Ernest Michel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ernest Michel
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Distinctions

Ernest Michel, né le à Montpellier, mort dans la même ville le , est un peintre français.

Il est le père de l'architecte Henri Michel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ernest Michel est l'élève de Charles Matet, à Montpellier, avant d'entrer dans les ateliers de François-Édouard Picot et d'Alexandre Cabanel, à l'École des beaux-arts de Paris. Cinq ans après son admission, il obtient le second prix de Rome avec Le Retour du Jeune Tobie et, en 1860, le premier prix de Rome avec Sophocle accusé par ses fils. Revenu d'Italie en 1870, où il se lie d'amitié avec Jules Massenet et Émile Paladilhe, sa santé délicate le contraint à s'installer dans le Sud, ce qui explique en partie son retour définitif à Montpellier.

S'il renonce à la perspective d'une brillante carrière parisienne, Ernest Michel accède néanmoins à une position éminente en devenant directeur de l'école des beaux-arts de Montpellier, chef de l'atelier de peinture, et conservateur du musée Fabre de Montpellier en 1871, fonctions qu'il occupera jusqu'à sa mort. Sous sa direction, l'École des beaux-arts de Montpellier se classe parmi les meilleures de province, le musée Fabre est nanti du premier catalogue de ses collections.

Portraitiste et peintre d'histoire, Ernest Michel se distingue surtout dans les scènes intimistes et les portraits de groupe, où transparaissent la sensibilité et l'acuité d'un homme discret. Chef d'atelier de nombreux jeunes artistes, (Cauvy, Eloy-Vincent, Galand, Leenhardt, etc.), il laisse également une abondante production conservée dans divers musées français.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Publications d'Ernest Michel[modifier | modifier le code]

  • Catalogue des peintures et sculptures exposées dans les galeries du Musée Fabre de la ville de Montpellier, suivi d'une notice sur les principales œuvres d'art existant dans cette ville, en dehors du Musée, 8° édition, Montpellier, impr. de J. Martel aîné, 1879.
  • Catalogue des peintures et sculptures exposés dans les galeries du Musée Fabre de la ville de Montpellier, suivi d'une notice, 9° édition, Montpellier, impr. Serre et Ricome, 1890

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Laredo, La vie artistique à Montpellier de 1870 à 1918, thèse de Doctorat, dir. L. Pellicer, Université Paul Valéry Montpellier III, 1991, 3 tomes, 1020 p.

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue de Montpellier honore sa mémoire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sophocle accusé par ses fils », notice no 50510011473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  2. « Tableau : Réunion d'étudiants en médecine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]