Ermitage Saint-Pierre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ermitage Saint-Pierre
Piton rocheux abritant les ruines de l'ermitage Saint-Pierre.
Présentation
Type
Chapelle castrale
Destination initiale
Style
Préroman
Construction
Vers les IX ou Xe siècles
Hauteur
Édifice à l'état de ruine
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
(Voir situation sur carte : Aveyron)

L'ermitage Saint-Pierre est une église préromane dite chapelle Saint-Pierre de Revel et située à La Roque-Sainte-Marguerite dans l'Aveyron, région Occitanie, France.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'ermitage se situe en rive gauche de la vallée de la Dourbie, sur un piton rocheux à proximité de la corniche nord du causse du Larzac. On y accède par des sentiers à partir du village de Pierrefiche du Larzac.

Histoire de la chapelle[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Pierre de Revel a été construite sur le flanc d'une haute falaise dolomitique du causse du Larzac dominant la Dourbie. Le chicot rocheux sur lequel a été bâtie la chapelle est situé dans une zone très escarpée et en contrebas de la bordure du causse où sourd la source de Saint-Pierre. Le piton rocheux comporte des terrasses au-dessus desquelles s'élevait le château de Revel. Il est probable que l'ermitage Saint-Pierre correspondait à une chapelle castrale, ancienne dépendance du château (Durand, 1987).

L'édifice religieux dit « ermitage Saint-Pierre » est redécouvert dans les années trente par Albert Carrière et Jean Birebent.

Plus tard, Henry Dupont s'est servi de documents nombreux d'archives pour étudier les châteaux du Rouergue, Ce sont ces archives qui ont permis d'identifier l'ancienne chapelle du château de Revel. La mention du site apparaît dans des documents datés de 1150.

Une étude de l'architecture préromane en Rouergue (Durand, 1987) a permis d'attribuer un âge plus ancien (IX ou Xe siècles) à la chapelle Saint-Pierre de Revel.

Au XIVe siècle, la chapelle est encore en service puisqu'un acte du mentionne un testateur qui donne un quart d'huile pour le luminaire de « St Peire de Revel » ainsi qu'une somme d'argent. Il s'agit de la dernière mention de la chapelle qui est ensuite délaissée par les habitants. En effet, il n'existe aucune mention sur la carte de Cassini et sur le cadastre de 1840.

Toutefois, « l'ermitage » est fréquenté au XIXe siècle par les habitants de Pierrefiche et de La Roque-Sainte-Marguerite. Le pèlerinage vise à demander la pluie ou la guérison des maladies des yeux.

Le château de Revel[modifier | modifier le code]

Le château de Revel est partagé entre plusieurs seigneurs : les Ahnenric, les Albignac et les Revel. Tous rendaient hommage au seigneur de La Roque-Sainte-Marguerite.

« Vers 1170, les Templiers de Sainte-Eulalie-du-Larzac possèdent la moitié de la châtellenie et de l'église de Revel. La famille de Revel, détentrice de nombreuses terres sur le Larzac, n'apparaîtra alors que d'une manière épisodique lors des transactions avec les Templiers, et souvent à titre de témoin. » (Durand, 1987).

La politique territoriale des Templiers sur le causse du Larzac a conduit à la disparition des petites seigneuries périphériques. Les habitants du causse sont venus s'installer dans les nouveaux centres créés : La Cavalerie, La Couvertoirade, Sainte-Eulalie. Le château de Revel et sa chapelle ont probablement été abandonnés à la suite de cette redistribution démographique.

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Geneviève Durand-Sendrail, L'architecture préromane en Rouergue. dans les Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 99, n°177, 1987, p. 5-33. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]