Francine de Martinoir

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Francine de Martinoir
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Francine de Martinoir, née en 1933, est une autrice française de romans, d’essais et de biographies.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Damas (Syrie), Francine de Martinoir passe son enfance et sa jeunesse à Marseille où elle étudie au lycée Longchamp puis en khâgne au lycée Thiers. Après son agrégation de lettres classiques, elle part de 1957 à 1959 à Alger (Algérie), comme professeur de français[1]. Elle enseigne par la suite en hypokhâgne et khâgne au lycée Condorcet à Paris.

Critique littéraire, elle écrit pendant plusieurs années des articles pour La Nouvelle Revue française, puis pour La Quinzaine littéraire et la revue Etudes. Elle collabore régulièrement aux pages littéraires de La Croix.

Avec Laurent Hallier, elle dirige jusqu’en 2023 la collection Voix intérieures aux Éditions du Rocher - Desclée de Brouwer.

Elle est membre du jury du Prix Fénéon.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Née Rostopchine, Gallimard, 1980[2]
  • Un été à Mazargues, Maurice Nadeau, 1984
  • Arrêt sur image, Gallimard/ le Chemin, 1986 - Prix de l'Académie de Bretagne
  • Marie Susini et le silence de Dieu, Gallimard, 1989
  • Marseille, Editions Champ Vallon, 1989 - Grand Prix de Provence
  • La bazarette, Payot, 1990[3]
  • Le dernier été russe, Éditions de l’Olivier, 1991
  • Le Diable amoureux, Le Seuil, 1992
  • Près de Brian, Mercure de France, 1993[4]
  • Mathilde et Eugénie, deux cousines pour un empereur, Critérion, 1993
  • Catherine de Gênes ou la Joie du Purgatoire, JC Lattès, 1995[5]
  • La Littérature occupée, Hatier, 1996
  • Les égarements d'Herminie, Editions du Rocher, 1997
  • Classe Terminale, Editions du Rocher, 1998
  • Catherine de Sienne ou la traversée des apparences, Editions du Rocher, 1999[6]
  • Véronique revient, Editions du Rocher, 2003
  • La mort jardine, Editions du Rocher, 2006
  • La Frissonnière, Editions du Rocher, 2008
  • L'Aimé de juillet, Editions Jacqueline Chambon, 2009[7],[8],[9],[10] - Prix Anna de Noailles 2010
  • Madame Swetchine ou le Ciel d’ici, Cerf, 2011[11]
  • Le Feu aux Tuileries, Editions Jacqueline Chambon, 2014[12]
  • Elena Ferrante, l'amie merveilleuse, Guêpine éditions, 2023

Références[modifier | modifier le code]

  1. Blaise de Chabalier, « Quand l'Algérie nourrit les romanciers », sur Le Figaro, (consulté le )
  2. YVES FLORENNE, « Le désarroi d'une jeune femme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Francine de Martinoir, la " bazarette " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Roland Jaccard, « Souvenirs de la maison des morts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. BENOIT LOBET, « Les balbutiements d'une sainte Francine de Martinoir retrace le parcours mystique de Catherine de Gênes. Un parcours érudit et émouvant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. PIERRE-ROBERT LECLERCQ, « CATHERINE DE SIENNE, de Francine de Martinoir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Christine Rousseau, « Femina, les femmes en force », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « L'Aimé de juillet », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  9. « Un Saint Marc de papier », sur Le Figaro, (consulté le )
  10. Astrid de Larminat, « Le soldat inconsolé », sur Le Figaro, (consulté le )
  11. Sabine Audrerie, « Sophie Swetchine, les Lumières et la foi », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. Sabine Audrerie, « Le feu à leurs vies », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]