Ferme de Cours

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Ferme de Cours
Vue générale.
Présentation
Destination initiale
ferme
Destination actuelle
ferme
Construction
Propriétaire
Personne privée
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1963, tour)[1]
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de l’Indre-et-Loire
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Localisation sur la carte de France
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La Ferme de Cours est une ancienne métairie qui fut certainement rattachée à l'abbaye Saint-Martin de Tours. Elle est située sur la commune de Sublaines, dans le département d'Indre-et-Loire.

Elle est partiellement inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le .

Cette demeure privée ne se visite pas.

Localisation[modifier | modifier le code]

La ferme de Cours est située à environ 2,5 km au nord-ouest du chef-lieu communal de Sublaines, non loin de la sortie 11 Bléré de l'autoroute A85. Elle est entourée de terres agricoles qui constituaient probablement son domaine.

Historique[modifier | modifier le code]

À l’origine de cette métairie il y eut peut-être une ancienne cour (curtis) carolingienne, ensemble de bâtiments clos pour un riche propriétaire et ses domestiques, mais seule la toponymie évoque cette hypothèse[2]. Ce fut très certainement plus tard une métairie appartenant à la collégiale Saint-Martin[3]. Le plus ancien bâtiment de la ferme est la tour, datant probablement de la seconde moitié du XVIe siècle, servant de pigeonnier mais ayant aussi certainement une fonction défensive[4]. Les autres bâtiments sont ajoutés ou reconstruits ultérieurement, comme la grande méridionale qui date de 1864[5].

Architecture et décoration[modifier | modifier le code]

Une tour carrée servait de porche d'accès à la cour de la ferme grâce à deux arcs en plein cintre ; celui situé à l'ouest est totalement muré alors que du côté oriental, il ne l'est que partiellement[6]. L'étage supérieur est occupé par un colombier ayant conservé ses trois rangées de boulins, ménageant au total 150 nids. Une corniche de pierre installée à mi-hauteur de la tour était destinée à recevoir les pigeons et à leur permettre de pénétrer à l'intérieur. La maçonnerie fait appel au petit appareil irrégulier en moellons avec des chaînages d'angle en pierres de taille[4],[6]. L'ensemble des bâtiments enserre une cour trapézoïdale dont la tour occupe l'angle sud-ouest[5].

Cette tour est le seul bâtiment de la ferme qui fasse l'objet d'une inscription aux monuments historiques par arrêté en date du [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00098121, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Pierre Audin, « La Touraine de l’an mil : inventaire des sources historiques et archéologiques », Mémoires de la Société archéologique de Touraine, La Simarre, t. LXIX,‎ , p. 18-20.
  3. Ranjard, p. 661.
  4. a et b Couderc, p. 813.
  5. a et b Montoux 1982, p. 216.
  6. a et b Montoux 1982, p. 215.

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Pierre Doireau, « Les fuies et colombiers de Touraine sous le regard de la coutume », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVI,‎ , p. 91-104.
  • André Montoux, Vieux logis de Touraine, vol. V, Chambray-lès-Tours, CLD, , 222 p. (ISBN 978-2-85443-004-2).
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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