Florence Paradeis

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Florence Paradeis
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Florence Paradeis, née le à Antony[1], est une plasticienne, photographe, vidéaste et collagiste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Florence Paradeis obtient un diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) en 1989 à Metz[2].

Elle montre son travail dans de nombreuses expositions et publications, en France et à l'étranger. En 1994, elle bénéficie du prix Villa Médicis hors les murs, ce qui lui permet de financer un séjour aux États-Unis[Note 1]. Durant ce séjour en Amérique du Nord, en 1994, elle travaille notamment sur les paysages désertiques et périurbains[2].

De retour en France elle acquiert une notoriété et est mentionnée en 1995 dans les opportunités à des prix encore abordables de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC)[4]. Elle vit et travaille à Paris où elle est représentée par la galerie In Situ. Florence Paradeis enseigne également les arts plastiques à l’École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine ainsi que la photographie et la vidéo à l’École des beaux-arts de Gennevilliers. Elle enseigne en section Photo/vidéo à l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris[5].

Elle bénéficie d'une bourse de recherche du Centre national des arts plastiques en 2008.

L'œuvre[modifier | modifier le code]

Le travail photographique de Florence Paradeis est consacré notamment à la représentation de scènes du quotidien en les rejouant. L'artiste réalise des mises en scène, le plus souvent dans des intérieurs et autour d'un personnage, en créant des « simulacres d'instants arrêtés[6] ». La théâtralité des situations et la réinterprétation de situations quotidiennes donnent à la situation ainsi figée un caractère étrange ou énigmatique[2].

Ses œuvres vidéos, technique qu'elle utilise depuis 1996, utilisent le hors-champ, l'ellipse, le contre-champ, et de courts plans fixes montés en boucle, créant un espace se situant entre image fixe et image en mouvement[2].

Pour l'exposition « Étranges mécaniques » au château de Rentilly en 2006, organisée par le Fonds régional d'art contemporain d'Île-de-France, elle abandonne les mises en scène pour des instantanés au reflex[2],[7].

À partir des années 2000, la technique du collage lui permet de prolonger ses réflexions sur la construction d'images, la représentation du quotidien et la notion d'extérieur[8],[9].

En 2013, elle coréalise, aux côtés de Claire Guezengar et Virginie Barré, le film Odette Spirit[10], présenté notamment au centre d'art 40mcube à Rennes

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Plusieurs de ses œuvres font partie de collections de musées et d'institutions artistiques. Notamment, outre les FRAC Limousin, Île-de-France et Languedoc-Roussillon, en 2007, la Caisse des dépôts et consignations a fait don au musée national d'art moderne Georges-Pompidou à Paris de sa collection de photographies contemporaines qui incluait des travaux de Florence Paradeis[11],[12].

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. le prix Villa Médicis hors les murs est attribué tous les ans à une trentaine de lauréats maximum, leur permettant d'effectuer un séjour à l'étranger d'une durée de trois à six mois pour y développer une recherche personnelle et originale[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Florence Paradeis », sur Centre national des arts plastiques (consulté le )
  2. a b c d et e Amao et al. 2013, Dictionnaire universel des créatrices, p. 3347.
  3. « Mission de contrôle effectuée à l'académie de France à Rome », sur le site du Sénat
  4. Benhamou-Huet 1995, Les Échos.
  5. « Florence Paradeis », sur École nationale supérieure des arts décoratifs (consulté le )
  6. « Florence Paradeis », sur Éditions Villa Saint Clair
  7. FRAC Île-de-France 2006.
  8. « Pose, pause, position », sur École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon,
  9. Lebovici 2003, Libération.
  10. « Odette Spirite, Virginie Barré, Claire Guezengar, Florence Paradeis », sur 40mcube (consulté le )
  11. « Les Peintres de la vie moderne », sur Paris-art.com
  12. « Florence Paradeis », sur centrepompidou.fr
  13. « Florence Paradeis expose ses Premiers Amours », sur actuphoto.com
  14. Breerette 2004, Le Monde.
  15. « Florence Paradeis. Chronique », sur Paris-art
  16. New York Magazine 1995
  17. FRAC Limousin 1993.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • FRAC Limousin, Florence Paradeis, Fonds régional d'art contemporain Limousin, .
  • Florence Paradeis, Galerie des Archives, .
  • Marie Audran, « Valérie Jouve, Jean-Luc Moulène, Florence Paradeis », Le Point,‎ (lire en ligne).
  • Geneviève Breerette, « Galeries : Florence Paradeis, le geste furtif », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • FRAC Île-de-France, Étranges mécaniques: Florence Paradeis, Fonds régional d'art contemporain d'Île-de-France (Paris), .
  • Damarice Amao, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), « Paradeis, Florence [Antony 1964] », p. 3347.