud, qualifie ainsi la partition de « petit poème descriptif » et loue la première partie en forme de prière, « un fort beau choral, réalisé rigoureusement à quatre parties »[5].

Vient ensuite un « allegro tumultueux, informe, qui semble dépeindre les péripéties d'un combat singulier, encadré par les fanfares du champ clos ; l'ennemi abattu, le choral reparaît en action de grâce pour finir »[5].

Le critique musical constate alors que dans cette partition de jeunesse « l'on reconnaît déjà là l'instinct constructeur de Magnard »[5].

Charles Darcours confirme dans Le Figaro que « la composition a pour but de retracer – autant que nous croyons l'avoir comprise – les péripéties d'un combat singulier, d'un jugement de Dieu »[6].

Quant à Guy Sacre, il considère la pièce comme une « œuvrette de circonstance, où un allegro mouvementé décrit un combat singulier, encadré de deux volets en forme de choral, pour servir tour à tour de méditation et d'action de grâces »[7].

La durée moyenne d'exécution de l’œuvre est de cinq minutes environ[8].

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À cette époque, le père d'Albéric Magnard, Francis Magnard, est rédacteur en chef du Figaro.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Simon-Pierre Perret, « Albéric Magnard », sur www.musimem.com (consulté le )
  2. « L'Almanach de l'escrime / par Vigeant, maître d'armes à Paris ; dessins de Frédéric Régamey », sur Gallica, Paris, Maison Quantin, (consulté le ), p. 109-116
  3. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ), p. 8
  4. « "En Dieu mon espérance et mon espée pour ma défense" », sur Albéric Magnard (consulté le )
  5. a b et c Gaston Michel Carraud, La vie, l'oeuvre et la mort d'Albéric Magnard (1865-1914), Paris, Rouart, Lerolle & Cie, (lire en ligne), p. 30-31
  6. « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ), p. 6
  7. Sacre 1998, p. 1761.
  8. (en-US) « En Dieu mon espérance et mon… | Details », sur AllMusic (consulté le )
  9. « Editions Hortus - Catalogue, HORTUS 085 », sur www.editionshortus.com

Liens externes[modifier | modifier le code]